Lanzarote à vélo : 2 nanas et 6 jours
Voilà notre aventure de nanas en selle pour une petite semaine à Lanzarote dans les Canaries !
2260 m de dénivelé positive, des vélos de location, des bivouacs sur la plage et du vent.
Pour voir toutes les photos rendez-vous ici :
https://llysa0.wixsite.com/lysaphotography/lanzarote
2260 m de dénivelé positive, des vélos de location, des bivouacs sur la plage et du vent.
Pour voir toutes les photos rendez-vous ici :
https://llysa0.wixsite.com/lysaphotography/lanzarote
Quand : 04/03/2017
Durée : 6 jours
Durée : 6 jours
Distance globale :
195km
Dénivelées :
+2218m /
-2094m
Alti min/max : 15m/603m
Carnet publié par Lysa photography
le 23 août 2017
1067 lecteur(s)
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Le topo (mise à jour : 11 janv. 2023)
Description :
J'ai fait la trace grossièrement, nous sommes restées sur les routes qui sont neuves et avec un trafic très modéré. Je serais ravie de vous donner plus de détails si vous le souhaitez, contactez-moi !
Milieu traversé :
Environnement : [mer, côte, ville, colline, île]
Biotope : [minéral, marin, désertique]
Le compte-rendu (mise à jour : 11 janv. 2023)
Marielle m'a appelé pour me proposer de poser mes fesses sur une selle pendant une semaine, pédaler accessoirement et en prendre plein les yeux principalement. On est déjà partie à vélo toutes les deux, mais seulement quelques jours et avec une bande de potes. Là, on sera seules, nos vélos, nos boîtiers et notre tente.
Le plan ? Faire le tour de Lanzarote, l'île des Canaries au milieu de l'océan Atlantique, face au Sahara, avec des espagnols dessus qui vivent toute l'année au dessus de 19°C.
La température est bel et bien tempérée mais dès les premiers kilomètres, nous comprenons ce que signifie pédaler en monté avec le vent de face ! Le vent ne nous quitte pas un seul jour, il passe nous saluer quotidiennement, parfois amicalement en nous éloignant de la chaleur écrasante, parfois de façon plus pernicieuse en nous freinant dans notre évolution.
Heureusement que nous avons prévu de petites étapes. Mais chaque jour, malgré le vent, nous sommes animées par l'immensité, la linéarité, les cactus et les contrastes éblouissants.
Les plages ont notre faveur pour y installer tente et vélos au crépuscule venu. Nos nuits sont bercées par les puffins, ces oiseaux Albatros protégés, dont les cris retentissent avec les vagues.
Le plan ? Faire le tour de Lanzarote, l'île des Canaries au milieu de l'océan Atlantique, face au Sahara, avec des espagnols dessus qui vivent toute l'année au dessus de 19°C.
La température est bel et bien tempérée mais dès les premiers kilomètres, nous comprenons ce que signifie pédaler en monté avec le vent de face ! Le vent ne nous quitte pas un seul jour, il passe nous saluer quotidiennement, parfois amicalement en nous éloignant de la chaleur écrasante, parfois de façon plus pernicieuse en nous freinant dans notre évolution.
Heureusement que nous avons prévu de petites étapes. Mais chaque jour, malgré le vent, nous sommes animées par l'immensité, la linéarité, les cactus et les contrastes éblouissants.
Les plages ont notre faveur pour y installer tente et vélos au crépuscule venu. Nos nuits sont bercées par les puffins, ces oiseaux Albatros protégés, dont les cris retentissent avec les vagues.
Deux jours à la Graciosa parent nos vélos de grains de sable fins dorés. Après quelques kilomètres de vélo depuis l'embarcadère, nous avons l'impression d'avoir échoué sur une île déserte dont nous sommes les propriétaires.
Nous recevons le spectacle du coucher de soleil sur la plage déserte comme un cadeau.
Nous retrouvons l'asphalte noire de Lanzarote, lignes blanches rectilignes, chaos sombre des rochers basaltiques parsemés ici et là par des touffes de plantes fines aux verts discrets.
Nous nous frottons aux autres touristes le temps de quelques visites. La chaleur devient écrasante les derniers jours. Le sable du Sahara pénètre notre gorge et l'assèche.
La crique d'El Golfo saura nous apaiser. C'est un coup de foudre. J'y perd la tête et ma clé de cadenas de vélo dans le sable noir où se cachent aussi de petites olivines.
La nuit est douce, nous ne mettons pas la couche imperméable de notre tente. La lune nous éclaire. Les embruns sur mon poignet me tirent de mon sommeil. Je sors la tête de la tente : les langues de mer se sont hissées tout près de nous depuis notre installation il y a 3h. Elles nous menacent désormais. Argh, la marée ! Déplacement d'urgence. Notre organisation manque parfois de rigueur.
Nous n'avons pas bu depuis hier soir et c'est une vieille dame, dont la maison surplombe les salins de Janubio, qui nous offre de grands verres d'eau fraîche. Je ne me souvenais plus de ce que c'était d'avoir soif et d'étancher sa soif. C'est délicieux.
La nuit est douce, nous ne mettons pas la couche imperméable de notre tente. La lune nous éclaire. Les embruns sur mon poignet me tirent de mon sommeil. Je sors la tête de la tente : les langues de mer se sont hissées tout près de nous depuis notre installation il y a 3h. Elles nous menacent désormais. Argh, la marée ! Déplacement d'urgence. Notre organisation manque parfois de rigueur.
Nous n'avons pas bu depuis hier soir et c'est une vieille dame, dont la maison surplombe les salins de Janubio, qui nous offre de grands verres d'eau fraîche. Je ne me souvenais plus de ce que c'était d'avoir soif et d'étancher sa soif. C'est délicieux.
Notre dernière journée de vélo m’ôte la force nécessaire pour que mon Canon immortalise les courbes des volcans qui se déclinent en camaïeu de gris devant le soleil brillant d'ocre. Mais je m'arrête plusieurs fois jusqu'à ce que le cercle chaud disparaisse derrière ces superpositions de plans.
Je vois encore cette composition si je ferme les yeux et je repense à ces quelques jours passé sur ce point du globe où le ciel est toujours grand.
Je vois encore cette composition si je ferme les yeux et je repense à ces quelques jours passé sur ce point du globe où le ciel est toujours grand.