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Philosophie du voyage nature 10

Ouverture sur le monde : pollutions vs tolérance et compréhension

Olivier - 05 janv. 2008
2251 messages
Voyager et relater des voyages...

Des effets négatifs
-Pollution physique (CO2, autres composés polluants dus aux transport)
-Pollution culturelle (introduction de nos valeurs dans des systèmes différents)
-Générer des envie chez ceux qui ne sont pas encore partis en voyage et donc pollutions en cascade.
-...


Des effets positifs
- Le monde est vu de manière moins opaque.
- L'étranger, la différence, font moins peur lorsqu'on l'expérimente.
- L'échange fait partie du monde depuis fort longtemps et moins il y a d'échange entre 2 pays et plus il y a de guerre (ou de risque de guerre).
- Montrer de l'Occidental aux non-Occidentaux autre chose que ce qu'ils peuvent voir dans les médias (il y a du + et du - là-dedans, car le tourisme de masse, où les Occidentaux sont parqués dans des espèces de centres pratiquement fermés avec une vie complètement décalée par rapport à la vie locale, ne doit pas donner une très bonne image aux locaux. En revanche un Occidental qui se balade à vélo, avec des besoins bien plus limités, plus proche de la vie des locaux, qui les rencontre, qui est "fragile" (pas protégé dans une enceinte ou derrière les vitres fumées d'un 4x4) montre autre chose de l'Occident.) Cela évite, dans les 2 camps, les stigmatisations, les raccourcis, les craintes, les fantasmes... Cela peut aider à briser quelques miroirs aux alouettes aux effets dramatiques...
-évite que chacun, chaque pays, ne se referme sur lui-même.
-...

Voici une brève introduction, on peut discuter longtemps de chacun de ces points et d'autres sont à aborder.
A vous de jouer ;)

bernardfrippiat - 05 janv. 2008
61 messages
Houlàlà, oui, un débat qui peut durer des siècles et des siècles ! (amen)

Montrer autre chose aux non-occidentaux de l'occidental que ce qu'ils peuvent voir dans les médias

Oui et non. Je voudrais à ce propos vous mettre un lien que je trouve plein d'humour et de dérision, et qui dit que même à vélo ou sac au dos, un occidental restera toujours un occidental pour les non-occidentaux : "PENSEES DE HAUTE VOLEE SUR LE VELO-VOYAGE" :D

pierre83 - 06 janv. 2008
152 messages
Olivier :
Voyager et relater des voyages...

Des effets négatifs
-...
Des effets positifs
...
- Montrer de l'Occidental aux non-Occidentaux autre chose que ce qu'ils peuvent voir dans les médias (il y a du + et du - là-dedans, car le tourisme de masse, où les Occidentaux sont parqués dans des espèces de centres pratiquement fermés avec une vie complètement décalée par rapport à la vie locale, ne doit pas donner une très bonne image aux locaux. En revanche un Occidental qui se balade à vélo, avec des besoins bien plus limités, plus proche de la vie des locaux, qui les rencontre, qui est "fragile" (pas protégé dans une enceinte ou derrière les vitres fumées d'un 4x4) montre autre chose de l'Occident.) Cela évite, dans les 2 camps, les stigmatisations, les raccourcis, les craintes, les fantasmes... Cela peut aider à briser quelques miroirs aux alouettes aux effets dramatiques...
-évite que chacun, chaque pays, ne se referme sur lui-même.
-...
Voici une brève introduction, on peut discuter longtemps de chacun de ces points et d'autres sont à aborder.
A vous de jouer ;)

J'aime bien ton opposition entre les "occidentaux parqués" et les habitants des pays visités, dans laquelle s'inscrit une démarche de type "club med" et à présent dans ce sillage l'ensemble des grands tours opérators. Car s'il y a 15ans j'aimais bien le style "vols secs et première nuit sur place" réservé ou séjour en hôtel moyen de gamme + petit dej type Nouvelles frontières pour ne pas les citer (je n'ai pas d'action : ça n'existe plus) .
présent, force est de constater que les formules "all inclusive" qui tendent à te faire passer, sous prétexte d'économie, par un prestataire qui a le monopole de tes repas, comme de ton "apero" ou de ton "gouter" ... sans parler des" excursions". Difficile donc de voyager en "assurant " un minimum de prestation tout en rencontrant et en faisant travailler une économie locale, indépendante (je serais tenté de dire laborieuse, mais l'allusion au travail étant si mal perçu dans nos sociétés occidentales depuis qu'elles sont très développées que je ne ferai que l'évoquer)... non inféodée à de puissants groupes
A l'inverse, depuis quelques années je cotoie un certain monde du kayak de randonnée ou à l'inverse le but est de voyager dans une philosophie de retour à la nature, où "l'autonomie" est sacralisée. Je ne vois pas d'inconvénient à ce qu'on joue aux indiens le long de nos côtes en grande partie bétonnées et c'est un exercice auquel je me livre très volontiers pour de courtes périodes hors saison. En revanche j'ai du mal à comprendre qu'on puisse s'en enorgueillir.
De plus il m'arrive de voyager en kayak hors de ma région en Occident et je m'arrête volontiers manger dans une gargotte de bord de plage ou boire un café dans un troquet et passer quelques nuits en début ou en fin de voyage dans une pension ou un hôtel.
Non seulement je prends un réel plaisir à rencontrer les gens du coin , à consommer (encore un "gros mot " ?) localement plutôt que dépenser dans la Rollex du coupe-vent ou la Rolls des kayaks, mais en plus j'aurai honte de ne laisser sur les rivages de mes hôtes d'un temps plutôt que sourires, rencontres et quelques euros, de seuls excréments , même "pondus" selon telle ou telle bible ou tel ou tel mode d'emploi "tendance" et une vision d'apparat hi tech du parfait aventurier
Autrement dit le touriste parqué dans "palace dorée ou plutôt plaqué or" et le randonneur radical enfermé dans son fantasme et sa misanthropie - sous couvert de retour à la nature - ne sont pas si différents l'un de l'autre pour moi et j'en ai peur car c'est plus grave, pour l'affect des habitants des pays qu'ils traversent :huh:

Claude41 - 06 janv. 2008
183 messages
J'ai effectué -il y a déjà quelques années- une descente du Cher en canoë de Montluçon à Vierzon en solitaire. J'étais autonome , mais j'ai toujours préféré les campings du bord de rivière , une seule étape était un peu longue . J'ai aussi fréquenté quelques petits restaurants des bords du Cher. Dans le village situé au centre géographique de la France , j'ai dégusté une délicieuse friture du Cher (que des pêcheurs du coin devaitent troquer contre une chopine) avec une fromagée bien crémeuse , le tout servi sur la terrasse naturellement ombragée avec vue sur la rivière. J'y avais fait la connaissnce d'un couple qui venait de Suisse une fois par an en WE , uniquement pour cette dégustation et l'accueil des patrons de l'hotel-restaurant !!. Ce petit restaurant n'existe plus , une qualité de vie qui disparait ... cette année j'ai l'intention de recommencer la descente : il ne me restera la solution du sausisson-camembert sans contact local ... les pêcheurs sont de plus en plus rares .

JiPé - 08 févr. 2008
13 messages
bernardfrippiat :
Houlàlà, oui, un débat qui peut durer des siècles et des siècles ! (amen)

Montrer autre chose aux non-occidentaux de l'occidental que ce qu'ils peuvent voir dans les médias

Oui et non. Je voudrais à ce propos vous mettre un lien que je trouve plein d'humour et de dérision, et qui dit que même à vélo ou sac au dos, un occidental restera toujours un occidental pour les non-occidentaux : "PENSEES DE HAUTE VOLEE SUR LE VELO-VOYAGE" :D

Salut !
J'ai lu ton lien et je suis tout à fait d'accord avec ce qui y est dit !
Une petite "précision" ou anecdote sur le point qui aborde la différence de jugement des autochtones étrangers concernant celui qui passe et celui qui s'installe :
Tu n'as pas besoin d'aller loin pour constater cela ! Rien qu'en France si tu es Parisien (par exemple), que tu vas en vacances dépenser ton fric en Province (je dis pas que les Parisiens sont plus riches que les autres, c'est une hypothèse de travail !), tu verras que tu es bien accueilli (relativement, dans ton dos tu entends : "Parigot-tête de veau , doryphore, ..." et j'en passe !).
Mais si tu en as marre de ta vie de con dans une grande ville et que tu veux en changer, ou bien si tu veux passer ta retraite ailleurs que chez des malades du boulot, essaie donc de t'installer et tu vas voir ! ...
Je le vis au quotidien et je t'explique pas dans le détail ... On est toujours l'étranger de quelqu'un ! Je vous en laisse la mauvaise surprise pour si vous avez l'occasion d'essayer ! ... :siffle:

Maintenant, pour en revenir au fil du sujet, il est vrai que très souvent les touristes sont des dégueulasses qui balancent leur m**** n'importe où ! Genre "J'apporte du fric, eux ils z'ont qu'à nettoyer, ça créera des emplois !" (ou tout simplement par insouciance !)
Tant qu'il y aura des c*ns de bénévoles pour ramasser la crasse des pollueurs, je vois pas pourquoi ces derniers se gêneraient !
Je suis pas pour la répression sous couvert de prévention comme elle est pratiquée sur les routes car ce n'est qu'un prétexte à nous piquer du fric, mais dans le cas de la pollution, je dis : "POLLUEUR ? PAYEUR !"

pierre83 - 08 févr. 2008
152 messages
Peaudours :
... "Parigot-tête de veau , doryphore, ..." l ... On est toujours l'étranger de quelqu'un ! Je vous en laisse la mauvaise surprise pour si vous avez l'occasion d'essayer ! ... :siffle: "

Peau d'ours et tête de veau c'est plus étranger de quelqu'un ! cela devient carrément mutant ou extra-terrestre ! :siffle:
Plus qu'une question de relation "autochtones/ nouveaux venus" ne crois tu pas qu'il y a une relation souvent "groupe majoritaire / minorité" ou "clan / individu".
En Provence par exemple, les autochtones trop accueillants sont à présent minoritaire et parfois méprisés par les "jeunes retraités" venus sous le soleil, alors qu'en corse la population locale semble bien mieux respecté par ces mêmes "têtes de veaux" et autres "peaux de vaches" :p . Si tu préfères on peut faire un parallèle avec les indiens d'Amérique ;)
P S J'ai cru à vous lire avec Philou qu'il était possible de recourir parfois au second degré et à un brin d'humour : si ce n'est pas le cas et que l'ostracisme est de règle comme sur d'autres forums, je tiens par avance à vous prier de m'en excuser bien entendu

JiPé - 08 févr. 2008
13 messages
Tu as raison et je souri à ta réaction ! (Que dis-je ! Mort de rire pour l'allusion à la discussion sur les Amérindiens en d'autres lieux)
Mais j'ai remarqué (ceci dit ils ont leurs raisons) qu'en Cévennes par exemple, on gueule contre les "Parigots" (ce qui inclut pas forcément des gens de la région parisienne, puisque pour les "autochtones" que je connais : "au dessus de Bagnols s/Sèze tu es Parisien"!) qui veulent s'installer, mais pas contre les Anglais et Hollandais qui viennent le c*l cousu d'or et bordé d'argent comme dirait "Tonton Christobal" !
J'admets par ailleurs qu'une majorité non pas de "Parigots", mais je dirais "d'habitants des grandes villes", se conduisent comme des gougnafiers !
Sinon ton raisonnement majorité /vs/ minorité est très réaliste et on peut tenir ce raisonnement partout et dans tous les sens : Dans les banlieues défavorisée, dans les quartiers chics, dans les villes, la campagne, la province ...
Moi, j'm'en fous, je préfère faire partie d'une minorité qui gueule que d'une majorité de moutons ! LOL ! :paf:
(Mais bon ! On vire HS là !)

naoned - 29 févr. 2008
9 messages
Oui Olivier, de tous temps, et sans me tromper de beaucoup depuis que l'homme est descendu de son arbre, il a eu le besoin de se déplacer, d'étendre son horizon. Probablement la faim a dicté ses déplacements, puis à mesure que le cerveau s'est développé, le désir d'étendre son territoire, de voir ce qu'il y a de l'autre côté de la colline, de savoir si d'autres comme lui vivaient au delà a fait le reste. Cela a eu autant de positif que de négatif, donc cela s'annule. En fait, nous les voyageurs répondons à un appel ancestral. Oui le tourisme en masse détruit. Non, le voyage tel que nous le comprenons tous ici sur ce forum est positif. Sommes nous mieux que les autres. Non, loin de là, mais nous sommes tous motivés par la même passion : celle de découvrir, de connaitre. Nous ne sommes pas les conquistadores ou même les pionniers, nous sommes les explorateurs, trappeurs, hommes des bois. Nous sommes des observateurs. Nous n'imposons pas nos idées, nos préjugés, nous respectons. Du moins c'est ce que je veux croire, c'est mon motto de voyageuse et après 27 ans de cette vie, j'en ai vu de toutes sortes.....Nous sommes des marginaux par nos idées, nos désirs de voyager, de par la façon dont nous abordons le voyage. Restons des marginaux, gardons les idéaux de notre petit domaine bien vivant.

michelg - 30 mars 2009
70 messages
Je fais remonter ce fil pour réagir à propos de "pollution culturelle". C'est une question difficile, après tout, toutes les rencontres entre peuples ( en même entre individus ) ont toujours été jusqu'à un certain point des pollutions culturelles, le tout serait que la pollution apportée soit de bonne qualité.
Mais ce que je voulais dire surtout;
je me souviens d'un livre à propos d'une chamane guérisseuse, quelque part en amérique du sud ou centre, je ne me souviens plus du titre du bouquin. Cette dame soignait ou au moins diagnostiquait, entre autre en ingérant des champignons de type psylocybine. Je me souviens qu'elle expliquait que les champignons allaient par paire, mâle et femelle, et qu'il fallait vraiment être ignare ou imbécile pour que ça ne saute pas aux yeux.
Or justement, disait-elle, il a eu soudain tout un tas de touristes complètement fous qui, après avoir lu Castaneda ( les premiers volumes ), avaient déferlé dans la région et se bouffaient des champignons à qi mieux mieux, sans aucun respect pour eux ( = pour les champignons ).

Et c'était une catastrophe, parce que un jour, la vieille dame a eu recours aux champignons pour soigner quelqu'un et malheureusement il s'est passé ce truc incroyable: elle n'a rien compris à ce que lui disaient les champignons, parce que CEUX-CI LUI ONT PARLé EN ANGLAIS ... - et elle ne parlait pas anglais.

Je raconte ça parce que ça va très loin, ce truc, je trouve... Comment est-ce qu'on peux avoir la moindre idée de l'impact de nos actes sur une organisation mentale et un rapport au monde complètement différent du n^tre ?

Je trouve cette histoire incroyable, je n'en tire pas de morale, si ce n'est qu'on n'est jamais assez prudent, assez discret dans notre présence au monde ( ? ). ( Enfin, même ça, je ne suis pas sur de le savoir. Bon, j'aimerais bien savoir si les chamanes ont réappris à comprendre la langue des couples de champignons, ou bien si c'est mort...

michel

Askelon - 31 mars 2009
24 messages
Peu de rapport, mais cela me fait penser à ce que me racontait il y a un an mon père de retour du Gabon où il a travaillé quelques mois.

Il était effaré en voyant la masse inconsidérable d'ordures qu'on trouve absolument partout à Libreville ; pour en avoir discuté avec des collègue de travail, il a compris. Déjà là-bas il n'y a pas de ramassage régulier des ordures, les éboueurs semblent vouloir passer quand ils le veulent. Et surtout, les gens n'ont pas du tout notre culture en matière de "préservation de la planète".

L'homme avec qui mon père travaillait avait 7 personnes à nourrir, et gagnait environ 15 fois moins d'argent que mon père ; son argent, il l'utilisait pour manger et faire vivre sa famille. Chaque jour, il pense aux repas de la journée, et ne cherche pas à voir plus loin, rien ne lui dit que demain, il aura toujours son travail, ou qu'il ne se sera pas fait dérober sa paie dans la rue. Il sait bien qu'il ne faut pas jeter un emballage plastique à la mer, qu'au fond ce n'est pas bien. Mais pour lui, qu'est-ce que ça change ? tout le monde le fait, et il a bien d'autres préoccupations dans l'immédiat. Lui parler de ce que ses actions pourront entrainer dans plusieurs décennies, cela ne veut absolument rien dire, ça ne le concerne pas : lui il sera probablement mort, et rien ne lui dit que ses enfants seront toujours vivants. Les plastiques qu'il jette à la mer finissent dans l'océan Pacifique et empoisonnent des milliers d'animaux ? il ne sait même pas ce que c'est, l'océan Pacifique ... et puis au passage, si on veut qu'il balance ses emballages, pourquoi on les lui donne ? il n'a jamais demandé à Coca-Cola de venir vendre des canettes de soda, ou à Macdo de venir vendre des hamburgers ...

C'est ce qui a profondément bouleversé mon père, et qui l'a réellement changé : on ne peut pas "éduquer" les gens dans les pays de ce type, simplement parce que les gens ne peuvent pas comprendre ce que l'on veut leur apprendre. Leur mode de vie est si radicalement différent du notre que ce que nous leur disons n'a pas de sens. Pourquoi se préoccuper de ce qui n'arrivera peut-être jamais et qu'en tout cas nous ne verrons sans doute pas ?

A force d'explication, mon père à finalement fait comprendre à son collègue (au passage en lui montrant une carte du monde, qu'il n'avais jamais vu) ; que lui a-t-il répondu ? que finalement, les déchets qu'il rejette, ils viennent des USA, et ils y retournent par voix naturel. Pour c'était tout au plus un simple retour des choses ...


Moralité : n'essayons pas d'éduquer la planète : agissons. Une grosse part de la pollution des mers vient des pays du Tier-Monde qui s'en serve comme décharge (mais ne sont pas les seuls évidemment) ; la différence est que chez nous, les gens qui jettent tout et n'importe quoi en son conscient, tandis que là-bas, les gens nous mettent la vérité sous les yeux : si nous ne leur envoyons pas tous ces déchets, ils ne les jetteraient pas ...

kajack - 31 mars 2009
74 messages
askelton:

attention à ton discours, il y a une erreur importante (selon moi):

tu dis: "C'est ce qui a profondément bouleversé mon père, et qui l'a réellement changé : on ne peut pas "éduquer" les gens dans les pays de ce type, simplement parce que les gens ne peuvent pas comprendre ce que l'on veut leur apprendre. Leur mode de vie est si radicalement différent du notre que ce que nous leur disons n'a pas de sens. Pourquoi se préoccuper de ce qui n'arrivera peut-être jamais et qu'en tout cas nous ne verrons sans doute pas ?"

je crois plutôt qu'on presente mal ce qu'on veut leur dire.
j'ai travaillé la plus grande partie de ma vie professionnelle avec une agence de cooperation et je me souviens avoir vu une brochure qui comparait ce que l' expert voulait exprimer dans un dessin avec ce que le "local" comprenait par ce même dessin. edifiant! par exemple "un tronc d'arbre" était interpreté comme "une route"!!! et ainsi de suite.
ce n'est qu'une illustration de ce que j'essaie d'expliquer;

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