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Lac de Cédéra : écrin perché dans les Écrins

(réalisé)
Rando-bivouac d'altitude et descente en parapente magnifique le long de l'aiguille de Cédéra et sa géologie élégante, ses grandes dalles en strates surplombant le long vallon de Méollion, et les pentes colorées du col éponyme. Un joyau d'altitude où il fera bon revenir bivouaquer !
randonnée/trek / parapente vol-rando
Quand : 27/07/23
Durée : 2 jours
Carnet publié par Johanna le 02 nov. 2023
modifié le 05 nov. 2023
Mobilité douce
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Vue d'ensemble

Le topo : Jour 1 (mise à jour : 02 nov. 2023)


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Le compte-rendu : Jour 1 (mise à jour : 02 nov. 2023)

Encore une jolie escapade estivale pas loin de la maison !
Après moult hésitation, nous optons pour une virée rando bivouac vol au lac de Cédéra. Nous y étions montés à la journée avec des amis il y a quelques années, un jour nuageux d'automne et nous étions promis de revenir. 
En cette fin juillet les journées sont longues et nous prenons notre temps, nous nous arrêtons même à l'auberge du hameau des Borels pour savourer un café et une glace rafrachissante, bienvenue par cette chaleur estivale. Il est déjà environ 15h quand nous nous engageons sur le sentier qui remonte le long et esthétique vallon de Méollion. L'ascension est très belle ; nous apprécions les contrastes entre le ciel d'un bleu profond, la végétation bien verte ayant bénéficié des pluies du printemps, et les pentes colorées sous le col de Méollion qui nous surplombent.
Après quasiment 1500 mètres de dénivelé, nous arrivons au lac en début de soirée. Les lumières vespérales sont déjà à l'œuvre et nous en prenons plein les yeux dès que nous découvrons le lac, enchâssé dans son écrins d'altitude. Nous nous affairons à monter le bivouac, non sans visiter divers points de vue autour et au-dessus du lac, pour admirer et photographier le paysage sous toutes ses coutures.
L'émissaire du lac nous offre une douche parfaite avant d'enfiler nos vêtements longs et nos doudounes. Alors que la canicule fait rage sur tout le pays, nous apprécions à sa juste valeur la fraicheur de la montagne.
Nous nous installons sur les gros blocs en bordure de lac offrant une vue dégagée sur le haut vallon de Méollion et quelques sommets de Ecrins. Seule "ombre" au caractère sauvage de ce tableau : le sommet de la plus haute remontée mécanique de la station d'Orcières-Merlette (sommet Drouvet, 2600 m) est visible au sud. Cela mis à part, aucune autre trace de présence humaine n'apparait. Quelques bouquetins, placides comme à leur habitude, nous observent depuis les crêtes.
Devant ce panorama magnifique et apaisant, nous prenons notre dîner et le temps d'accueillir l'arrivée de la nuit.
Montée colorée sous le col de Méollion
Montée colorée sous le col de Méollion
Printemps arrosé = été fleuri.
Printemps arrosé = été fleuri.
La géologie colorée dans le secteur du col de Méollion.
La géologie colorée dans le secteur du col de Méollion.
Si jolies linaigrettes !
Si jolies linaigrettes !
Le bivouac est monté !
Le bivouac est monté !
Le lac dans son écrin d'altitude ! On aperçoit à l'avant dernier plan au centre de la photo la seule trace de civilisation de ce tableau : au sommet Drouvet, le point culminant de la remontée mécanique la plus élevée de la station d'Orcières-Merlette
Le lac dans son écrin d'altitude ! On aperçoit à l'avant dernier plan au centre de la photo la seule trace de civilisation de ce tableau : au sommet Drouvet, le point culminant de la remontée mécanique la plus élevée de la station d'Orcières-Merlette
En doudoune par un 27 juillet de canicule.
En doudoune par un 27 juillet de canicule.
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