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Protections périodiques féminines réutilisables pour le voyage

par Céline dans Technique 03 mai 2008 mis à jour 27 janv. 2014 15326 lecteurs Soyez le premier à commenter
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Lorsque l’on part en voyage nature sans moyen motorisé, on est souvent limité par le poids et le volume des affaires. Par ailleurs la gestion des déchets peut également être un problème.
Pas toujours aisé donc pour les femmes de transporter et gérer ses protections périodiques. Nous avons testé 2 types de protections non jetables, pratiques, confortables, efficaces, naturelles et peu onéreuses, qui conviennent au voyage mais aussi à la vie courante.

 

Le Keeper (coupelle)

Il s’agit d’une petite coupe en caoutchouc (une version existe aussi en silicone pour les femmes allergiques au latex) qui se porte comme un tampon et qui recueille les pertes (jusqu’à 30g de fluide, ce qui est supérieur aux tampons jetables ; sachant que les écoulements journaliers moyens se situent entre 60 et 90g). On la retire régulièrement pour la vider et la rincer. Il est possible de la porter 12 heures d’affilée, donc aussi la nuit.
Moyennant un petit apprentissage initial aisé, nous avons trouvé le Keeper facile à utiliser, confortable (on ne le sent pas) et efficace. À noter qu’un protège-slip peut parfois s’avérer utile, en fonction de la fluidité des pertes et de la façon dont on a positionné le Keeper.
Le Keeper mesure 4,5cm de diamètre et 7 à 9cm de long (5cm de coupelle plus 2 à 4cm de « tige » pour le retrait) et pèse 15 grammes (plus 13g de petit sachet de stockage en tissu), pratique donc à transporter en voyage. Il coûte 35€ environ.

 

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Éponge de mer

Il s’agit d’une petite éponge de mer naturelle (que, apparemment, des femmes utilisent déjà depuis l’antiquité) que l’on met et porte comme un tampon. On la retire régulièrement (même fréquence qu’un tampon) pour la rincer.
De même que pour le Keeper, un petit apprentissage initial est nécessaire (positionnement, degré d’humidification et d’essorage de l’éponge avant insertion) afin d’optimiser l’efficacité. Ensuite, c’est très confortable (on ne la sent pas). Par rapport au Keeper :
- nous avons noté des fuites occasionnelles plus fréquentes (il faut bien apprendre à s’en servir pour les minimiser),
- il faut la retirer plus souvent pour rinçage,
- le rinçage et nettoyage en fin de cycle sont légèrement plus contraignants
- il faut changer d’éponge tous les 6 à 9 mois environ.
À noter que la coupelle comme l’éponge (légèrement humidifiée) n’assèchent pas la muqueuse vaginale (comme peuvent le faire les tampons très absorbants).
L’éponge mesure 6,5x5cm env. et pèse 2 grammes (plus 13g de petit sachet de stockage en tissu). Elle coûte 5€ environ (plus 3€ de sachet en coton bio).

L’aspect écologique de ces 2 produits ne réside pas seulement dans la non-jetabilité (le Keeper est garanti 10 ans ! L’éponge se change tous les 6-9 mois) mais aussi dans le matériau de fabrication qui n’inclue pas (comme c’est souvent le cas pour les serviettes et tampons) de processus ou produits polluants ou nocifs. Ces protections respectent l’équilibre vaginal, ne provoquent pas d’irritations, ne contiennent pas de produits chimiques (parfums par exemple).

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Ces protections sont commercialisées en France par l’association Acte Santé (qui a pour ambition d’apporter un bien être naturel pour toute la famille, en proposant des alternatives à différents produits ; avec un souci de respect de l’environnement et de développement durable).
 

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