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Sondages : relations humaines en voyage

pierre83 - 06 déc. 2012
mis à jour le 09 oct. 2013
152 messages
J'ai trouvé, ce sondage sur le site (nouvelle mouture) : intéressant, mais n'y ai pas répondu :|
L'impression que j'ai de ma maigre expérience et de mon observation, entre ce qui se fait et de ce qui se dit, m'amènerait à dire :

Lors de vos voyages natures, les relations au sein d'un groupe qui voyage ensemble :
1/ Il y a souvent des problèmes difficiles à résoudre.
Ce n'est pas exceptionnel (loin s'en faut) on en parle pas, on ne diffuse pas de témoignage public
2/Je voyage toujours seul(e) au moins pas de soucis !
Seul - mieux vaut être encore plus prudent dans sa relation avec la nature - et si ça se passe bien, on revient et soit, on en parle et on passe pour un "égocentrique" cool, soit on en parle pas et on passe pour un "sauvage" :|
3/Se passent toujours très bien ! Très bonne ambiance !
La perfection n'est pas de ce monde, mais si ça se passe bien on diffuse le plus possible
4/ Il y a régulièrement de petites mises au point à faire mais dans l'ensemble tout se passe bien.
C'est un cas fréquent, et on jette un voile pudique sur ces petits problèmes relationnels, pour qu'il n'y ait pas d'ombre au tableau de l'"aventure à plusieurs"
5/ De temps en temps les relations sont orageuses mais ça s'arrange toujours
Autre cas habituel, ça dépend la façon dont ça s'arrange, et on se retrouve dans le cas 1 ou 4

Certains trouveront mon avis (qui va dans le sens statistique des réponses actuelles à ce sondage) , un peu caustique :( : "c'est pas faux" ;), mais, à mon avis, globalement, pour des "voyageurs sur l'eau"... "c'est pas faux" non plus :P !

jak91 - 07 déc. 2012
mis à jour le 08 déc. 2012
379 messages
Moi, j’ai répondu en :5/ De temps en temps les relations sont orageuses mais ça s'arrange toujours

Mais je pense que ma contribution est un peu faussée par un passé professionnel qui m’a toujours placé en situations d’activités en équipes (35ans de SP), de jour comme de nuit et ce, avec l’obligation de dépasser les petits conflits pour préserver la sérénité. :/

La confiance indispensable en l’autre, garant quelques fois de sa vie ne peut pas supporter les rancœurs ou les suspicions, même si, (comme dans un couple) tout n’est pas toujours idyllique, pour durer dans le métier, il est incontournable de dépasser les conflits et d'être ouvert à la compréhension .

Donc, contrairement à des équipes qui se forment à l’occasion d’un projet ponctuel (même si cela est récurent) nous avons une certaine habitude aux réveils grognons, aux sautes d’humeur ou des coups de gueule (notamment dans l’effort). ;)

L’entraide, la compréhension, l’humour, la complicité, sont autant d’arguments qu’ils faut absolument cultiver pour, soit créer, soit entretenir une ambiance propice à laisser les bons souvenirs d’une virée entre potes. rolleyes

Même si j’apprécie également les aventures en solo, c’est tout de même plus agréable de rire à plusieurs des situations cocasses, tout en prenant l’apéro autour d’un feu de camp… :D


ChristopheD - 07 déc. 2012
351 messages
Je partage le point numéro 2 car je ne trouvais pas de volontaires pour aller crapahuter dans mon entourage.
Alors avec l'habitude, la solitude passe très bien et dans la pire des cas ma main droite colle une tarte sur ma joue gauche ! cool

pierre83 - 08 déc. 2012
152 messages
jak91 :

Donc, contrairement à des équipes qui se forment à l’occasion d’un projet ponctuel (même si cela est récurent) nous avons une certaine habitude...

Je pense aussi que les équipes qui se forment à l'occasion, sont plus source de gros problèmes relationnels. Les sorties au sein de club avec des gens qui se fréquentent à longueur d'années "se passent mieux.La plupart du tempsl, dans ce cas il y a un responsable, chef, leader,guide.. ce qui simplifie les rapports, mais qui est aussi, un rapport particulier au sein d'une équipe, que tous les voyageurs ne recherchent pas forcément !

jak91 :
Moi, j’ai répondu en :5/ De temps en temps les relations sont orageuses mais ça s'arrange toujours

Ce serait la réponse que je trouve aussi la plus appropriée. Il y a un bemol, c'est que ça s'arrange moins bien, "après" pour ceux qui font le plus de concessions "pendant", pour que que tout se passe au mieux :(.

jak91 :

L’entraide, la compréhension, l’humour, la complicité, sont autant d’arguments qu’ils faut absolument cultiver pour, soit créer, soit entretenir une ambiance propice à laisser les bons souvenirs d’une virée entre potes. rolleyes
Même si j’apprécie également les aventures en solo, c’est tout de même plus agréable de rire à plusieurs des situations cocasses, tout en prenant l’apéro autour d’un feu de camp… :D

Je vois, également les choses de cette façon et de plus en voyageant en mer la randonnée solitaire me semble moins sécurisée, mais c'est toujours possible. Christophe résume bien la situation : "Alors avec l'habitude, la solitude passe très bien et dans la pire des cas ma main droite colle une tarte sur ma joue gauche ! cool"
C'est un plaisir différent, mais ça reste pour moi une option par défaut.
....
Je viens de recevoir le numéro spécial de CA (N° 30) je vais vite, voir, ce que disent nos hôtes sur ce sujet ;)

jak91 - 08 déc. 2012
379 messages
Pierre83 :
Je pense aussi que les équipes qui se forment à l'occasion, sont plus source de gros problèmes relationnels. Les sorties au sein de club avec des gens qui se fréquentent à longueur d'années "se passent mieux.La plupart du tempsl, dans ce cas il y a un responsable, chef, leader,guide.. ce qui simplifie les rapports, mais qui est aussi, un rapport particulier au sein d'une équipe, que tous les voyageurs ne recherchent pas forcément !


Cette notion de chef ou leader n'est pas un problème pour nous qui avons l'habitude de ces fonctions "tournantes", qui peuvent souvent être redistribuées en fonction de facteurs tels que la condition physique ou de l'aptitude du jour ou simplement du rôle imposé par une situation donneé, mais dans tous les cas les décisions sont nécessairement rapides et sont acceptées collégialement (cela fait partie du métier).

Dans le domaine de la randonnée, cette définition des rôles s’effectue de la même manière et personne ne s'en sent humilié ou asservis, celui qui ressent le mieux "le coup" prend la tête de la manip, et la confiance fait le reste, ce qui dans un groupe ponctuel est évidement plus délicat.

koda - 08 déc. 2012
189 messages
salut,

En fait, j'aurai du cocher 3 cases!
- Dans le 1er cas, je suis seul maitre à bord ! (c'est mon boulot)
- 2ème hors de mon boulot, je pars seul, donc si il y a conflit, c'est avec moi même ou avec le matos
- En 3, je randonne avec ma femme et la, parfois, c'est orageux (surtout quand le temps est à l'orage et que je ne veux pas bivouquer au refuge bondé de monde ) mais en général,ça s'arrange, je capitule !

pierre83 - 08 déc. 2012
mis à jour le 09 déc. 2012
152 messages
Jak,
Mon unique expérience de randonnée de plus de huit jours en petit groupe, ne contredit en rien ton avis. Sur quatre équipiers, trois avaient navigué plusieurs fois, ensemble notamment lors de week-ends avec bivouac, le quatriéme n’était connu que de l’un des trois autres, avec qui il avait fait des expéditions de plusieurs semaines, et la proposition 4 serait la plus proche de l’ambiance à notre périple, pour ce groupe un peu hétéroclite.
Je viens de lire le CA N° 30, et le dossier m’a beaucoup intéressé, car il n’apporte pas de réponse univoque (là où il n’y en a pas tant les cas sont différents), mais il pose, à mon avis, les bonnes questions (c’est essentiel) et donne des conseils de bon sens. De plus, il relate des expériences plutôt réussies et d’autres qui le sont moins , comme celle que relaie Coralie, comme dans la “vraie vie”.
Les problèmes relationnels, de voyager à plusieurs, se posent moins, dans un couple, dans un groupe soudé, “a fortiori” dans une famille, que dans une équipe de voyageurs plus nombreux et étrangers les uns aux autres.
Réunir plusieurs personnes, qui partagent le même loisir passion, autour d’un projet commun, n’est pas si simple, surtout si on veut que ça se passe le mieux possible. Souvent les gens voient leurs propres envies, dans un projet commun, sans bien réaliser les différentes idées que chacun se fait de ce voyage. Il est important, comme le rappelle le narrateur du “couple” sur la navigation ligérienne, de bien discuter et préciser AVANT les envies de chacun afin de savoir si le projet peut répondre aux attentes de chacun et quels sont les arrangements pour essayer d’y parvenir. J’avoue que l’idée de MAD de prévoir avant le départ, les options, en cas de conflit n’est pas habituelle et, c'st , à mon avis, regrettable. Si les caprices de la nature et notamment de la météorologie, font souvent réfléchir à des “plans B”, ceux de l’être humain, mériteraient largement, au moins la même anticipation. Cette précaution vaut plus pour des gens, ayant peu d'expériences communes, car ce n'est pas forcément le souhait de tous les randonneurs de rester au sein du même groupe ; pour certains le partage d'émotions, que procurent la randonnée mérite, de s'enrichir de la personnalité de différents et nouveaux personnages. Encore faut il bien "se" choisir et ...
Comme le dit Christophe, quand on est seul “dans la pire des cas ma main droite colle une tarte sur ma joue gauche”! A deux, on peut toujours filer une tarte à l’autre, mais en sachant qu’à son tour, il pourra vous filer une trempe, et ... ça peut calmer ! A trois ça devient beaucoup plus délicat, avec une relation qui peut être déséquilibrée, par “deux contre un” et l’apparition du phénomène du “bouc émissaire” auquel fait allusion D Manise avec un parallèle avec l’idéologie national-socialiste ! A quatre, on peut plus compter sur un équilibre “deux à deux” mais un “trois contre un” problématique reste possible ! A cinq....

Le groupe, plus ou moins simiesque, arrive vite et le problème du leader avec ! D Manise insiste sur ce point en fin de revue. Moins le groupe sera préalablement soudé, et plus cette “solution” de cohésion, autour d’un guide commun tendra à prendre de l’importance et plus les "tournantes" seront difficiles à mettre en place. La répartition des différentes responsabilités, comme le propose D Manise est intèressante pour l'implication de tous, mais la conduite du groupe et sa "discipline" est une responsabilité particulière, qui prime sur les autres. Dans cette atmosphère, qui se veut respirer la liberté, la responsabilité, ne serait ce que de rappeler les règles de sécurité, est parfois la plus difficile à endosser, tant elle semble trancher avec la philosophie qu'on a parfois tendance à se faire de cette activité de loisir
De plus, c’est dans les situations critiques, que ce besoin va être le plus ressenti comme nécessaire, et là, je vois trois cas de figure :
1/ Il y a un seul, candidat “naturel” pour le poste. Un responsable statutaire, comme dans les randonnées organisées par les clubs, où les choses sont claires dés le début, et les témoignages que j’en ai sont, dans l’ensemble, positifs
En dehors de ca cadre préçis, “Naturel” est mons net, il peut s’agir d’un des équipiers, qui se sent investi d’une sorte de droit divin, (c’est un peu ça au fond, mais depuis la chute de l’Ancien Régime honni, il est de bon ton, de le présenter autrement). “Le plus expérimenté”, pour gérer parait logique en sachant que ce n’est pas une garantie absolu, comme le souligne D Manise, avec son rappel du déroulement de la catastrophe aérienne de Sharm El-cheihk, ...l’initiateur du projet, peut aussi représenter une certaine légitimité. Mais il existe des randonneurs, qui préfèrent recruter des novices, pour des expéditions, qu’ils proposent, pour être doublement, le ”maître” du groupe, dont le voyage se déroulera, avant tout, selon les envies de ce grand frère ; tant mieux pour ceux qui s’en accommodent, pour les autres ->
2/ Il y a plusieurs candidats pour la conduite de la randonnée, et là, il y a conflit qui pourra soit trouver une solution consensuelle, mieux que démocratique, soit s’envenimer jusqu’à une rupture, et ce en fonction du caractèe de chacun.
3/ Il n’y pas de candidat au poste de chef ! Ca rassurera certainement, les démocrates que nous sommes tous, et de plus c’est moins exceptionnel qu’on ne le pense, selon les circonstances, ce n’est hélas pas un gage d’épanouissement de l’aventure. Au bivouac, un Kayakiste de trés bon niveau me racontait un jour, que moniteur, il encadrait souvent dans son club des sorties sur un deux jours le week-end ; cette activité se passant bien, il décida un jour de proposer une randonnée plus lointaine sur une semaine, entre potes, qui se passa “moyennement”. Son analyse de cet “échec”, était que ses co-équipiers, attendaient de lui, qu’il endosse la responsabilité d’encadrant, alors que lui n’en avait aucune envie et espérait une prise en charge collégiale de ce périple. De cette ambiance anarchique, naquirent plusieurs conflits relationnels, dont la plupart des protagonistes finirent par le désigner comme responsable, ou “bouc-émissaire”. Ce même pagayeur, est ensuite, parti avec des kayakistes de ses connaissance et de son niveau ++, à plusieurs reprises, pour plus d’une semaine, sans qu’il y ait le moindre conflit, ni vraiment de leader.
..
Il est spécial ce numéro de CA et pas dans le sens auquel je m'attendais :P !
Au delà de ses problèmes possibles, avec la bonne volonté, de chacun, bien des conflits relationnels, peuvent trouver des solutions acceptables pour tous. Dans ces envies.. .de voyage nature, peu de randonneurs ont des envies de querelles, autant essayer de les éviter. Anticiper, là où, mais aussi avec qui, on va mettre les pieds, les pagaies, les roues ... ça peut aider ;)

jak91 - 09 déc. 2012
379 messages
Le pire étant comme tu le cites, l’émergence d’un bouc émissaire, là où une action d’un quelconque du groupe passerait inaperçu, ou prêterait à sourire, le reconnu comme tel subirait, lui, les remarques ou les moqueries, pourrissant d’emblée l’ambiance et qui lui serait de plus imputé.

Le risque de déséquilibre est surtout accentué quand le groupe devient trop important (au-delà de 6) la scission avec dans le pire des cas, la naissance d’un leader dissident, qui s’efforcerait alors, d’entretenir la friction, ce qui, évidement mettrait à mal et rendrait ainsi la cohésion. Impossible.

L’important aussi c’est que malgré la bonne entente, il est toutefois prudent de ne pas être interdépendant sur le parcours (tente, bouf, pompe, réchaud, etc...), même si le départ n’est en rien issue d’un conflit (prof, famille, malade), il ne faut pas que le départ d’un élément du groupe puisse remettre en cause la suite du parcours (chacun étant autonome).

Comme tu l’écrit;
Au delà de ses problèmes possibles, avec la bonne volonté, de chacun, bien des conflits relationnels, peuvent trouver des solutions acceptables pour tous. Dans ces envies.. .de voyage nature, peu de randonneurs ont des envies de querelles, autant essayer de les éviter. Anticiper, là où, mais aussi avec qui, on va mettre les pieds, les pagaies, les roues

Il y en effet pleins de bonnes et mauvaises raisons qui peuvent semer la discorde dans un groupe et ta dernière phrase est un parfait résumé des prescriptions essentielles au bon déroulement d’une virée et entre participants.

Ollé Ollé - 10 déc. 2012
67 messages
trop aleatoire, trop stressant - pas envie en plus d'emmener des emmerdements supplémentaires en voyages
je pars à présent seul après qques expériences pas trop sympathiques :/

ChristopheD - 16 déc. 2012
351 messages
Pour "combler" parfois la solitude qui peut peser, j'utilise deux techniques : écrire dans un cahier tout ce qui me passe par la tête de manière à tout vider quitte à cracher ma haine sur le papier et depuis quelques années, j'embarque un petit dictaphone (sur K7 il y a longtemps et numérique depuis quelques temps déjà) et j'enregistre n'importe quoi.
Ca permet de parler et rompre le silence qui peut parfois peser chez certains.

Je suis dans la lecture du dernier numéro et je m'aperçois au fil des pages que je continue de préférer partir seul (mais ça n'engage que moi, ours solitaire surtout en hiver).

pierre83 - 17 déc. 2012
152 messages
ChristopheD :
...
Je suis dans la lecture du dernier numéro et je m'aperçois au fil des pages que je continue de préférer partir seul (mais ça n'engage que moi, ours solitaire surtout en hiver).


A Voyager Seul, s’il n’y pas les inconvénients du groupe, il n’y a pas non plus les avantages à cette conjugaion de l’aventure avec l’environnement naturel, et de l’aventure humaine. Je trouve le voyage partagé en groupe plus enrichissant, et le dossier de CA, loin de m’écarter de ce type de voyage a le mérite de contribuer à ce qu'il soit réussi.
Mon impression est que souvent, lorsque le challenge de résoudre les impératifs pratiques (destination, dates, durée, budget...) est enfin réussi, la poursuite de la préparation du voyage cède devant l’enthousiasme d’avoir surmonté ces difficultés logistiques. Or c’est de cette attitude que découle bien des problèmes, qui se posent pendant des randonnées en groupe.
Dans un club, ou par un organisme, le programme est fixé et la randonnée est encadrée.
Souvent les gens qui décident de partir ensemble, ne discutent pas assez avant le départ, de la façon dont ils envisagent le périple et surtout de leurs envies respectives, voir des rôles que chacun entend jouer.
Souvent, il semble que des randonneurs s’embarquent dans un voyage, en se disant, «c’est du loisir on fera ce qui nous plait», «c’est la liberté», «on s’arrangera,....» En fait dés qu’on est deux, la liberté de l’un s’arrête ou commence celle de l’autre, ..et dés qu’on est plus d’un bi-nome, là où débute celle des autres.
Si on est un groupe soudé, comme dit Jak : soudé par l’amitié, des aventures communes, c..’est qu’on a des goûts communs, et cette osmose est une garantie relative de bonne entente. Mais moins les gens se connaissent et plus, à mon avis, ils ont intérêt non seulement à discuter mais aussi à observer les comportement des uns et des autres.
Si ça colle, l’aventure à plusieurs est jouable dans une bonne ambiance, mais si ça ne colle pas mieux vaut partir seul ou partir un autre fois ?! avec un autre groupe ?

H3 - 17 déc. 2012
150 messages
A propos du sujet du fil "relations humaines en voyage" :

"L’enfer c’est les autres" qu’il a écrit kelkepar le penseur du Dieu et du Néant.
Avait-il raison Papy Jean Sol (je plagie Boris Vian, dans ‘’L’Ecume de jours’’ crois-je) ?
Diantre non ! Malgré tout le respect que mérite un tel ancêtre, paraît-il.

Je pense que le problème d’un groupe ou d’une communauté voire d’un collectif, si pb il y a, c’est SoiS.
Une multiplication caractérisée, à moins qu’il ne s’agisse d’une simple somme de soi.
La règle de soi s’invite évidemment dans cette arithmétique élémentaire dont l’un des signes exprime la division.

Se soustraire à la singulière tyrannie de l’Autre se nomme Solitude.
Se réfugier dans une tour d’ivoire, également.
Choisir de s’assumer seul(e), aussi.

J’aime la solitude entrecoupée de partage, de rire joyeux, de don de soi.
Ces temps de rencontres furtives que s’offrent les nomades à la croisée des destins.
Temps du meilleur de soi, sans calcul ni spéculation ou projection dans le futur.
La fulgurance du sourire, du regard et de la parole ou de la main ouverte n’a que faire des peurs, des calculs et des bizarreries.

Le sujet de ce fil "Les relations humaines en voyage" est-il immense ?

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