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A pressed man - CAP vers l'EST - Sans retour prévu

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Par ima
mis à jour 30 May 2020
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A pressed man - CAP vers l'EST - Sans retour prévu

Section 7

updated : 30 May 2020


Deuil, argent/temps, émotion, maîtrise/ lâcher prise...


Je pensais avoir accepté la perte du vélo/matos car je n'ai pas essayé de fuir la situation, de cherher en vain, d'aller à la police... d'espérer... rien de tout ça. Pas de case déni et pas de ressentiement/ colère. Ce qui, celon moi, étaient les signaux d'une acceptation. Aucune tristesse, une recherche d'adaptation instantané et qui à duré dans le temps.

Mais ce n'est finalement pas aussi simple. Ce n'est pas parce que l'on entre pas dans le déni de la perte et que l'on ne ressent pas de colère que l'acceptation est faite... Car c'est uniquement 2 étapes du deuil sur les 5.

Vient ensuite le marchandage. Ça conciste a faite des négociations avec soi-même afin de trouver des compensations au manque ressenti. 

Puis la dépression. C'est un mot qui peut paraître fort mais celui-ci a de nombreuses intensitées. Phase la plus longue du processus qui peut se prolonger plusieurs mois ou années. Caractérisée par une tristesse, parfois des angoisses et une énergie basse. Sentiments de culpabilité et remises en question permanentes. Ressassement des causes du deuil.

Vien ensuite la vrais acceptation, la dernière étape du deuil. C’est une phase de reconstruction où la personne endeuillée se résigne et commence à comprendre et à accepter la réalité de la perte. C’est la phase pendant laquelle la vie va reprendre son cours. La personne endeuillée retrouve progressivement son énergie et l’ensemble de ses capacités psychiques et psychologiques et parvient à organiser sa vie en fonction de la perte.

J'ai voulu la faire très rapidement cette dernière étape. Ce qui m'a tenu dans l'étape précédente, c'est le fait de se rendre compte que c'est ce mode là que je veux vraiment. Vélo et bivouac. J'ai voulu en profiter pour changer de mode, tester... mais non. Faut se rendre à l'evidence, aucun marchandage possible, c'est bien ce mode de vie que je désire. Et le fait de plus pouvoir car je n'ai plus rien, ça fait ressasser... penser a des parties de son matos... Tellement grand que ça peut durer...

Donc va falloir se reéquiper, puis je ferais le deuil un par un.

Oui, je veux ça. Car la liberté que ça procure, le rapport à l'argent diminué, le contact avec la nature, l'implication, le rapport aux autres 1000x plus saint. Y a pas à chier, je veux ça. Après avoir tester le sac à dos, stop, bus, moto.. c'est le vélo qui représente tout ce que je veux. J'avais bien choisi.

Donc forcément, ça fait mal aux fesses. 6 mois de préparations... Mais je vais en profiter pour moins me charger.

A (re)moi l'alternatif !!

Entre gagner de l'argent et essayer d'en dépenser le moins possible en utilisant mon petit cerveau et tous ce qui a aux alentours. C'est les dépenses reduites qui font mon bonheur, ma fierté personnelle. Qui aurait cru que l'auto contrainte puisse épanouir et rendre heureux à ce point ? Mais attention, je parle bien d'auto contrainte. Jouer les pauvres et être pauvre doit sans aucun doute changer la donne. Ça reste une vue de l'esprit en fonction de notre normalité, nos croyances de base et du moment...

Dans le premier cas, c'est avoir de l'argent et trouver un équilibre de dépense pour ne pas devenir pauvre rapidement. Ça diminu le stress, ça favorise l'alternative donc l'utilisation de son intelligence. Ça reste un choix, un mode de vie réelement choisi. Dans le second cas c'est subi. Une obligation. Ça ne doit pas être le même charme...

En revanche, bcp de pauvres avec un peu d'argent et beaucoup trop de dépenses (d'ou le "pauvre") pourraient devenir riche et donc libre sur le plan financier en pensant de cette manière. Des milliers d'alternatives, d'équilibre sont évidemment possible. Il y a qu'à tester et ajuster. Ratio "temps/ argent". Summum de la richesse financière à mes yeux. Si le facteur temps est mis à la trappe et n'est pas sciemment choisi. Qu'il est subi, dominé par son ego, sa cupidité ou bien par son corps/hormone. Même avec 1 milliard sur son compte, je ne perçois pas cette personne comme riche. Ni même libre car dominé. Dominer par soi même ou les autres, c'est le même constat. On est esclave.

Donc, la question fondamentale à mes yeux : combien d'entrée et combien de dépense et pour quel temps investi puis quel temps de vie ?

Si pas d'entrée, combien de temps l'argent que nous avons peut nous permettre de vivre ?

Pleins de "stratégies" peuvent être créés. Mais dans l'équation, il est celon moi primordial d'y mettre la notion temps. Dans le cas contraire, nous sommes dans une mauvaise gestion de nous même.

Un autre équilibre à trouver. Soi et les autres. Concernant les amies, la personne qui partage notre vie et soi même. Également, quel ratio, quel période je me consacre à moi même et quel ratio/période je consacre aux autres. Au partage mais aussi à l'entre aide.

Encore une fois, des millions de possibilités.

À chacun de nous de trouver la meilleure pour nous même à l'instant T. Le must est d'être à l'écoute et de le faire naturellement. Sans calcul, sans ratio, sans stratégie. Mais notre société moderne nous met dans un stress permanent de part la dynamique de vie qu'elle nous impose vivement. Les plus "jemenfoutise et détaché" y arriveront. Pour les autres, dont je fais parti, c'est à base de réflexions/ stratégies qu'on s'en éloignera.

Autre notion importante pour la réalisation de cette équation. La prise de conscience/compréhension des "besoins primaire". Nos besoins vitaux.

La plupart des autres besoins, pour ne pas dire tous... peuvent être assouvi sans l'aspect financier. Et certains (tous ?)  des besoins fondamentaux dit primaire peuvent l'être également. Prendre conscience de cela aide grandement pour notre équation de vie.

Les autres besoins sont à caractère émotionnel, ils sont interne. Sentiments, émotions. Nôtre état est créé par nous même. Au contact de nous même, des autres, des animaux, de la nature etc... On achète et ne vend pas notre état émotionnel logiquement. C'est une dérive. Dans cette dérive, nous sommes à la fois le MAC et le junky. Et les dealer sont partout et légaux car les états prennent leur marge ! 

Oui, c'est vrais. Ils deal aussi...

M'ont fait rire avec leur "salle de shoot". Ça fait bien longtemps que ça existe... cela s'appelle "les magasins".

Ça doit provenir de l'intérieur, non de l'extérieur. De nos actions profondes et de notre perception interne.

Alors, prêt à faire le deuil ? Deuil de notre ancienne vie de dominé, de junky ? À quel étape vous situez-vous ? Marchandage avec vous même ? Déni peut-être, ouille.

Bref, pour réaliser ce tour, cette équation de vie à plusieurs inconnus, il faut jouer à l'équilibriste... et si une partie est rigide, voir oublié, c'est très compliqué de se stabiliser sans effort. Faut être à l'écoute et conscient de chaque partie du corps, chaque membre. Lorque on focus sur une partie, on en oubli une autre... Mais avec de la persévérance et de la méthodologie, tout s'imbrique.
Puis on maitrise le tout dans une fluidité exemplaire pour ensuite se sentir bien et totalement libre. Oui, ça prends du temps.. 

Cette notion de maitrise pour mieux lacher prise est plus que subtile. Un peu comme se créer des règles, une méthodologie de vie pour être plus libre... subtile... 

On pourrait presque croire que c'est contradictoire et liberticide. Et bien non. Tout l'inverse.

On nous impose tellement de règles à la con depuis notre enfance. À l'école, à la maison... Pour suivre des shemats à la con, qu'on en arrive à rejeter tout en bloque. De ne plus accepter l'autorité, même la nôtre. Bien différencier les gens qui veulent nous maitriser et notre maitrise personnelle. Sans nôtre propre maitrise, sans méthode, sans règles, dur d'être libre...

Être un "pur sang", (pour l'expression hein.... car on la connait tous. Même si je la trouve débile à souhait) c'est très bien quand il s'agit de ne pas se faire contrôler/ dominer par les autres. Mais le pur sang n'a aucun problème avec lui même. Il est calme, donc se respecte.

Lorsque on se cré une méthodologie pour arriver à une maîtrise qui se fera ensuite naturellement, respecter sa méthodologie, ses règles, c'est simplement se respecter soi même.

Pour exemple, respecter ses règles de management financier nous permetra d'être libre sur differents pans de vie.

Un peu de maitrise pour une grosse part de liberté ensuite. Maitriser une partie, pour une non maîtrise/ lacher prise du reste. Qu'importe de planifier, de maîtriser puisque notre simple maitrise financière nous permet d'être libre sur bien d'autres points.

Idem pour la peur, si on maitrise la peur, plus besoin de contrôler le reste... Un contrôle pour un non contrôle...

Chacun mettra sa "peur", sa préoccupation.

J'y ai mis "l'argent".

À ce stade, nous sommes encore dans du marchandage celon moi. Pas de réelle liberté. Mais je ne peux m'exprimer sur la suite car je n'y suis pas encore...

Bon taff.

Je continu pour ma part.
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