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Du Morbihan au Finistère sud. Au pays des embarcadères

6 jours
227km
+1197m / -1193m
Par Ehou
mis à jour 09 sept. 2017
1583 lecteurs
Informations générales
Du golf du morbihan (Sarzeau, pointe Saint Jacques) au Finistère Sud (Moëlan), avec un retour en train Quimperlé-Vannes
Activité :
vélo de randonnée
Statut :
réalisé
Distance :
227km
DATE :
22/07/2017
Durée :
6 jours
Dénivelées :
+1197m / -1193m
Alti min/max :
2m/68m
Toutes les sections GPX , KML

Du Morbihan au Finistère sud. Au pays des embarcadères

Les étapes :

1
49km
+163m / -154m
mise à jour : 03 sept. 2017
On avait prévu une étape courte pour ce premier jour. En réalité à musarder le long de la côte on a fait le double de kilomètres et de temps. Nous en tiendrons compte les jours suivants. Suivre un littoral découpé, augmente considérablement les kilomètres estimés (nous voyagons sans itinéraire précis préparé à l'avance). Prendre un bateau augmente aussi le temps du parcours. Nous aurons donc mis 6h pour cette première étape.

Départ depuis la pointe Saint Jacques près de Sarzeau, nous roulons jusqu'à Port Navalo, pour y prendre notre premier bateau. Il nous emènera de l'autre coté du golf et nous évitera ainsi une boucle de plus de 100km. C'est pour le "fun" aussi : mêler vélo et bateau !
Mon vélo prendra sa première vague lors de cette traversée, la météo changeante de la région avait décidé de déclencher une pluie orageuse et des rafales de vent à ce moment là !
Nous bavardons avec notre première rencontre, des hollandais qui bouclent en partant de Saint Malo. Belle traversée !
Après une piste cyclable jusqu'à Saint Philibert, nous longeons la côte à la Trinité et Carnac, en nous mélant à la circulation. Le tronçon de Carnac à Plouharnel sera rendu très désagréable par la circulation estivale intense.
Fort heureusement nous reprenons la piste cyclable sur la presqu'île de Quiberon, où nous poserons enfin notre tente.

Le lendemain l'envie de musarder le long de la côte et une météto médiocre nous poussera à rester sur place. Pas de compte rendu ni de trace. La seule chos...
2
41.6km
+383m / -380m
mise à jour : 03 sept. 2017
Nous poussons plus loin l'aventure maritime.
Laissant tente et barda au camping on se lève au petit matin (07h ... ouf), pour rejoindre Port Maria à Quiberon.

La "côte sauvage" de la presqu'île nous offre un joli spéctacle matinal. Une piste cyclable de terre compactée nous mène jusqu'à Port Maria.
Notre optimisme et notre volonté de ne rien planifier à l'avance sera mis à l'épreuve lorsque prenant notre billet pour Belle île nous sommes mis en liste d'attente. Misère ... Finalement on embarque avec nos vélos quelques (longues) minutes plus tard, pour presqu'une une heure de traversée.

Arrivée au port du Palais nous décidons de boucler vers la pointe sud, plus sauvage. Nous découvrons une île tranquille, presque déserte. Nous nous laissons guider par les nombreux itininaires vélos fléchés sur l'ensemble de l'île. Et enfouissons nos pieds dans le sable au gré des plages rencontrées.

Nous prenons le bateau du retour en fin d'après midi, pas trop tard car nous avons repéré quelques conserveries à Quiberon dont les produits devraient améliorer notre ordinaire ... Et effectivement, le Thon (à tous les parfums) accomodé de tomates en salade deviendra la star de nos diners les jours suivants.

:D
3
41.7km
+151m / -154m
mise à jour : 03 sept. 2017
La remontée de la presqu'île se fait par la piste cyclable longeant l'unique route d'accès . Seul un morceau de route au niveau de l'isthme (prononcez isme, c'est l'occasion de réviser les basiques de la géographie) est commun avec les autres véhicules.
La piste se poursuit au delà de la presqu'île et nous mène aux abords d'Etel. Nous la perdrons bien avant en fait. Parfois ces pistes jouent à cache-cache et nous imposent une attention que, nez au vent, nous n'avons pas toujours.

La rivière d'Etel (ou ria d'Etel) s'élargie franchement en se jetant dans la mer offrant à la marée de s'engouffrer avec force sur plusieurs kilomètres. Le mélange de ces courants créé une étonnante "barre" à quelques centaines de mètres du trait cotier. Vague immobile qui ne se lasse pas de se faire admirer.
Autre curiosité local, un sémaphore à l'embouchure, toujours en activité, indique aux bateaux la navigabilité de la rivière. Si la flêche pointe vers le haut ... ça passe !

Nous n'hésitons pas à faire le détour par les pointes de part et d'autre de la rivière pour admirer ce phénomène naturel.

Un bateau (passeur) nous mènera d'une berge à l'autre nous offrant à nouveau quelques minutes de divertissement. Quel amusement de charger nos vélo dans ces esquifs !

Le final sur la presqu'île de Grâves sera dantesque ! Un fort vent d'Ouest Nord-Ouest contrariera notre avancée. C'est à peine à 10km/h que nous avançons, enviant les nombreux kitsurfs à quelques mètres de nous, qui eux se joue du vent !
4
47km
+308m / -300m
mise à jour : 03 sept. 2017
Profitant d'un temps pluvieux, nous consacrerons une journée sans vélo pour la visite de la citadelle de Port Louis et flaner aux abords de "La base" (ancienne base sous-marine allemande, puis française) pour y admirer quelques bateaux d'Eric Tabarly et d'autres trimarans modernes armés pour les courses en mer.

Dès le lendemain nous quittons la presqu'île de Gâvres en empruntant le réseau de transport en commun de Lorient ... si, si ! Ville portuaire, Lorient compte parmis ses transports en commun des bateaux-bus que nous empruntons pour le prix d'un simple ticket. Les correspondances sont autant d'embarquements et de débarquements. Il nous faudra en emprunter deux pour rejoindre le port de pêche de Lorient.

De là nous suivons un itinéraire vélo qui nous guide hors de la ville jusqu'à Larmor plage. Peu après Larmor plage la longue piste cyclable longeant le "boulevard de l'océan" jusqu'à Guidel plage, se fait attendre. Nous étions impatient de quitter la circulation.

Arrivée à Guidel plage notre sport favoris nous attend. Un nouveau passeur nous permet de traverser la rivière. Désormais rodé à cet exercice et connaissant bien les prix nous sommes surpris de payer un surcout de 3€ pour chaque vélo. Bon, on économise quand même la recherche d'un pont bien éloigné, et de toutes façons trop fréquenté par la circulation

De l'autre coté, changement d'ambiance net. Nous quittons le Morbihan pour entrer dans le Finistère Sud. Un simple passage de rivière et curieusement l'atmo...
5
13.7km
+62m / -71m
mise à jour : 03 sept. 2017
Le vélo sera réduit sur cette étape. Nous allons affronter d'autres difficultés. Prendre le TER avec nos vélos un vendredi après midi de fin juillet.
Pas de problème pour la délivrance des billets et le service vélo clairement indiqué sur le train. Une fois dedans c'est une autre histoire qui nous attends. Les voyageurs déjà nombreux se délestent de leurs valises au seul endroit disponible pour cela : l'espace "réservé" aux vélos. Nous nous débrouillerons tant bien que mal à les faire tenir dans le couloir. Le wagon se remplit de plus en plus et l'opération devient scabreuse. Au final tout le monde la joue débonnaire et ça se passe bien.

Arrivée à Vannes nous passons un long moment à visiter le magnifique quartier médiéval de la ville, avant de de rejoindre notre ami Stefan dans la banlieu de Vannes. Il nous hébergera pour la nuit.
Grand amateur de kayak de mer, il prend celui-ci pour se défouler après le boulot dans le golf, ou pour faire de grandes randonnées les week-end. Nous comprenons mieux et envions l'art de vivre des morbihannais !
6
33.9km
+130m / -134m
mise à jour : 03 sept. 2017
La carte nous promettait une v45 bien fléchée. Malgré nos efforts nous la perdrons un bon moment peu après Vannes, nous forçant à nous méler à une circulation tout autant désagréable que dangereuse. Oui d'accord on pourrait utiliser un GPS, mais non on en a pas, là !

Une fois retrouvée c'est un chemin bien agréable qui nous permet de fleurter avec la côte intérieure du golf du Morbihan. Ambiance maritime paisible à laquelle se mèle étonnamment pâturages ovins et bovins.
Une zone protégée, le marrais du Duer, à l'approche de Sarzeau abrite d'ailleurs un vaste près salés où le mouton est à son aise. Le promeneur attentif y observera de nombreux oiseaux. En face de ce marrais une île au nom évocateur "l'île aux oiseaux".
Nous, j'avoue qu'on était un peu pressé d'aller faire les boutiques de biscuits au Crouesty avec nos amis. Notre gourmandise nous a permis de voir les moutons mais pas les petits oiseaux.
:D

Fin du voyage à Sarzeau donc, où Benoit et Fany nous attendent. 300km tout rond. Ca n'est pas un exploit sportif, juste une plongée dans la nature entre terre et mer au rythme lent des coups de pédale et des marées. Un rythme qui berce et donne la délicieuse illusion d'être parti pendant un mois ...