A la conquête de l'Espagne
9 jours
716km
+7579m
/ -6702m

Journal de bord de la descente en tandem le long de la velodyssee, jusqu'en Espagne !
Activité :
tandem
Statut :
réalisé
Distance :
716km
DATE :
24/06/2019
Durée :
9 jours
Dénivelées :
+7579m
/ -6702m
Alti min/max :
44m/1211m
A la conquête de l'Espagne
Les étapes :
1
75.5km
+207m /
-212m
mise à jour : 24 juin 2019
Première étape au départ de Bordeaux avec un temps un poil lourd mais plus que supportable comparé aux prévisions météo sur le reste de la France...
Les Bordelais sont toujours aussi désagréables au volant, ils n'aiment pas trop partager la route! Une fois sortis de l'agglomération, traversée de longues lignes droites au milieu des pins.
Pause fort agréable au restaurant au petit temple qui propose une cuisine simple mais efficace, et avec un accueil chaleureux a la clé.
Nuit en gîte a Arès avant d'attaquer les choses sérieuses demain...
Les Bordelais sont toujours aussi désagréables au volant, ils n'aiment pas trop partager la route! Une fois sortis de l'agglomération, traversée de longues lignes droites au milieu des pins.
Pause fort agréable au restaurant au petit temple qui propose une cuisine simple mais efficace, et avec un accueil chaleureux a la clé.
Nuit en gîte a Arès avant d'attaquer les choses sérieuses demain...
2
127km
+238m /
-226m
mise à jour : 25 juin 2019
Journée dense, 130 km au compteur et une arrivée un peu tardive dans notre chambre d'hôtel.
Après avoir eu un coup de main le matin a bricoler notre remorque sur laquelle nous avons perdu une pièce, départ vers 9h30 pour le tour du bassin d'Arcachon. Trajet sans intérêt avec traversées de villes, intersections permanentes nous obligeant à arrêter le train en marche, et peu de paysages. L'arrivée sur la dune du Pyla n'est pas beaucoup plus intéressante, le long d'une route et sans vue possible du monstre de sable.
Nous avons alors poursuivi jusque Biscarrosse plage où le trajet est devenu plus intéressant, seuls entre les pins et loin de tout! Du moins, en apparence.
Pause dejeuner au 372 a Biscarrosse plage où le repas fut très copieux ! Tant mieux, car la sortie de Biscarrosse réserve une partie technique et en chantier... Pente a 10% et cohabitation avec les monstres mécaniques! Mais le cadre est magnifique. Le soleil a pointé le bout de son nez, rendant l'effort plus compliqué.
Très belle portion entre les lacs jusque Biscarrosse avant quelques portions pénibles jusque gastes où la nature reprend enfin ses droits autour des cyclistes.
Les derniers kilomètres jusque Mimizan plage ont été pénibles mais dans un cadre idyllique et récompensés par une bonne bière locale et fraîche!!
Repos avant une nouvelle belle étape qui se profile demain...
Après avoir eu un coup de main le matin a bricoler notre remorque sur laquelle nous avons perdu une pièce, départ vers 9h30 pour le tour du bassin d'Arcachon. Trajet sans intérêt avec traversées de villes, intersections permanentes nous obligeant à arrêter le train en marche, et peu de paysages. L'arrivée sur la dune du Pyla n'est pas beaucoup plus intéressante, le long d'une route et sans vue possible du monstre de sable.
Nous avons alors poursuivi jusque Biscarrosse plage où le trajet est devenu plus intéressant, seuls entre les pins et loin de tout! Du moins, en apparence.
Pause dejeuner au 372 a Biscarrosse plage où le repas fut très copieux ! Tant mieux, car la sortie de Biscarrosse réserve une partie technique et en chantier... Pente a 10% et cohabitation avec les monstres mécaniques! Mais le cadre est magnifique. Le soleil a pointé le bout de son nez, rendant l'effort plus compliqué.
Très belle portion entre les lacs jusque Biscarrosse avant quelques portions pénibles jusque gastes où la nature reprend enfin ses droits autour des cyclistes.
Les derniers kilomètres jusque Mimizan plage ont été pénibles mais dans un cadre idyllique et récompensés par une bonne bière locale et fraîche!!
Repos avant une nouvelle belle étape qui se profile demain...
3
118km
+363m /
-351m
mise à jour : 26 juin 2019
Départ matinal de Mimizan après une nuit qui ressemblait presque a un coma. Le sommeil fut néanmoins serein après la belle victoire de l'ASVEL lors d'un match 5 mémorable!
Traversée de la forêt landaise avec une veloroute très agréable et en parfait état ! Il faisait presque frais le matin malgré la canicule annoncée pour l'après midi.
Après une grosse étape mardi, le mercredi s'annonçait tout aussi musclé mais la perspective d'un jeudi de repos nous a poussé a allonger l'effort jusqu'à Anglet. Nous y sommes parvenu malgré un soleil de plomb en fin d'après midi et des pistes cyclables urbaines assez médiocres.
Une bonne nuit nous attend avant la reprise vendredi et le passage côté espagnol...
Traversée de la forêt landaise avec une veloroute très agréable et en parfait état ! Il faisait presque frais le matin malgré la canicule annoncée pour l'après midi.
Après une grosse étape mardi, le mercredi s'annonçait tout aussi musclé mais la perspective d'un jeudi de repos nous a poussé a allonger l'effort jusqu'à Anglet. Nous y sommes parvenu malgré un soleil de plomb en fin d'après midi et des pistes cyclables urbaines assez médiocres.
Une bonne nuit nous attend avant la reprise vendredi et le passage côté espagnol...
4
mise à jour : 27 juin 2019
Le programme du jour était axé sur la récupération... Et le moins que l'on puisse dire est qu'on a été a la hauteur!
Quelques heures de balades a proximité de notre logement sous une chaleur vite étouffante nous ont mené vers les halles d'anglet où les odeurs et les bons produits nous ont vite tentés... On n'a pas fait l'affront de mettre la trace GPS des 3 kms parcourus a pied.
Résultat, gros repas et sieste sur la moitié de l'après midi ! On a tenté de trouver des infos sur les veloroutes d'Espagne mais sans grand succes. On va partir demain la fleur au fusil en espérant trouver des offices de tourisme mieux renseignés que le web. L'espoir fait vivre...
Le court séjour a tout de même été l'occasion de quelques belles rencontres et discussions autour du vélo. On a même réussi a faire monter Jean-Claude dessus, a défaut d'avoir réussi a le mettre dans la piscine... Mais il a raison, le corps humain flotte mieux dans l'air que dans l'eau!
Quelques heures de balades a proximité de notre logement sous une chaleur vite étouffante nous ont mené vers les halles d'anglet où les odeurs et les bons produits nous ont vite tentés... On n'a pas fait l'affront de mettre la trace GPS des 3 kms parcourus a pied.
Résultat, gros repas et sieste sur la moitié de l'après midi ! On a tenté de trouver des infos sur les veloroutes d'Espagne mais sans grand succes. On va partir demain la fleur au fusil en espérant trouver des offices de tourisme mieux renseignés que le web. L'espoir fait vivre...
Le court séjour a tout de même été l'occasion de quelques belles rencontres et discussions autour du vélo. On a même réussi a faire monter Jean-Claude dessus, a défaut d'avoir réussi a le mettre dans la piscine... Mais il a raison, le corps humain flotte mieux dans l'air que dans l'eau!
5
63km
+307m /
-292m
mise à jour : 29 juin 2019
Probablement la plus belle journée du sejour, et la plus épique aussi...
D'abord le parcours. De loin le plus diversifié sur les paysages, des somptueuses côtes du pays basque aux contreforts des Pyrénées. La journée était parfaite, une température de 25°, pas un nuage, pas de vent... Le bonheur du cycliste, pendant que le reste de la France est soumis a rude épreuve par la canicule.
Ensuite, la planification. Fin de la velodyssee oblige, nous avons passé une bonne partie du jeudi et du vendredi a éplucher le peu d'informations que nous pouvions trouver sur les veloroutes côté espagnol. Au point même d'envisager de ne pas traverser la frontière. Mais les discussions avec Jean Claude, du haut de ses 82 anniversaires et ses multiples réalisations, nous ont convaincu de poursuivre l'aventure outre Pyrénées. Bien nous en a pris, car la veloroute le long de la Bidassoa vaut vraiment le détour.
Enfin, l'arrêt pour la nuit. La route vers Pampelune inclut un petit col routier (près de 1000 mètres d'altitude tout de même). Nous avons donc décidé de nous arrêter peu avant la côte pour concentrer nos efforts sur cette difficulté demain. Après avoir été rembarrés au téléphone par plusieurs hôtels idéalement placés sur notre itinéraire, nous avons fait confiance a Booking qui nous permettait de nous affranchir de la barrière de la langue. Nous sommes arrivés dans une vieille bâtisse tenue par un couple de septagenaires qui ne parlent pas un mot autre que l'espagnol, et qui semblaient s...
D'abord le parcours. De loin le plus diversifié sur les paysages, des somptueuses côtes du pays basque aux contreforts des Pyrénées. La journée était parfaite, une température de 25°, pas un nuage, pas de vent... Le bonheur du cycliste, pendant que le reste de la France est soumis a rude épreuve par la canicule.
Ensuite, la planification. Fin de la velodyssee oblige, nous avons passé une bonne partie du jeudi et du vendredi a éplucher le peu d'informations que nous pouvions trouver sur les veloroutes côté espagnol. Au point même d'envisager de ne pas traverser la frontière. Mais les discussions avec Jean Claude, du haut de ses 82 anniversaires et ses multiples réalisations, nous ont convaincu de poursuivre l'aventure outre Pyrénées. Bien nous en a pris, car la veloroute le long de la Bidassoa vaut vraiment le détour.
Enfin, l'arrêt pour la nuit. La route vers Pampelune inclut un petit col routier (près de 1000 mètres d'altitude tout de même). Nous avons donc décidé de nous arrêter peu avant la côte pour concentrer nos efforts sur cette difficulté demain. Après avoir été rembarrés au téléphone par plusieurs hôtels idéalement placés sur notre itinéraire, nous avons fait confiance a Booking qui nous permettait de nous affranchir de la barrière de la langue. Nous sommes arrivés dans une vieille bâtisse tenue par un couple de septagenaires qui ne parlent pas un mot autre que l'espagnol, et qui semblaient s...
6
96.5km
+4196m /
-3778m
mise à jour : 29 juin 2019
Il était dit que l'on irait de Bayonne a Pampelune, mais nous n'irons pas de Dax, jusqu'à Mont-de-Marsan. Pourtant, le pèlerinage vaut clairement le détour. Après une nuit courte et tourmentée par la peur du franchissement des Pyrénées, nous avons attaqué la route au levé du soleil, quoique la brume matinale nous empêchât de distinguer clairement son apparition.
Après 20 kms menés a bon train, arrêt dans l'auberge où nous voulions initialement dormir mais où nous avons été refusé, faute de place selon les dires de l'hôte. Sur place, l'auberge semblait bien vide. Nous avons ravalé notre fierté sur son mensonge de la veille et englouti leur copieux petit-déjeuner. Départ pour le col a 8h30 avec les jambes déjà un peu émoussées et toujours autant humidité dans l'air.
Nous arrivons vers 10h au pied de l'artesiaga. Un profil relativement abordable, 16 kms de grimpette a 5% de moyenne, et des pointes a 10%. Sauf que d'habitude, on ne traine pas la caravane du tour!! Après quelques premiers kilomètres difficiles mais bien avalés, nous sommes subjugués par le paysage et l'apparition du soleil faisant disparaître la brume matinale. Les kilomètres 5 a 10 semblent faciles tant le paysage nous régale, et les collègues espagnols, motards comme cyclistes, nous témoignent beaucoup de sympathie. Excès d'enthousiasme ou de confiance, nous passons le kilomètre 12 avec ambition et confiance. Sauf que le moteur commence à chauffer, et le soleil aussi. Les pauses se font (très - trop) régulièr...
Après 20 kms menés a bon train, arrêt dans l'auberge où nous voulions initialement dormir mais où nous avons été refusé, faute de place selon les dires de l'hôte. Sur place, l'auberge semblait bien vide. Nous avons ravalé notre fierté sur son mensonge de la veille et englouti leur copieux petit-déjeuner. Départ pour le col a 8h30 avec les jambes déjà un peu émoussées et toujours autant humidité dans l'air.
Nous arrivons vers 10h au pied de l'artesiaga. Un profil relativement abordable, 16 kms de grimpette a 5% de moyenne, et des pointes a 10%. Sauf que d'habitude, on ne traine pas la caravane du tour!! Après quelques premiers kilomètres difficiles mais bien avalés, nous sommes subjugués par le paysage et l'apparition du soleil faisant disparaître la brume matinale. Les kilomètres 5 a 10 semblent faciles tant le paysage nous régale, et les collègues espagnols, motards comme cyclistes, nous témoignent beaucoup de sympathie. Excès d'enthousiasme ou de confiance, nous passons le kilomètre 12 avec ambition et confiance. Sauf que le moteur commence à chauffer, et le soleil aussi. Les pauses se font (très - trop) régulièr...
7
51.8km
+728m /
-645m
mise à jour : 30 juin 2019
Etape plus tranquille après la grosse étape et les multiples tapas de la veille. Il existe une route qui croise régulièrement le chemin de Compostelle entre Pampelune et a priori Saint-Jacques-de-Compostelle, c'est sur cette route que nous avons passé la majorité de la journée. Elle nous rassure sur la fin du voyage car elle est presque déserte et les paysages sont magnifiques. Entre champ de blé, barres rocheuses impressionnantes et patrimoine culturel riche, comme en témoignent les quelques photos des lieux de culte sur le chemin de Compostelle.
Par contre, elle traverse des paysages de montagne rendant les étapes plutôt techniques. Les 700m de dénivelé positif de la journée, parcourus a chaque fois a la vitesse de croisière de quelques kilomètres / heure et sous un soleil de plomb, commencent a peser dans les jambes. Néanmoins, le moral est au beau fixe, surtout que la canicule prend fin demain.
Nous avons fait une (très longue) pause ce midi dans la ville d'estella où nous avons assisté à des chants de chorale sur la place ainsi que dégusté la moitié de la carte du restaurant qui a supporté notre odeur jusque 16h. Quelques kilomètres pour finir sous 40° avant d'arriver dans un petit camping niché entre les montagnes où la nuit promet d'être longue...
L'objectif est désormais fixé : arriver a Burgos d'ici mercredi, d'où nous organiserons notre retour motorisé vers la France !
Par contre, elle traverse des paysages de montagne rendant les étapes plutôt techniques. Les 700m de dénivelé positif de la journée, parcourus a chaque fois a la vitesse de croisière de quelques kilomètres / heure et sous un soleil de plomb, commencent a peser dans les jambes. Néanmoins, le moral est au beau fixe, surtout que la canicule prend fin demain.
Nous avons fait une (très longue) pause ce midi dans la ville d'estella où nous avons assisté à des chants de chorale sur la place ainsi que dégusté la moitié de la carte du restaurant qui a supporté notre odeur jusque 16h. Quelques kilomètres pour finir sous 40° avant d'arriver dans un petit camping niché entre les montagnes où la nuit promet d'être longue...
L'objectif est désormais fixé : arriver a Burgos d'ici mercredi, d'où nous organiserons notre retour motorisé vers la France !
8
101km
+850m /
-790m
mise à jour : 01 juil. 2019
Départ a la fraîche (a la tiède plutôt - 7h30) pour tenter d'aller le plus loin possible sur une journée qui s'annonçait plus fraîche, et surtout assez incertaine sur la destination. En effet, différents scénarios liés a notre capacité a retourner en France jeudi (en train si possible) ont été étudiés. Après 4h de route dans des paysages a nouveau somptueux, nous sommes arrivés a la gare de Logrono où nous avons appris que le train que nous visions n'est pas accessible aux vélos.
Cette information nous a obligé a revoir nos plans. Nous avons donc décidé d'aller manger au restaurant 15 kms plus loin de Logrono afin d'avoir un peu d'avance sur le trajet. Arrivée a 13h a l'Obrador a navarrete où nous avons englouti un "menu del dia" particulièrement bon! Le repas fut également le siège de discussions animées sur la suite du séjour, le train nous obligeant presque a arriver a notre dernière destination dès le mardi. Autant dire, mission compliquée ! La météo plus clémente de cet après-midi nous a poussé a tenter de rallier Santo Domingo de la Calzada malgré le dénivelé annoncé et les jambes endolories. Bien nous en a pris car cette portion du voyage traverse des villes bien plus ternes et parfois aux allures de villes fantômes.
La perspective d'une bonne bière fraîche et d'un verre de vin del ano nous a permis de fournir un dernier effort, salué par les coups de klaxon répétés des quelques routiers qui ont pu croiser notre embarcation circulant péniblement a 5 km/h dans les cô...
Cette information nous a obligé a revoir nos plans. Nous avons donc décidé d'aller manger au restaurant 15 kms plus loin de Logrono afin d'avoir un peu d'avance sur le trajet. Arrivée a 13h a l'Obrador a navarrete où nous avons englouti un "menu del dia" particulièrement bon! Le repas fut également le siège de discussions animées sur la suite du séjour, le train nous obligeant presque a arriver a notre dernière destination dès le mardi. Autant dire, mission compliquée ! La météo plus clémente de cet après-midi nous a poussé a tenter de rallier Santo Domingo de la Calzada malgré le dénivelé annoncé et les jambes endolories. Bien nous en a pris car cette portion du voyage traverse des villes bien plus ternes et parfois aux allures de villes fantômes.
La perspective d'une bonne bière fraîche et d'un verre de vin del ano nous a permis de fournir un dernier effort, salué par les coups de klaxon répétés des quelques routiers qui ont pu croiser notre embarcation circulant péniblement a 5 km/h dans les cô...
9
82.9km
+690m /
-408m
mise à jour : 02 juil. 2019
Voilà, c'est fini... Difficile de réaliser que le voyage se termine déjà, après une étape compliquée où les jambes commencent à être en mauvais état.
Départ a nouveau matinal dans une ambiance fraîche et humide. 30 kms de traversée de paysages mêlant agriculture et industrie. Une partie reculée de l'Espagne qui a dû être prospère au temps où travailler la terre était une activité rentable.
Le petit-déjeuner léger se fait vite sentir et l'humeur est un peu sèche. Heureusement nous tombons par chance sur une petite auberge a Belorado où on se régale de tapas a 10h30... Après 30 minutes de gloutonnerie, on repart avec la ferme intention de rallier Burgos au plus vite.
Nous décidons de reprendre le chemin de Compostelle, certes moins facile a pratiquer en vélo mais plus agréable que la route, notamment pour les paysages. Bien nous en a pris car les rencontres ont été au rendez-vous, notamment l'âne Zebulon qui était avec ses propriétaires sur notre chemin après être parti de Picardie début avril. Nous sommes de petits joueurs.
Les dernières montées sont escarpées et assez techniques, nous sommes obligés d'en monter plusieurs a pied.
Vers 14h le soleil pointe le bout de son nez, tout comme la ville de Burgos. On pousse pour arriver et après avoir traversé une zone industrielle assez peu intéressante, nous arrivons a la gare pour préparer notre retour.
La fatigue se fait sentir sur les tous derniers kilomètres et quelques tensions apparaissent. Elles sont bien vite dissipées aut...
Départ a nouveau matinal dans une ambiance fraîche et humide. 30 kms de traversée de paysages mêlant agriculture et industrie. Une partie reculée de l'Espagne qui a dû être prospère au temps où travailler la terre était une activité rentable.
Le petit-déjeuner léger se fait vite sentir et l'humeur est un peu sèche. Heureusement nous tombons par chance sur une petite auberge a Belorado où on se régale de tapas a 10h30... Après 30 minutes de gloutonnerie, on repart avec la ferme intention de rallier Burgos au plus vite.
Nous décidons de reprendre le chemin de Compostelle, certes moins facile a pratiquer en vélo mais plus agréable que la route, notamment pour les paysages. Bien nous en a pris car les rencontres ont été au rendez-vous, notamment l'âne Zebulon qui était avec ses propriétaires sur notre chemin après être parti de Picardie début avril. Nous sommes de petits joueurs.
Les dernières montées sont escarpées et assez techniques, nous sommes obligés d'en monter plusieurs a pied.
Vers 14h le soleil pointe le bout de son nez, tout comme la ville de Burgos. On pousse pour arriver et après avoir traversé une zone industrielle assez peu intéressante, nous arrivons a la gare pour préparer notre retour.
La fatigue se fait sentir sur les tous derniers kilomètres et quelques tensions apparaissent. Elles sont bien vite dissipées aut...