Traversée des Bauges (74-73) en VTT BUL - automne 2022
Sur une idée d'Alexis, parcours VTT de deux jours, en version légère + bivouac, pour une traversée des Bauges depuis Annecy jusqu'à Chambéry.
Un parcours d'un peu plus de 100 km, plutôt physique au début puis plus roulant à l'intérieur du massif.
Un parcours d'un peu plus de 100 km, plutôt physique au début puis plus roulant à l'intérieur du massif.
nage
VTT BUL
/
Quand : 09/09/2022
Durée : 2 jours
Durée : 2 jours
Distance globale :
104km
Dénivelées :
+2695m /
-2873m
Alti min/max : 274m/1471m
Carnet publié par Mouette14729
le 23 sept.
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
train
Précisions :
Départ du parcours depuis la gare SNCF d'Annecy puis retour en ralliant la gare SNCF de Chambéry.
48 lecteur(s)
-
Le topo (mise à jour : 23 sept.)
Description :
Basé sur le tracé de Beber74 (https://vttour.fr/topos/2381), avec quelques modifications en cours de route qui ont augmenté les stats...
Données du tracé initial :
Longueur : 95 km
Denivelé (+) : 2500 m.
Denivelé (-) : 2700 m
Roul.dif./Poussage : 500 m
Données du tracé initial :
Longueur : 95 km
Denivelé (+) : 2500 m.
Denivelé (-) : 2700 m
Roul.dif./Poussage : 500 m
Le compte-rendu (mise à jour : 23 sept.)
Petit-compte rendu de cette traversée de ce massif pré-alpin, en VTT de montagne et en configuration bivouac ultra-léger et autonomie :
Sur une proposition d'Alexis, souhaitant suivre un des topos de VTTour (http://www.vttour.fr/topos/arcalod,2381.html), je pars donc tout équipé, le vendredi 9 septembre, en direction de la gare de la Roche-s/-Foron puis il me rejoint à l'arrêt suivant et nous arrivons à Annecy peu après 8 heures.
On attaque la montée vers 9 heures, en quittant Duingt, direction le col de la Frasse (1378m). Route tranquille et bucolique jusqu'aux Granges Neuves à 1150 mètres, sous le soleil revenu. Pique-nique au col.
On attaque la première descente jusqu'au ruisseau de Bellecombe jusqu'à 980 mètres, notre objectif suivant est le col de Plane (1335m). La seconde montée reste pentue mais le terrain est franchement plus roulable, sur des pistes forestières larges.
En milieu d'après-midi, nous voilà rendu au-dessus de la base de loisirs du Chéran, entre la Motte-en-Bauges et Lescheraines, La base est très calme en ce week-end post-estival. C'est le lieu idéal pour se rafraîchir à double titre : un petit bain et grande bière avant le bivouac en-dessous du village d'Arith. Finalement, on pose mon toit de tente et le tarp d'Alexis à côté d'une grange, pas loin de la route mais à l'abri des regards.
Nuit pluvieuse mais reposante, on a la chance d'avoir un répit météo pour le petit-déjeuner avant que la pluie revienne. Ayant peur du terrain gras par rapport à la trace initiale qui reprend un sentier qui monte droit dans la pente depuis Arith, on opte pour un bout de route puis la piste forestière depuis St-François-de-Sales (piste pour les chiens de traîneau) pour rejoindre le Revard.
A 11h30, on passe sous le Revard (1453 mètres), et dans la descente, le lac du Bourget apparaît, entre quelques passages nuageux.
Après un bout de route goudronnée, à la station de la Féclaz, on bifurque dans la forêt de Charvettan et on se perd un peu malgré la trace GPS puis on retrouve la superbe combinaison de singles du gars qui a fait la trace au-dessus des bois du Peney. Plus bas, le chemin devient plus large et revêtu d'aiguilles de résineux, avant de rejoindre la route (D912).
Le temps d'un pique-nique tardif au-dessus de St-Jean-d'Arvey, dans un champ idéal pour faire sécher nos affaires, il nous reste une descente rapide car goudronnée jusqu'à Leysse, atteint vers 15 heures. Dans cette zone, il y a encore moyen d'effectuer la descente sur les chemins (voir la trace initiale).
Alexis poursuit son périple en direction d'Allevard, pour ensuite monter en refuge et moi, je rejoins tranquillement la gare de Chambéry pour choper un train pour Annecy puis La Roche-s/-Foron.
Au final, un beau parcours, plutôt physique lors de la première journée, sur les portions de GR empruntés. Le massif est calcaire donc le pilotage en descente est technique dans les sentiers. Et comme on est montagne, il y a quand même du poussage de vélos et un peu de portage. Heureusement, de belles et longues descentes viennent ponctuer l'effort. Et, peu de marcheurs rencontrés et pas encore de chasseurs, la chasse ouvrant le lendemain.
Le matériel :
- Sur le bonhomme ; 1 casque, 1 paire de lunettes de soleil et de mitaines, 1 tee-shirt technique, 1 short-cuissard, 1 paire de socquettes + chaussures VTT et une petite polaire pour le matin et le soir.
- Dans la sacoche de selle : 1 chambre à air, 1 Thermarest et le toit d'une tente très légère utilisée en tarp (pas de structure, juste la pyramide et 5 sardines alu soit moins de 600g).
- Dans la sacoche de guidon : le duvet ; dans l'extension de sacoche : appareil-photo, papiers et quelques billets (train + sous), 250 g de fruits secs, 3 barres de céréales, 1 petit et fin carré éponge, 1 paquet de mouchoirs, 1 Opinel, 1 paquet de clopes, 1 briquet.
- Dans un petit sac à dos de trailer de moins de 10l (500g) : le change (caleçon long, caleçon court, pull léger thermique, 1 paire de chaussettes de rechange et un coupe-vent) ; la bouffe (1kg de nouilles, 1/2 saucisson, 1 petit pot-plastique de sauce tomate, 1 pincée de sel, 250g de pain, 1 morceau de fromage, 1 pomme, 1 petite popotte en 2 parties, 1 cuillère-fourchette en plastique, un peu de thé en vrac, 1 petite portion de beurre de cacahuète, 1 cake pouf-pouf pour le petit-dèj) ; le reste (1 frontale, 1 brosse à dents, un morceau de savon, 1 petit carré en éponge et un petit livre de 110g). Le morceau de savon n'a pas servi et la petite serviette a fini au fond du lac après utilisation à cause du vent).
- Sur le vélo : 2 bidons de 750ml
Mon camarade avait, en plus de son équipement individuel : une capacité de 5l d'eau, une petite tente solo pour essai, l'outillage vélo, le réchaud (petit Primus), son téléphone pour les fonds cartographiques et un petit traceur Garmin, un peu de poudre de dentifrice et ses deux pique-nique voire un peu plus. Pas de sac à dos, tout sur le vélo.
Tout le monde n'aime pas la sacoche sur le guidon mais avec seulement du volume et peu de poids, ce n'est pas gênant.
Le sac à dos ne se sent pas, sauf pour la transpiration, et il peut protéger en cas de chute.
Sur une proposition d'Alexis, souhaitant suivre un des topos de VTTour (http://www.vttour.fr/topos/arcalod,2381.html), je pars donc tout équipé, le vendredi 9 septembre, en direction de la gare de la Roche-s/-Foron puis il me rejoint à l'arrêt suivant et nous arrivons à Annecy peu après 8 heures.
On attaque la montée vers 9 heures, en quittant Duingt, direction le col de la Frasse (1378m). Route tranquille et bucolique jusqu'aux Granges Neuves à 1150 mètres, sous le soleil revenu. Pique-nique au col.
On attaque la première descente jusqu'au ruisseau de Bellecombe jusqu'à 980 mètres, notre objectif suivant est le col de Plane (1335m). La seconde montée reste pentue mais le terrain est franchement plus roulable, sur des pistes forestières larges.
En milieu d'après-midi, nous voilà rendu au-dessus de la base de loisirs du Chéran, entre la Motte-en-Bauges et Lescheraines, La base est très calme en ce week-end post-estival. C'est le lieu idéal pour se rafraîchir à double titre : un petit bain et grande bière avant le bivouac en-dessous du village d'Arith. Finalement, on pose mon toit de tente et le tarp d'Alexis à côté d'une grange, pas loin de la route mais à l'abri des regards.
Nuit pluvieuse mais reposante, on a la chance d'avoir un répit météo pour le petit-déjeuner avant que la pluie revienne. Ayant peur du terrain gras par rapport à la trace initiale qui reprend un sentier qui monte droit dans la pente depuis Arith, on opte pour un bout de route puis la piste forestière depuis St-François-de-Sales (piste pour les chiens de traîneau) pour rejoindre le Revard.
A 11h30, on passe sous le Revard (1453 mètres), et dans la descente, le lac du Bourget apparaît, entre quelques passages nuageux.
Après un bout de route goudronnée, à la station de la Féclaz, on bifurque dans la forêt de Charvettan et on se perd un peu malgré la trace GPS puis on retrouve la superbe combinaison de singles du gars qui a fait la trace au-dessus des bois du Peney. Plus bas, le chemin devient plus large et revêtu d'aiguilles de résineux, avant de rejoindre la route (D912).
Le temps d'un pique-nique tardif au-dessus de St-Jean-d'Arvey, dans un champ idéal pour faire sécher nos affaires, il nous reste une descente rapide car goudronnée jusqu'à Leysse, atteint vers 15 heures. Dans cette zone, il y a encore moyen d'effectuer la descente sur les chemins (voir la trace initiale).
Alexis poursuit son périple en direction d'Allevard, pour ensuite monter en refuge et moi, je rejoins tranquillement la gare de Chambéry pour choper un train pour Annecy puis La Roche-s/-Foron.
Au final, un beau parcours, plutôt physique lors de la première journée, sur les portions de GR empruntés. Le massif est calcaire donc le pilotage en descente est technique dans les sentiers. Et comme on est montagne, il y a quand même du poussage de vélos et un peu de portage. Heureusement, de belles et longues descentes viennent ponctuer l'effort. Et, peu de marcheurs rencontrés et pas encore de chasseurs, la chasse ouvrant le lendemain.
Le matériel :
- Sur le bonhomme ; 1 casque, 1 paire de lunettes de soleil et de mitaines, 1 tee-shirt technique, 1 short-cuissard, 1 paire de socquettes + chaussures VTT et une petite polaire pour le matin et le soir.
- Dans la sacoche de selle : 1 chambre à air, 1 Thermarest et le toit d'une tente très légère utilisée en tarp (pas de structure, juste la pyramide et 5 sardines alu soit moins de 600g).
- Dans la sacoche de guidon : le duvet ; dans l'extension de sacoche : appareil-photo, papiers et quelques billets (train + sous), 250 g de fruits secs, 3 barres de céréales, 1 petit et fin carré éponge, 1 paquet de mouchoirs, 1 Opinel, 1 paquet de clopes, 1 briquet.
- Dans un petit sac à dos de trailer de moins de 10l (500g) : le change (caleçon long, caleçon court, pull léger thermique, 1 paire de chaussettes de rechange et un coupe-vent) ; la bouffe (1kg de nouilles, 1/2 saucisson, 1 petit pot-plastique de sauce tomate, 1 pincée de sel, 250g de pain, 1 morceau de fromage, 1 pomme, 1 petite popotte en 2 parties, 1 cuillère-fourchette en plastique, un peu de thé en vrac, 1 petite portion de beurre de cacahuète, 1 cake pouf-pouf pour le petit-dèj) ; le reste (1 frontale, 1 brosse à dents, un morceau de savon, 1 petit carré en éponge et un petit livre de 110g). Le morceau de savon n'a pas servi et la petite serviette a fini au fond du lac après utilisation à cause du vent).
- Sur le vélo : 2 bidons de 750ml
Mon camarade avait, en plus de son équipement individuel : une capacité de 5l d'eau, une petite tente solo pour essai, l'outillage vélo, le réchaud (petit Primus), son téléphone pour les fonds cartographiques et un petit traceur Garmin, un peu de poudre de dentifrice et ses deux pique-nique voire un peu plus. Pas de sac à dos, tout sur le vélo.
Tout le monde n'aime pas la sacoche sur le guidon mais avec seulement du volume et peu de poids, ce n'est pas gênant.
Le sac à dos ne se sent pas, sauf pour la transpiration, et il peut protéger en cas de chute.
Après la traversée de la vieille ville, au moment où l'on échange sur mes sessions d'automne en kitesurf, sur ce spot, une grande voile blanche est visible à Albigny, sûrement en foil au vu du peu de vent.
L'arête du roc des Boeufs depuis le col :
Le col de Plane (1335m), en face, au-dessus de la poignée droite du guidon de mon vélo :
Passage à gué en suivant la trace du GR de Pays du tour du Lac d'Annecy :
L'arme secrète des Baujus, pour faire la nique au gaz de Poutine (on est en 2022, en pleine crise énergétique européenne !)
Vue en arrière sur notre première descente, village de Mont-Derrière et le col franchi, à droite :
L'étang baignable, sur la base de loisirs de Lescheraines :
Là-haut, sur le plateau du Revard, superbe tourbière des Creusates à 1315 mètres :
Depuis le Revard, Aix-les-Bains et le lac du Bourget :
Dernière partie en chemin avant de rejoindre la D912 :
Bâtiment ferroviaire désaffecté le long du lac d'Annecy :