La Suisse à vélo hamac du Léman au Sud Tyrol par les plus beaux cols
9 days
1397km
+17929m
/ -16537m

Quand on aime faire du vélo en montagne, l’idée de parcourir les Alpes à vélo est très attirante… mais les Alpes, c’est grand et ça demande un peu de temps ! Pour cette motivation de dernière minute à quitter mon bureau surchauffé (30°C avec la clim), je n’ai qu’une grosse semaine, ça sera donc les Alpes Suisses. Les itinéraires cyclables sont bien plus développés qu’en France et on trouve de belles pistes cyclables bien larges au milieu de nul part (méfiance tout de même, parfois les « itinéraires cyclables » suisses empruntent des pistes plutôt adaptées aux vélos tout chemins voir aux VTT). De tranquilles pistes cyclables le long des rivières, de très beaux cols cyclistes bien grimpants, des vues sur les glaciers suisses (dont le plus grand des Alpes) en surchauffe... Une aventure sans carburant fossile qui mettra à rude épreuve ma monture et sa chaîne également touchée par la hausse des températures.
Activité :
travel bike
road bike
tekking/hiking
Statut :
done
Distance :
1397km
DATE :
8/12/17
Durée :
9 days
Dénivelées :
+17929m
/ -16537m
Alti min/max :
218m/2864m
Eco travel
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
Possible with
train
Details :
Accès au Lac Léman en TER (gare d'Evian ou Thonon les Bains) depuis Grenoble ou le reste des Alpes
Retour depuis l'Italie et la ville de Bolzano en train, avec une reprise du vélo à Bardonecchia pour passer la frontière par le col de l'Echelle, et...
Accès au Lac Léman en TER (gare d'Evian ou Thonon les Bains) depuis Grenoble ou le reste des Alpes
Retour depuis l'Italie et la ville de Bolzano en train, avec une reprise du vélo à Bardonecchia pour passer la frontière par le col de l'Echelle, et une bien longue redescente par le Lautaret la vallée de l'Oisans
La Suisse à vélo hamac du Léman au Sud Tyrol par les plus beaux cols
Les étapes :
1
225km
+1140m /
-787m
updated : 21 Sep 2018
Je ne suis pas parti tôt de Grenoble, finalement qu'en fin de matinée. Je rejoins alors Evians en train, sans tellement de retard du TER.
Au départ d’Evians les Bains, il faut longer le lac sur la route principale, et oui, on est encore en France, pas de piste cyclable. Je rejoins ainsi St Gingolph, souvenir de mon départ depuis ce village lors de ma traversée du Léman à la Méditerranée il y a quelques années. Arrivée à Port-Valais, on trouve la première piste cyclable le long d’un canal, puis on rejoint une piste toujours goudronnée le long des berges du Rhône.
Quand l'itinéraire s'écarte un peu du Rhône, j'hésite un peu sur le parcours pas parfaitement bien fléché, mais je retombe sans mal dessus.
Le soir tombant, je choisis d'en terminer pour ce premier jour au niveau du rocher de Dorenaz. Je monte un peu pour bivouacquer, tiens des spits de voies d'escalade.
Il y a aussi possibilité de poser le bivouac au pied (tables de pique-nique) mais les arbres sont un peu gros pour mettre le hamac.
Au départ d’Evians les Bains, il faut longer le lac sur la route principale, et oui, on est encore en France, pas de piste cyclable. Je rejoins ainsi St Gingolph, souvenir de mon départ depuis ce village lors de ma traversée du Léman à la Méditerranée il y a quelques années. Arrivée à Port-Valais, on trouve la première piste cyclable le long d’un canal, puis on rejoint une piste toujours goudronnée le long des berges du Rhône.
Quand l'itinéraire s'écarte un peu du Rhône, j'hésite un peu sur le parcours pas parfaitement bien fléché, mais je retombe sans mal dessus.
Le soir tombant, je choisis d'en terminer pour ce premier jour au niveau du rocher de Dorenaz. Je monte un peu pour bivouacquer, tiens des spits de voies d'escalade.
Il y a aussi possibilité de poser le bivouac au pied (tables de pique-nique) mais les arbres sont un peu gros pour mettre le hamac.
2
116km
+1575m /
-974m
updated : 05 Nov 2017
L’itinéraire cyclable suit principalement le long du Rhône, passant par Martigny, Sion, Brig pour finir par s’élever , passer dans des villages et emprunter des petites routes et pistes jusqu’à 19% ! Sur la fin, l’itinéraire n’est plus vraiment cyclable et les forces commencent à manquer… je finis tout de même par rejoindre la station de Fiesch.
3
46.7km
+3647m /
-1324m
updated : 21 Sep 2018
Petite journée de repos, c’est à dire que je vais randonner du côté du glacier d’Aletsch, le plus long glacier des Alpes Mobilité douce oblige, j’emprunte le téléphérique pour me rendre au sommet (ou presque) d’Eggishorn (il faut dire que la montée en station n’a pas grand intérêt). J’emprunte d’abord un itinéraire en crête assez rocheux offrant une vue plongeante sur le glacier puis je rejoins le sentier permettant de boucler le long du glacier.
Petite journée de repos, c’est à dire que je vais randonner du côté du glacier d’Aletsch, le plus long glacier des Alpes Mobilité douce oblige, j’emprunte le téléphérique pour me rendre au sommet (ou presque) d’Eggishorn (il faut dire que la montée en station n’a pas grand intérêt). J’emprunte d’abord un itinéraire en crête assez rocheux offrant une vue plongeante sur le glacier puis je rejoins le sentier permettant de boucler le long du glacier.
Je redescends en début de soirée (bien que le ciel s’éclaircie complètement et que ça donnait envie de rester bivouacquer... si j'avais eu un vrai duvet!) pour enfourcher à nouveau mon vélo. mais le parcours étant assez plat et linéaire, j’en profite pour tester le train suisse sur quelques arrêts histoire aussi de gagner du temps : la montée du vélo dans le wagon spécial vélo est assez sportive (difficile de comprendre pourquoi le wagon vélo est bien plus haut que les autres, heureusement que le contrôleur nous aide 🙂 et le tarif dissuasif car il faut payer le double du prix normal pou...
Petite journée de repos, c’est à dire que je vais randonner du côté du glacier d’Aletsch, le plus long glacier des Alpes Mobilité douce oblige, j’emprunte le téléphérique pour me rendre au sommet (ou presque) d’Eggishorn (il faut dire que la montée en station n’a pas grand intérêt). J’emprunte d’abord un itinéraire en crête assez rocheux offrant une vue plongeante sur le glacier puis je rejoins le sentier permettant de boucler le long du glacier.
Je redescends en début de soirée (bien que le ciel s’éclaircie complètement et que ça donnait envie de rester bivouacquer... si j'avais eu un vrai duvet!) pour enfourcher à nouveau mon vélo. mais le parcours étant assez plat et linéaire, j’en profite pour tester le train suisse sur quelques arrêts histoire aussi de gagner du temps : la montée du vélo dans le wagon spécial vélo est assez sportive (difficile de comprendre pourquoi le wagon vélo est bien plus haut que les autres, heureusement que le contrôleur nous aide 🙂 et le tarif dissuasif car il faut payer le double du prix normal pou...
4
48.8km
+1293m /
-1697m
updated : 21 Sep 2018
Départ Matinal.
La montée du Col Furkapass est magnifique avec vue sur le bas du glacier du Rhône ; la route est bordé de quelques gros hôtels.
Mais les problèmes avec ma chaîne de vélo reprennent...
Après le col, je fais un arrêt dans un bar pour recharger mon téléphone (prise assez bizarre avec 15 trous mais ça marche) et déguster un bon gâteau.
Un peu plus bas, je profite du ruisseau pour laver et faire sécher mes affaires ainsi que moi-même.
Après une belle descente sur Andermatt où j'en profite pour me ravitailler en pain, une nouvelle montée m'attend, alors que la chaleur rend la montée ardue.
J'arrive au col Oberpass, où se trouve un lac et une gare... pas habituel en venant de la France.
Dernière descente par la route, puis la piste "cyclable" devient parfois chemin plus ou moins carrossable!
La nuit approche, et surtout l'orage menace, il me faut trouver un coin pour la nuit.
Je tombe chanceux sur une aire de jeu dans un coin nature ;
Justement l'orage est là et assez violent.
j'installe alors mon hamac abrité par le toit des jeux
La montée du Col Furkapass est magnifique avec vue sur le bas du glacier du Rhône ; la route est bordé de quelques gros hôtels.
Mais les problèmes avec ma chaîne de vélo reprennent...
Après le col, je fais un arrêt dans un bar pour recharger mon téléphone (prise assez bizarre avec 15 trous mais ça marche) et déguster un bon gâteau.
Un peu plus bas, je profite du ruisseau pour laver et faire sécher mes affaires ainsi que moi-même.
Après une belle descente sur Andermatt où j'en profite pour me ravitailler en pain, une nouvelle montée m'attend, alors que la chaleur rend la montée ardue.
J'arrive au col Oberpass, où se trouve un lac et une gare... pas habituel en venant de la France.
Dernière descente par la route, puis la piste "cyclable" devient parfois chemin plus ou moins carrossable!
La nuit approche, et surtout l'orage menace, il me faut trouver un coin pour la nuit.
Je tombe chanceux sur une aire de jeu dans un coin nature ;
Justement l'orage est là et assez violent.
j'installe alors mon hamac abrité par le toit des jeux

5
127km
+2403m /
-2495m
updated : 21 Sep 2018
Départ en matinée après une plutôt bonne nuit dans ce camping insolite.
La pluie a fini par s'arrêter.
Je rejoins Ilanz et poursuis par une piste et route agréable avec un passage à travers des gorges.
Après Thusis, la route s'élève à nouveau en direction du col d'Albula. Mais c'est long et ma chaine fait toujours des siennes.
Fatigué, je bivouaque juste à la sortie de Bergun.
La pluie a fini par s'arrêter.
Je rejoins Ilanz et poursuis par une piste et route agréable avec un passage à travers des gorges.
Après Thusis, la route s'élève à nouveau en direction du col d'Albula. Mais c'est long et ma chaine fait toujours des siennes.
Fatigué, je bivouaque juste à la sortie de Bergun.
6
77.4km
+1745m /
-1735m
updated : 21 Sep 2018
Démarrage Matinal
Je finis par remettre de l'eau et un peu de savon sur ma chaîne qui fonctionne un peu mieux
Belle montée au col Albula où je fais une pause tranquille pour récupérer
Le second col est en fait en 2 parties
A la deuxième partie, je rejoins 3 autres cyclistes que j'essaie de suivre...
je m'accroche et en décroche un, et à l'arrivée au col, on partage une bonne bière suisse
Plus que la descente sur Santa Maria, où je fais un ravito (du bon pain)...mais l'épicerie est fermée depuis 5 min, il faudra revenir.
Je bivouacque à proximité dans une forêt de mélèzes.
Je finis par remettre de l'eau et un peu de savon sur ma chaîne qui fonctionne un peu mieux
Belle montée au col Albula où je fais une pause tranquille pour récupérer
Le second col est en fait en 2 parties
A la deuxième partie, je rejoins 3 autres cyclistes que j'essaie de suivre...
je m'accroche et en décroche un, et à l'arrivée au col, on partage une bonne bière suisse
Plus que la descente sur Santa Maria, où je fais un ravito (du bon pain)...mais l'épicerie est fermée depuis 5 min, il faudra revenir.
Je bivouacque à proximité dans une forêt de mélèzes.
7
29.2km
+1380m /
-1189m
updated : 21 Sep 2018
Montée au col de Stelvio, plus haut col routier des Alpes italiennes avec 2 758 mètres d'altitude. En effet, je quitte la suisse pour l'Italie.
Je profite d'une bonne pause au col, pas franchement beau du fait de gros et nombreux hôtels qui le peuplent et de remontées mécaniques qui montent sur les glaciers en surchauffe.
C'est la grosse foule mais il y a ce qu'il faut à manger.
Ne reste plus que la descente sur Trafoi. On se trouve désormais dans le parc national du Stelvio.
Justement, je suis arrivé tôt et j'enprofite donc pour aller découvrir le refuge de Berglhutte. Bien joli coin en sortie de forêt (toute aussi belle) avec une ambiance très haute montagne à proximité des glaciers et des rochers.
J'aurais bien dormi ici mais j'ai laissé mes affaires en bas, donc je redescends en soirée.
Le bivouac n'étant pas autorisé dans le parc, je trouve des arbres pour installer mon hamac à proximité d'un camping.
Je profite d'une bonne pause au col, pas franchement beau du fait de gros et nombreux hôtels qui le peuplent et de remontées mécaniques qui montent sur les glaciers en surchauffe.
C'est la grosse foule mais il y a ce qu'il faut à manger.
Ne reste plus que la descente sur Trafoi. On se trouve désormais dans le parc national du Stelvio.
Justement, je suis arrivé tôt et j'enprofite donc pour aller découvrir le refuge de Berglhutte. Bien joli coin en sortie de forêt (toute aussi belle) avec une ambiance très haute montagne à proximité des glaciers et des rochers.
J'aurais bien dormi ici mais j'ai laissé mes affaires en bas, donc je redescends en soirée.
Le bivouac n'étant pas autorisé dans le parc, je trouve des arbres pour installer mon hamac à proximité d'un camping.
8
732km
+4746m /
-6359m
updated : 21 Sep 2018
La nuit a été un peu humide avec une averse... où j'ai pu expérimenter le montage du toit du hamac dans le noir et déjà perché sur le hamac : pas évident !
De belles éclaircies remplacent l'humidité du lever du jour, et après une rapide descente, j'effectue la traversée vers Merano au travers les cultures des fruitiers sur des petites routes très sympathiques.
Dans mon élan, je poursuis jusqu'à Bolzano. La piste cyclable suit un long moment et de manière rectiligne la voie de chemin de fer ce qui semble un peu interminable.
Enfin, j'arrive à Bolzano, cité de la bicyclette. J'en profite pour me rassasier : des raviolis aux orties.
Reste plus qu'à trouver la gare et à rentrer en France par l'Italie : la traversée prendra encore 2 jours, avec une étape à Milan (et une bonne pizzeria) puis poursuite le lendemain en train jusqu'à Bardonnechia avec un train très lent qui s'arrête longtemps à chaque gare.
Depuis Bardonnechia, je me renseigne à l'office du tourisme et on m'indique que le chemin le plus court est de passer par le col de l'Echelle.
Sur la montée, à l'occasion d'une pause pour tenter encore une fois de réanimer ma chaine, les gendarmes me demandent si j'ai vu passé des migrants et par où ils allaient.
Je leur réponds que je ne vois pas comment je pourrais savoir si les gens sont migrants ou pas (n'ayant pas effectué de contrôle de papier).
Une fois à Névache (où je déguste une bonne glace), je poursuis sur Briançon et le col du Lautaret.
Quelle n'est pas ma surprise ...
De belles éclaircies remplacent l'humidité du lever du jour, et après une rapide descente, j'effectue la traversée vers Merano au travers les cultures des fruitiers sur des petites routes très sympathiques.
Dans mon élan, je poursuis jusqu'à Bolzano. La piste cyclable suit un long moment et de manière rectiligne la voie de chemin de fer ce qui semble un peu interminable.
Enfin, j'arrive à Bolzano, cité de la bicyclette. J'en profite pour me rassasier : des raviolis aux orties.
Reste plus qu'à trouver la gare et à rentrer en France par l'Italie : la traversée prendra encore 2 jours, avec une étape à Milan (et une bonne pizzeria) puis poursuite le lendemain en train jusqu'à Bardonnechia avec un train très lent qui s'arrête longtemps à chaque gare.
Depuis Bardonnechia, je me renseigne à l'office du tourisme et on m'indique que le chemin le plus court est de passer par le col de l'Echelle.
Sur la montée, à l'occasion d'une pause pour tenter encore une fois de réanimer ma chaine, les gendarmes me demandent si j'ai vu passé des migrants et par où ils allaient.
Je leur réponds que je ne vois pas comment je pourrais savoir si les gens sont migrants ou pas (n'ayant pas effectué de contrôle de papier).
Une fois à Névache (où je déguste une bonne glace), je poursuis sur Briançon et le col du Lautaret.
Quelle n'est pas ma surprise ...