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Randonner en planche à voile

par Quentin Routhiaud
19 sept.
mis à jour 30 sept.
118 lecteurs

Un rêve de longue date enfin réalisé ; Quentin allie sa passion de la voile sportive avec une vie en mer à travers l’itinérance en bivouac ! Sensations garanties. Il nous raconte ses aventures sur les côtes bretonnes et normandes, sa préparation minutieuse, les enjeux de sécurité et ses astuces pour exploiter au mieux son matériel.

Physique fascinante ! Équilibre parfait des couples de forces opposées. Ancré dans les footstraps et soutenu par le harnais, le corps n’est plus soumis à l’effort, me laissant libre de contempler l’horizon. Plaisir pur et harmonie totale avec le vent et l’océan.
Physique fascinante ! Équilibre parfait des couples de forces opposées. Ancré dans les footstraps et soutenu par le harnais, le corps n’est plus soumis à l’effort, me laissant libre de contempler l’horizon. Plaisir pur et harmonie totale avec le vent et l’océan.

Je pratique la planche à voile depuis l’âge de 10 ans et me souviens encore de mes débuts sur un étang au sud de Rennes, notamment de la chaleur de la vase sur les pieds en hiver. Naviguer à la voile a toujours été une passion qu’aujourd’hui je partage en tant que moniteur chaque été. Petit à petit est venue l’envie d’explorer une autre façon de pratiquer mon sport, et l’idée d’une randonnée itinérante en planche à voile me trottait dans la tête depuis un moment. Mon projet était de partir en voyage, en opposition totale avec les sessions de navigation classiques où le retour doit toujours être anticipé, sans avoir à gréer et dégréer chaque jour, découvrir la côte avec un moyen de transport léger et décarboné, prouver qu’une façon de voyager engagée et sportive est possible, expérimenter un mode de vie en rupture avec le quotidien, suffisamment longtemps pour mesurer le changement.
J’ai d’abord réalisé un tour de Bretagne d’Angers au Mont-Saint-Michel en été 2022 (700 km en 28 jours) qui m’a donné envie de poursuivre l’été suivant en allant le plus au nord-est possible sans limite prédéfinie. Malheureusement, les mauvaises conditions météo ont coupé court à l’aventure qui s’est transformée en un « simple » Caen-Dieppe (150 km et 17 jours).

... et la suite ?