au comportement qu’il est bon d’adopter lorsque, randonneurs, vttistes, grimpeurs ou autre pratiquants de la montagne, nous passons à proximité. Nous avons appris quelques points utiles que nous vous partageons ici.
• Ne pas traverser un troupeau mais le contourner. En effet, couper en 2 un troupeau peut effrayer les brebis avec pour conséquences potentielles un dispersement très pénalisant pour le berger, des égarements/pertes d’animaux, voire un accident (brebis acculées au bord dans des zones raides ou dangereuses ; des brebis qui “se jettent” par dizaines d’une falaise, cela arrive). Si le troupeau est éparpillé autour du sentier sur lequel vous vous trouvez, contournez par un côté ou l’autre si c’est possible en restant à une cinquantaine de mètres, ou patientez quelques minutes qu’elles se déplacent, ou que le berger vous repère et puisse agir. Couper un troupeau en 2 peut aussi énerver le patou, et ça, on ne veut pas :-).
• Essayer de repérer le berger et être attentif à ses consignes.
• Le rôle du patou est de surveiller les brebis, il ne s’éloignera donc pas trop du troupeau, si ce n’est pour aller évaluer la dangerosité de potentiels visiteurs, nous par exemple :-). Ainsi faut-il accepter que le ou les patous nous approchent et viennent nous renifler. Il convient alors ni de fuir, ni d’adopter une posture agressive, ni de brandir un quelconque objet visant à les repousser (bâtons de marche compris). Si le patou perçoit de l’hostilité, il se montrera lui-même agressif… Au contraire il faudra se montrer calme et stoïque, en attendant d’être évalué. On pourra penser à retirer ses lunettes de soleil, cela facilite l’échange de regards et évite que le patous ne voie à la place de vos yeux le reflet d’un gros chien qui aboie !
Oui cela peut être impressionnant surtout si les patous arrivent à plusieurs au pas de course et que l’on est seul, c’est là qu’il faut rassembler toutes ses ressources de « bravitude » et faire preuve de calme :-). Normalement, ce n’est l’affaire que d’une ou deux minutes, les « bons » patous (comprendre, les patous élevés correctement étant leur mission) étant plus nombreux que les « mauvais » !
• Si l’on est à vélo, se tenir prêt à en descendre s’il semble que la petite reine ne plaît pas au patou. Dans ce cas, poser le vélo et s’en éloigner de quelques mètres peut aider.
• Si l’on possède un chien : l’empêcher d’aller courir vers les brebis et leur aboyer. Le patou joue sur son côté « impressionnant », si votre chien ne va pas vers les brebis, le patou ne devrait pas lui chercher des noises. Lorsque le patou arrive vers vous pour vous renifler, garder votre chien au pied (idéalement sans laisse s’il est obéissant, avec si besoin). Le patou « l’évaluera » lui aussi et tout devrait bien se passer. Si l’un des chiens commence à grogner et que ça sent le roussi, lâcher votre animal et laissez les régler leurs affaires entre chiens plutôt que de vous placer au milieu !