Packraft sur le gave de Pau

Déjà adeptes du packraft, testé et approuvé lors de précédentes itinérances en eau vive, nous pensons toutefois qu’on n’est jamais mieux servi que par les rivières à côté de chez soi. Et comme ce n’est pas parce que ce n’est pas loin et qu’on ne part pas longtemps qu’il n’y a rien à raconter, voici notre histoire.

Incipit

Tout schéma narratif qui se respecte commence par la situation initiale, qui quoi où quand, ou comment bien planter le décor. Derrière ce nous se cachent donc quatre personnages et amis. Antoine, moniteur de kayak, à l’affût de la moindre vague à surfer ; moi-même, Clémence, à l’aise dès qu’il y a de l’eau autour de moi, partant avec un but précis cette fois, prendre mon premier poisson à la mouche ; Arthur, bricoleur dans l’âme et toujours en repérage du bon coin de pêche ; Lucile, infirmière, elle pense à toutes les choses nécessaires que les trois premiers oublient. Nous sommes au début du mois d’août et partons pour deux jours de descente sur le gave de Pau.

Élément déclencheur

Comment allier amour de la nature, packraft et pêche ? Voici une question à laquelle cette rivière répond parfaitement. Connu pour ses spots de pêche à la mouche, ignoré du tourisme de masse, accessible en train, le gave de Pau a tout pour nous motiver. Habitant Peyrehorade, là où il rencontre le gave d’Oloron pour former les Gaves réunis, nous sommes persuadés que l’on peut s’émerveiller encore et encore de la nature toute proche qui nous entoure. D’ailleurs, nous n’y avions encore jamais posé les pagaies, un comble ! Alors, partisans du moindre effort, nous rejoignons Orthez, quarante kilomètres en amont, en trente minutes de train, la gare se trouvant à seulement dix minutes à pied de la mise à l’eau. Le plus éprouvant dans tout ça a été de trouver un moyen de caser les fragiles mouches sur les bateaux !