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Latitudes Food

par Johanna dans Suivi voyageurs 04 avr. 2018 298 lecteurs Soyez le premier à commenter
Lecture 2 min.

Prendre son vélo pour aller à la rencontre des paysans qui produisent l’alimentation que l’on consomme au quotidien dans nos assiettes en France, de l’Europe de l’Ouest à l’Amérique du Sud, voici le thème de Latitudes Food, le voyage qu'Anthony Marque a commencé fin 2016 (cf. brève dans Carnets d'Aventures #48).

Vous trouverez ci-dessous des infos sur son voyages et de ses nouvelles !
Voir aussi son site latitudesfood.org
N'hésitez pas également à regarder ses vidéos en ligne.

Latitudes Food

Printemps, 2017.
Après 7000 km à vélo jusqu’au Sénégal, j’embarque sur une pirogue. Avec les trois Sénégalais qui composent l’équipage, nous partons en mer relever les casiers. Bilan mitigé de la journée, les seiches se font plus rares. Les ressources ont diminué, m’explique, une fois à terre, Karim Abdou Sall responsable d’une aire marine protégée qu’ils ont créée pour permettre aux poissons de se régénérer.
Depuis que je suis parti, je rencontre tous ces gens, engagés pour une agriculture durable. Le mode de transport m’aide à nouer des contacts. Nous défendons le même modèle de société, celui du respect d’un rythme de la nature. Chaque rencontre est aussi une invitation, chez nous, à consommer responsable, nos achats ayant un impact direct sur tout le système alimentaire.
Et maintenant direction l’Amérique du Sud pour continuer de découvrir d’où provient ce que l’on a dans nos assiettes... Je recevrai vos commentaires avec intérêt !
 

Mars 2018.

Latitude 20° Sud – Salar d’Uyuni
I-M-P-O-S-S-I-B-L-E ! Ce devait être impossible. En février le Salar d’Uyuni, en Bolivie, immense désert de sel se transforme en une vaste étendue d’eau interdisant l’accès au risque de se retrouver embourbé. D’autant plus à vélo ! Mais alors que fais-je ici ? 
Une envie de voir les plus beaux paysages du monde. Mais aussi l’envie de rencontrer les producteurs de quinoa. Cette graine après laquelle on court en France tant elle contient de qualités nutritives. Mon projet Latitudes Food me mène ainsi à travers le monde à la découverte de l’origine des aliments que nous avons dans l’assiette en Europe. Une façon de découvrir le monde et ses rouages !
Or ici, après ma rencontre avec les producteurs, la suite devait être impossible. Traverser le Salar d’Uyuni à vélo alors qu’il ressemble plus à un océan qu’à un désert. Mais renoncer serait si bête. Je marche quelques centaines de mètres pour voir. Afin d’être sûr. L’eau s’éclaircit. Le niveau baisse. On distingue le fond. Celui-ci se durcit. Se transformant en une croûte blanche qui craque sous chaque pas. Il semblerait que la suite soit comme cela aussi. Allez, je me lance. C’est le saut dans l’inconnu. Vers le néant. Le ciel bleu parsemé de quelques cumulus se reflète sur la pellicule d’eau qui recouvre le désert de sel. Tout se ressemble. Tout se confond. Impossible de distinguer le point d’arrivée. L’appréhension se mêle à l’excitation. Ne dit-on pas que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue si elle n’est pas vécue à fond ? 
Rendez-vous sur latitudesfood.org pour la suite des aventures…
 

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