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Pourquoi des seaux ?
Passer de l’autostop en sac à dos au voyage à vélo, c’est un peu comme déménager du studio au F3. La capacité des bagages est multipliée par deux, ce qui nous permet de transporter davantage : de la nourriture, du bon café, un réchaud, des outils pour les vélos ainsi que du matériel de camping plus confortable. Nous avons aussi fait le choix de garder nos deux sacs à dos de randonnée pour pouvoir les utiliser si l’envie de voyager quelques jours à pied nous prenait. Il fallait alors trouver une solution pour caler tout ce matériel supplémentaire sur les vélos. Ayant déjà dépensé une coquette somme pour de solides vélos neufs, nous nous sommes mis en quête d’alternatives aux traditionnelles sacoches étanches de cyclovoyage, dont la paire ne se dégote que difficilement en dessous d’une centaine d’euros. Il nous fallait quelque chose d’économique et de solide pour les milliers de kilomètres qui nous attendaient.
Pourquoi des seaux ?
Passer de l’autostop en sac à dos au voyage à vélo, c’est un peu comme déménager du studio au F3. La capacité des bagages est multipliée par deux, ce qui nous permet de transporter davantage : de la nourriture, du bon café, un réchaud, des outils pour les vélos ainsi que du matériel de camping plus confortable. Nous avons aussi fait le choix de garder nos deux sacs à dos de randonnée pour pouvoir les utiliser si l’envie de voyager quelques jours à pied nous prenait. Il fallait alors trouver une solution pour caler tout ce matériel supplémentaire sur les vélos. Ayant déjà dépensé une coquette somme pour de solides vélos neufs, nous nous sommes mis en quête d’alternatives aux traditionnelles sacoches étanches de cyclovoyage, dont la paire ne se dégote que difficilement en dessous d’une centaine d’euros. Il nous fallait quelque chose d’économique et de solide pour les milliers de kilomètres qui nous attendaient.
En surfant sur internet, nous sommes tombés sur des photos de seaux en plastique carrés recyclés en guise de sacoches de vélo, de simples crochets en métal permettant de les attacher au porte-bagages. Nous avons trouvé l’idée tout simplement géniale. Afin d’obtenir un matériau solide de bonne qualité, nous avons commandé six seaux carrés à couvercle auprès d’un magasin de bricolage local (malaisien donc) en ligne. 5€ la pièce, nous étions dans les clous ! Pour le reste, tout a été confectionné avec des matériaux de récup’, des déchets souvent, glanés ici et là et revalorisés par nos soins.
Le système de fixation
Afin d’éviter de percer les seaux, comme dans les exemples que nous avions aperçus sur internet, et ainsi garantir leur solidité et étanchéité, nous avons réfléchi à un autre système d’attache au porte-bagages. Nos seaux sont empilables (base plus étroite que le haut) ce qui nous permet de les fixer à l’aide de cordes nouées de part et d’autre des barres métalliques qui accueillent généralement les sacoches. La corde doit être inextensible pour éviter qu’elle ne s’allonge lorsqu’elle est mouillée. Nous avons opté pour du câble électrique gainé de tissu (type cordon de fer à repasser). Une fois bien ajustée, elle reste à son poste, plus besoin d’y toucher, le seau va et vient en son sein. Pour ce faire, la longueur de la boucle nouée au porte-bagages doit être comprise entre le périmètre de la base et celui du haut du seau de manière que celui-ci vienne se plaquer naturellement contre le porte-bagages lorsque nous le passons dans la boucle.
Quand bien même ce système d’attache pourrait amplement suffire pour une pratique sur route, nous avons préféré ajouter une deuxième corde, élastique celle-ci (type tendeur) et fixée de haut en bas, pour plaquer le seau au porte-bagages et le garder bien en place même sur les chemins rocailleux et les nids-de-poule, ce qui nous a bien servis en Nouvelle-Zélande et en Australie notamment.
À la longue, les frottements répétés entre le plastique et le métal peuvent endommager les seaux. Nous avons donc enroulé les parties concernées du porte-bagages avec des durites d’essence du même diamètre (un morceau de tuyau d’arrosage pourrait aussi faire l’affaire) et recouvert les points de contact côté seaux avec de vieilles chambres à air.
Béquilles maison
Avec les béquilles centrale fixes de Decathlon que l’on avait au départ, les vélos tombaient souvent (les cadres en gardent les stigmates). Nous les avons remplacées par un vieux tube de PVC (pour Margot) et une branche d’arbre (pour Louis) : simplissime, amovible, efficace. En effet, en plaçant le point d’appui de la béquille bien plus haut, on gagne énormément en stabilité, surtout lorsque le vélo est chargé et lourd. Idéal dans les zones désertiques où il n’y a rien contre quoi le poser. Pour plus de stabilité, nous avons aussi fixé un morceau de branche au porte-bagages, auquel vient s’emboîter le tube de PVC. Pour que ce système de béquille fonctionne, il faut toutefois engager le frein avant à l’aide d’un élastique ou d’un bout de corde. Et en route, nous les fixons le long de la barre supérieure du cadre (comme des skis, certains se reconnaîtront), à l’aide d’un petit fourreau en PVC recyclé attaché sous le porte-bagages grâce à des colliers de serrage en plastique (Zip Tie Serflex).