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Entre framboises, ours et koliba

5 jours
Chris et Ada
Par Chris et Ada
mis à jour 23 août
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Coup de Coeur
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Entre framboises, ours et koliba

Présentation du massif

LE TOPO : Présentation du massif (mise à jour : 17 août)

Les Tatras, petit massif au caractère bien trempé, se dressent à la frontière entre Pologne et Slovaquie. Ici, les plus hauts sommets dépassent 2 500 m, la météo est capricieuse, et ces montagnes ont vu grandir certains des plus grands alpinistes polonais : Jerzy Kukuczka, Tadeusz Piotrowski, Janusz Kurczab, ou encore Andrzej Bargiel, qui a descendu le K2 à ski, rien que ça. Kukuczka, lui, s’entraînait dans ces vallées escarpées avant de gravir les fameux 14 8 000 m de l’Himalaya, devenant ainsi le deuxième alpiniste de l’histoire à réussir cet exploit.

Ici, les vallées sont profondes, la faune reste bien présente, avec une grosse communauté d’ours, surtout côté slovaque, mais on peut aussi croiser chamois, marmottes et aigles royaux. Côté polonais, pendant la haute saison, les sentiers sont saturés de monde. Les refuges énormes sont bondés… mais côté slovaque, l’ambiance change du tout au tout : plus sauvage, plus intime, presque secrète.

Parmi les curiosités de ce versant se cachent les kolibas : de simples cabanes en bois, construites autrefois pour les bergers et leurs troupeaux. Elles servaient d’abri pendant la transhumance estivale, quand les troupeaux montaient brouter dans les alpages. Certaines sont aujourd’hui abandonnées, d’autres encore utilisées ponctuellement par les locaux… ou par quelques randonneurs en mal d’aventure, comme nous ! Elles ne figurent pas toutes sur les cartes, ce qui leur donne un parfum de mystère, presque de chasse au trésor.

Le bivouac y étant interdit, ces cabanes sont le moyen idéal pour se faufiler dans les Tatras tout en vivant une vraie aventure. On part bien sûr en autonomie, pour se perfectionner et tester de nouvelles configurations, mais aussi pour s’éloigner de la foule et dormir dans ces petits bouts d’histoire, loin des grands refuges. Avec, en prime, les framboisiers sauvages qui tapissent les pentes à cette saison. Et qui sait… peut-être croiserons-nous un ours sur notre chemin.

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