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Voyager sur l'eau 14

déversoirs en gonflables ?

Tim - 05 mai 2009
25 messages
Une petite question que je me pose : peut on passer des déversoirs en gonflable ?

Bien sur, question navigation, il ne devrait pas y avoir de problème.

Cependant, certains déversoirs présentent une petite chute : le kayak plonge dans l'eau, puis remonte, en aspergeant le kayakiste. Du moins en rigide.



Je me demande comment cela se passe avec un gonflable :
- n'y a t il pas un "effet ressort" : le kayak se pliant lors de cette chute, puis se dépliant ensuite d'un coup, bousculant le kayakiste en aval (dans un embarcation à 2 personnes) ?
- cela ne provoque t il pas une forte augmentation de la pression interne des boudins du kayak, risquant de les endommager ?

J'ai bien conscience que ces questions peuvent sembler un peu naïves. Je pense qu'il n'y a pas de problème à franchir ces déversoirs en gonflable. Toutefois, si cela peut endommager l'embarcation, j'ai pas trop envie de l'apprendre en explosant mon bateau...

Gaelounet - 05 mai 2009
331 messages
Rappelle-moi quel est ton bateau ?
A deux dans un déversoir, les seuls inconvénients sont que celui qui est à l'avant se prend l'équivalent d'un grand seau d'eau dans la face et que le bateau est un peu inondé.
La hauteur de chute d'un déversoir est bien trop faible pour occasionner une surpression dangereuse.
Par contre il y parfois des trucs pointus qui trainent sur les rampes et mieux vaut regarder et écouter comment passent les rigides avant de se lancer.

jak91 - 05 mai 2009
379 messages
Le danger ce n'est pas pas de racler le béton ou des rochers , ni de se retourner ou de se faire éclaboussé .

Le grand danger c'est les bouts de ferrailles qui dépassent , ou bien encore et surtout a proximité d'un ville, les tessons de bouteilles ,LES TESSONS DE BOUTIELLLLLLES (celles qui ont servis de projectiles contre le béton a fleur d'eau).

J'en connait un rayon la dessus, mes deux seules vraies avaries sérieuses,(un AE ouvert sur 80cm,et un hudsson percé) les deux en ville a cause de tessons qui ne sont pas venus avec les crues du Loing , et dans l'Ariege ,une belle entaille au pied en bordure d'un camping
:snif::snif::snif:
Du tesson ,du tesson, encore du tesson!!!!!!!! :siffle:

Donc, MEF en ville ou sur des édifices en béton délabrés , ainsi que tout ce qui et susceptible de retenir des dangers dérivants (grillage , planche,etc) souvent prisonniers des branches d'un arbres noyé .
Avec un peu d'observation on identifie rapidement les facteurs de risques souvent accumulés sur des secteurs ,et là rien ne vaut une reconnaissance a pieds , mais pas a pieds nus . :/:huh:

Tim - 05 mai 2009
25 messages
OK,

Merci pour ces réponses qui me rassurent.

Donc pas de soucis pour passer des déversoirs en gonflables, hormis les recommandations classiques quant aux déversoirs et, en général, toutes les constructions humaines qu'on trouve dans nos rivières.

Et puis ensuite qu'il faudra vider ou écoper.

Pour répondre à Gaelounet, mon bateau est un canoe GUMOTEX, mais sur la photo - prise sur le Grand Morin - je suis en kayak rigide ponté 1 place.

BM - 05 mai 2009
106 messages
Tim :
OK,

Merci pour ces réponses qui me rassurent.

Donc pas de soucis pour passer des déversoirs en gonflables...

Ola, ola,... quitte à jouer les Cassandre permettez moi d’exprimer un avis tout-à-fait contraire.
Il est, selon moi, toujours très dangereux de franchir une chaussée avec déversoir quelle que soit l’embarcation dont on dispose, rigide ou gonflable.
Il y a certes le risque d’abîmer sa coque ou de se blesser avec un vieux fer à béton, une tôle rouillée ou un tesson de bouteille, mais il y a plus grave encore : le risque de noyade !
En effet, il y a presque toujours à la base de ce genre d’ouvrage une petite chute (elle est bien visible sur ta photo, Tim) qui affouille ses fondations et crée une fosse qui peut être très profonde. L’eau qui s’y trouve, constamment brassée, est en fait une émulsion air-eau qui n’offre aucune portance. Tomber là dedans, c’est se retrouver dans le tambour d’une grosse machine à laver dont on a peu de chances de ressortir vivant à cause en particulier du phénomène de “rappel” qui ramène tout sous la chute. C’est le coin favori du pêcheur car les poissons sont sûr d’y trouver à manger et s’y rassemblent, mais c’est aussi le coin que doit éviter à tout prix le kayakiste s’il ne veut pas rentrer dans la chaîne alimentaire par le bas !

jak91 - 05 mai 2009
379 messages
BM :
Tim :
OK,

Merci pour ces réponses qui me rassurent.

Donc pas de soucis pour passer des déversoirs en gonflables...

Ola, ola,... quitte à jouer les Cassandre permettez moi d’exprimer un avis tout-à-fait contraire.
Il est, selon moi, toujours très dangereux de franchir une chaussée avec déversoir quelle que soit l’embarcation dont on dispose, rigide ou gonflable.
Il y a certes le risque d’abîmer sa coque ou de se blesser avec un vieux fer à béton, une tôle rouillée ou un tesson de bouteille, mais il y a plus grave encore : le risque de noyade !
En effet, il y a presque toujours à la base de ce genre d’ouvrage une petite chute (elle est bien visible sur ta photo, Tim) qui affouille ses fondations et crée une fosse qui peut être très profonde. L’eau qui s’y trouve, constamment brassée, est en fait une émulsion air-eau qui n’offre aucune portance. Tomber là dedans, c’est se retrouver dans le tambour d’une grosse machine à laver dont on a peu de chances de ressortir vivant à cause en particulier du phénomène de “rappel” qui ramène tout sous la chute. C’est le coin favori du pêcheur car les poissons sont sûr d’y trouver à manger et s’y rassemblent, mais c’est aussi le coin que doit éviter à tout prix le kayakiste s’il ne veut pas rentrer dans la chaîne alimentaire par le bas !

oui bien sur , le phénomène de retour est toujours présent , mais là le sujet est plus la différentiation sur le comportement et les risques entre un rigide et un gonflable confrontés a un déversoir
De plus un gonflable est bien plus stable et sécurisant dans ces conditions , pour ce qui est de la sécurité , en général ,en rigide ou en gonflable les précautions sont les mêmes, il est bien entendu que si un déversoir présente un rappel dangereux , il est plus prudent de cordeler la descente , Il est vrai que les rappels les plus marqués sont prioritairement derrière des édifices d'où, l'importance de toujours procéder a une reconnaissance avant de s'engager .

Tim - 05 mai 2009
25 messages
Cela fait partie de ce que j'ai appelé les "recommandations classiques".

il faut être conscient des dangers, estimer les risques, faire une reconnaissance, être encadré au besoin et, y aller ... ou pas.

Pour reprendre l'exemple de la photo, il s'agissait d'une sortie en club, avec des encadrants bénévoles formés par la fédé, et un moniteur BE kayak. Sur un parcours bien connu du BE.

La sécurité était assurée en bas de chaque déversoir. Le BE et des encadrants passaient les premiers. Etc.

Mais effectivement, tu fais bien de rappeler les risques. Quelqu'un s'est noyé il y a quelques années sur un déversoir du Petit Morin.

Dans mon message initial, je voulais juste aborder les risque de détérioration du gonflable, et ce que j'ai appelé l' "effet ressort". Parce qu'ils me paraissaient spécifiques aux gonflables.

GruuZ - 07 oct. 2009
158 messages
j'arrive un peu tard,
alors , t'en est sorti?

car "déversoir" c'est très souvent la mort à cause du rappel :snif:
une dizaine d'enfants à Rennes dans les "70
3 jeunes en Bretagne centrale en 2001 ou 2.

donc à éviter.
Celui de la photo avec un palier semble moins périlleux, cela dépend de la hauteur de chute et du volume.

BM - 08 oct. 2009
106 messages
GruuZ :
j'arrive un peu tard,....................... car "déversoir" c'est très souvent la mort à cause du rappel :snif:..................

Oui, mais en la matière une "piqure de rappel" n'est jamais mauvaise, si je puis me permettre ce méchant jeu de mots...

huskybandit - 08 oct. 2009
101 messages
Perso j'ai deja vu un canoé en fibre heureusement vide pris dans un petit deversoir, d'apparence pas tres mechant...
En quelques minutes il etait litteralement detruit et bien sur impossible à rattraper... Alors petit petit.. Celui que je vois en photo me parait pourtant plus gros , que celui dont je parle ... :/
Disons qu'on a pas trop conscience du danger, tant qu'il ne sait rien passé...
100 personnes peuvent passer sans problème, une seule suffit... :(

Tim - 08 oct. 2009
25 messages
GruuZ :
j'arrive un peu tard,
alors , t'en est sorti?

car "déversoir" c'est très souvent la mort à cause du rappel :snif:
une dizaine d'enfants à Rennes dans les "70
3 jeunes en Bretagne centrale en 2001 ou 2.

donc à éviter.
Celui de la photo avec un palier semble moins périlleux, cela dépend de la hauteur de chute et du volume.

La réponse était dans le message juste au dessus :

Tim :
Pour reprendre l'exemple de la photo, il s'agissait d'une sortie en club, avec des encadrants bénévoles formés par la fédé, et un moniteur BE kayak. Sur un parcours bien connu du BE.

La sécurité était assurée en bas de chaque déversoir. Le BE et des encadrants passaient les premiers. Etc.

Mais effectivement, tu fais bien de rappeler les risques. Quelqu'un s'est noyé il y a quelques années sur un déversoir du Petit Morin.

Dans mon message initial, je voulais juste aborder les risque de détérioration du gonflable, et ce que j'ai appelé l' "effet ressort". Parce qu'ils me paraissaient spécifiques aux gonflables.

Encore une fois, et comme le notait JAK 91, le message porte sur les différences de comportement entre canoe rigide ou gonflable.

De là à en déduire qu'il relève d'une ignorance des risques des déversoirs, ou d'une pratique casse cou du canoe kayak, c'est faire des raccourcis rapides.

Donc oui, je m'en suis sorti, je suis allé dans d'autres déversoirs. Et même, je continue à faire du vélo, à conduire ma voiture, et à randonner en automne alors que plusieurs personnes sont décèdent d'accident de vélo chaque année, plusieurs milliers en voiture, et que les accidents de chasse sont légion. Inconscient ?

BM - 08 oct. 2009
106 messages
Tim :
.....
Donc oui, je m'en suis sorti, je suis allé dans d'autres déversoirs. Et même, je continue à faire du vélo, à conduire ma voiture, et à randonner en automne alors que plusieurs personnes sont décèdent d'accident de vélo chaque année, plusieurs milliers en voiture, et que les accidents de chasse sont légion. Inconscient ?

Mais tu es un véritable trompe-la-mort Tim !
Qu'est-ce que tu fais du principe de précaution ? Moi, je me ferais plâtrer les bras et les jambes et mettre sous respirateur artificiel. :D

huskybandit - 08 oct. 2009
101 messages
Mais qu'est ce que vous avez tous a etre aussi succeptible... :roll:

On est pas censé connaitre ton niveau de pratique...., c'est juste des conseils qui sont valable pour tous pratiquant, qui peut tres bien etre neophyte , un homme averti en vaut 2 ;)

GruuZ - 04 janv. 2010
158 messages
bon peut être qu'il y a déversoir et déversoir et puis crue et étiage
Cependant le phénomène de rappel est enseigné aux kayakistes de rivière comme un danger mortel presque systématique comme la cravate et le coincement. Des rappels se rencontrent aussi dans les rivières naturelles.
Les accident dont j'ai parlé ont eu lieu sur la Vilaine et l'Aulne canalisées
En décembre a eu lieu le procès en appel à Rennes pour l'accident de L'aulne. Le tribunal doit dire si une branche aurait du être enlevée par le club qui louait les kayak sur ce plan d'eau.
La croisière d'inauguration des toboggans ( qui passent au dessus du rappel) a été annulée par respect pour les familles des victimes.


Personnellement je préfère prendre la mer que la rivière.

jak91 - 04 janv. 2010
379 messages
Oui , bien sur, les risques liées à nos activités existent, mais comme toutes autres, à pieds, cheval, ou en voi...le, le risque 0 n'existe pas .

même devant un téléviseur le risque d'implosion peut-être fatal.

Que l'on insiste sur ceux ci et la manière de s'en prémunir, OK
Mais en lisant ce fil j'ai le désagréable sentiment que celui ci nous fassent plus passer pour de doux écervelés, que pour des randonneurs responsables et ne donne pas l'envie de découvrir nos rivieres .
Les endroits qui présentent ce risque ne sont pas si fréquent et pour leurs grandes majorités, les glissières (sujet du fil), sont à exclure de la liste des endroits dangereux ,bien entendue en dehors de toutes situations anormales (crue, obstacles)

Je suis par contre très surpris que l' accident relaté ci dessus ais-tu lieux dans un plan d'eaux ? était-ce réellement un phénomène de rappel ?.

"Des rappels se rencontrent aussi dans les rivières naturelles."
"Les accident dont j'ai parlé ont eu lieu sur la Vilaine et l'Aulne canalisées"

Une riviere canalisée n'est pas une riviere naturelle, et dans cette configuration là, présente en effet, toute les caractéristiques d'un cours prédisposé aux risques des rappels.

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