Expédition himalayenne au Thabor
4 familles avec 6 enfants partent en itinérance et autonomie avec comme objectif le sommet du Mont Thabor (3178m) dans la haute vallée de la Clarée (France). Premier bivouac pour certains, marche sur la neige, cueillette de génépi ou encore pêche à la ligne : que de découvertes et de partage !
Quand : 13/07/2023
Durée : 6 jours
Durée : 6 jours
Distance globale :
37.4km
Dénivelées :
+2153m /
-2073m
Alti min/max : 1584m/3133m
Carnet publié par Circa05
le 26 mars
modifié le 26 mars
modifié le 26 mars
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Vue d'ensemble
Le topo : Section 1 (mise à jour : 26 mars)
Distance section :
12.1km
Dénivelées section :
+474m /
-35m
Section Alti min/max : 1584m/2023m
Description :
Jour 1. Ça y est c’est parti ! Nous voilà, le lendemain d’une nuit de gros orage, dans la vallée de la Clarée, au parking de Roubion, un peu avant Névache. Nous y prenons un bus, puis un second afin de monter au bout de la route à Laval 2024 m d’altitude.
Le compte-rendu : Section 1 (mise à jour : 26 mars)
1/ Présentation des participants :
4 familles avec 6 enfants et 5 adultes. Titouan, Hannah et Ninon sont 3 copains de classe.
Naël :8 ans
Baptiste : 8 ans
Titouan : 10 ans
Hannah : 10 ans
Ninon : 11 ans
Paul : 14 ans
Aurélie : maman de Paul et Ninon
Elise, maman de Hannah et tante de Baptiste
Jany : maman de Titouan et Naël
Rémi : papa de Titouan et Naël
Didier : Grand-père de Titouan et Naël
Ninon : j’ai 11 ans. J’habite dans les Hautes-Alpes à Gap depuis 1 an. J’adore la nature, les animaux, le sport, mes amies et ma famille. Cette année, à l’école j’ai été éco déléguée car je suis très attentive à l’écologie et à l’environnement. Ma copine Hannah, dans la même école que moi m’a proposé de partir avec elle faire l’ascension du Mont Thabor. Ma mère a tout de suite été d’accord et elle a trouvé l’idée tellement géniale qu’elle a voulu venir aussi avec mon frère Paul.
Paul : j’ai 14 ans et je pratique l’escalade depuis mon arrivée dans les Hautes-Alpes, il y 1 an ½. J’ai voulu partir pour découvrir de nouveaux paysages de montagne et apprendre de nouvelles choses.
2/ Ressentis de chacun :
Ninon : Ce que j’ai particulièrement aimé durant cette aventure c’est de bivouaquer car c’était pour moi la première fois. Dormir tous les jours en pleine nature, c’était magique ! Le temps passe plus vite en marchant avec Hannah ma copine avec qui j’ai passé des moments incroyables, notamment les tentatives de nuit à la belle étoile avec elle. On a bien rigolé et papoté. En marchant, nous nous racontions nos projets futurs, nos rêves et du coup les montées paraissaient moins difficiles.
Paul : Pendant la randonnée, j’ai eu des problèmes intestinaux, liés probablement à l’alimentation qui était presque exclusivement constituée de sachets déshydratés et de l’eau que l’on trouvait dans les ruisseaux. Ce qui a été difficile durant les bivouacs c’est de s’acclimater. Je dormais mal et mes intestins n’ont pas aimé ce changement brutal de nourriture. C’était la première fois que je bivouaquais et que je partais en montagne si longtemps sans lien avec la civilisation. Nous avons emprunté des itinéraires hors sentiers, sans passer par des refuges d’altitude. J’ai adoré ce dépaysement mais ça chamboule pas mal les habitudes du quotidien ! Malgré tout, J’adore marcher et être au contact de la nature. Cette expérience m’a appris plein de choses sur moi-même mais aussi sur la montagne en observant notamment les oiseaux endémiques de l’étage montagnard des Hautes Alpes avec les jumelles de Rémi. J’ai d’ailleurs demandé des jumelles pour mon anniversaire. J’aimerai beaucoup renouveler une aventure similaire car c’est toujours très enrichissant.
Elise : Partants avec des experts de la nature, l’itinéraire était tout tracé et nous partions les yeux fermés tout en confiance sur le tracé et le déroulement du séjour. La nature revêt ses plus belles couleurs, nous avons tous les dégradés de vert, bleu, blanc, gris.
Les lieux de bivouac ont toujours été choisis avec soin et nous étions toujours dans des supers spots pour dormir paisiblement et bénéficier au maximum des derniers et premiers rayons du soleil.
Ce fut une expérience ressourçante !
Jany : Quel bonheur d’être dans la nature sac à dos et de partager une aventure avec une belle équipe intergénérationnelle !
Pour moi la vie nomade est indispensable pour se recharger chaque année nous partons soit en voyage vélo ou en voyage kayak de mer. Cette année nous choisissons les montagnes proches de la maison et le sac à dos.
Une étape clé : la préparation des sacs : se délester, ne prendre que le nécessaire.
Revenir à l’essentiel se déplacer au rythme de nos pas, contempler les paysages, préparer les repas, chercher de l’eau, monter le camp, rire, jouer, observer, transmettre, respirer à plein poumon, partager la joie d’être juste là… vivant !
J’ai tenu à bivouaquer sans tente pour pouvoir admirer les ciels étoilés et les levers du jour. J’en ai pris plein les yeux.
Merci à tous pour cette expérience !
Hannah : C’était trop bien de partir avec des amis. Quand on a plus de force on discute encore ! Les paysages étaient magnifiques et on avait de la chance de partir avec des personnes qui connaissent bien la nature. J’ai appris plein de choses et j’ai adoré.
Titouan : J’ai aimé pêcher avec Paul et Naël dans les lacs, même si nous n’avons rien attrapé. Certains soirs, à la belle étoile, les moustiques m’ont empêché de m’endormir.
3/ Jeux des enfants :
- écriture sur des pierres avec d’autres pierres
- lire sur la liseuse
- construire un cadran solaire
- petits jeux de société emportés
- faire flotter son bateau en bois
- pêcher
- se baigner dans un lac
- se raconter des histoires
- broyer du gypse pour faire de la poudre blanche
- jouer à deviner le nom d’un oiseau rien qu’avec sa description
- dessiner
4/ Récit de l’aventure :
Rémi : Une envie d’itinérance…des randos en montagne…partager cela en famille avec des amis…les ingrédients sont là, il ne reste plus qu’à trouver la recette ! Je cherche donc un itinéraire avec un profil topographique pas trop raide pour les enfants, dans un site suffisamment sauvage pour une itinérance sur une semaine sans croiser de routes ou de villages et avec un joli sommet à la clef. C’est dans la haute vallée de la Clarée que les ingrédients seront le plus harmonieusement mélangés !
Les participants font connaissance et le groupe s’organise. Une présentation au reste de la troupe permet à chacun de se projeter dans cette aventure. Il faut lister le matériel à emporter (et à ne pas emporter… !).
5/ Déroulement :
Elise :
- Le dénivelé de nos journées n’est pas très élevé mais le sac est bien lourd car nous partons en autonomie avec des enfants qui portent beaucoup moins.
- Le temps est parfait, un très gros orage est passé la veille et la météo est maintenant clémente pour notre périple. Arrivés à Névache, il nous faut prendre les bus qui font la navette en deux étapes pour arriver au clos Laval et pour commencer à marcher !
6/ Anecdotes :
Elise :
- Aie, Hannah a oublié son chapeau dans la navette, dur dur de marcher 5 jours sans se protéger du soleil. On essaie de trouver des solutions en marchant et quelques virages plus loin, un chapeau est posé sur un poteau oublié par un randonneur, quelle chance pour nous !
- Quand il n’y a plus d’eau, la vaisselle se fait dans le petit névé de neige qui est à côté de notre campement.
Ninon : On a fait plein de photos tout en haut du Mont Thabor où j’ai adoré faire des postures de yoga tous ensembles.
Naël :Une fois mon bateau est parti à la dérive poussé par le vent jusqu’au milieu du lac.
Les glissades sur les névés dans la neige c’est amusant.
Je n’ai pas réussi à voir les étoiles filantes car je m’endormais avant qu’il fasse nuit !
7/ Nourriture :
Elise :
- Les premiers repas sont copieux, équilibrés, ça déleste les porteurs ! Plus les jours passent, plus nous mangeons ce que nous avons dans le sac et parfois l’estomac des jeunes a faim ! On arrive toujours à rassasier tout le monde.
- Grâce au filtre de Rémi, nous arrivons à trouver de l’eau de source sans utiliser de micropur ou autre pour la purifier. Aller chercher de l’eau, c’est une de nos premières missions après avoir monté le camp, le temps de remplir toutes les gourdes pour boire et pour les repas.
- Débutants dans l’usage des lyophilisés, nous arrivons petit à petit à trouver le bon dosage d’eau pour que notre repas soit bon !
Hannah : La nourriture était moins bonne qu’à la maison, au début nous avons eu du mal à faire correctement les repas mais nous avons progressés.
Naël :Le lyophilisé préféré de Nael est le "chili con carne" avec les haricots piquants.
Titouan : La soupe au potimarron était bonne.
4 familles avec 6 enfants et 5 adultes. Titouan, Hannah et Ninon sont 3 copains de classe.
Naël :8 ans
Baptiste : 8 ans
Titouan : 10 ans
Hannah : 10 ans
Ninon : 11 ans
Paul : 14 ans
Aurélie : maman de Paul et Ninon
Elise, maman de Hannah et tante de Baptiste
Jany : maman de Titouan et Naël
Rémi : papa de Titouan et Naël
Didier : Grand-père de Titouan et Naël
Ninon : j’ai 11 ans. J’habite dans les Hautes-Alpes à Gap depuis 1 an. J’adore la nature, les animaux, le sport, mes amies et ma famille. Cette année, à l’école j’ai été éco déléguée car je suis très attentive à l’écologie et à l’environnement. Ma copine Hannah, dans la même école que moi m’a proposé de partir avec elle faire l’ascension du Mont Thabor. Ma mère a tout de suite été d’accord et elle a trouvé l’idée tellement géniale qu’elle a voulu venir aussi avec mon frère Paul.
Paul : j’ai 14 ans et je pratique l’escalade depuis mon arrivée dans les Hautes-Alpes, il y 1 an ½. J’ai voulu partir pour découvrir de nouveaux paysages de montagne et apprendre de nouvelles choses.
2/ Ressentis de chacun :
Ninon : Ce que j’ai particulièrement aimé durant cette aventure c’est de bivouaquer car c’était pour moi la première fois. Dormir tous les jours en pleine nature, c’était magique ! Le temps passe plus vite en marchant avec Hannah ma copine avec qui j’ai passé des moments incroyables, notamment les tentatives de nuit à la belle étoile avec elle. On a bien rigolé et papoté. En marchant, nous nous racontions nos projets futurs, nos rêves et du coup les montées paraissaient moins difficiles.
Paul : Pendant la randonnée, j’ai eu des problèmes intestinaux, liés probablement à l’alimentation qui était presque exclusivement constituée de sachets déshydratés et de l’eau que l’on trouvait dans les ruisseaux. Ce qui a été difficile durant les bivouacs c’est de s’acclimater. Je dormais mal et mes intestins n’ont pas aimé ce changement brutal de nourriture. C’était la première fois que je bivouaquais et que je partais en montagne si longtemps sans lien avec la civilisation. Nous avons emprunté des itinéraires hors sentiers, sans passer par des refuges d’altitude. J’ai adoré ce dépaysement mais ça chamboule pas mal les habitudes du quotidien ! Malgré tout, J’adore marcher et être au contact de la nature. Cette expérience m’a appris plein de choses sur moi-même mais aussi sur la montagne en observant notamment les oiseaux endémiques de l’étage montagnard des Hautes Alpes avec les jumelles de Rémi. J’ai d’ailleurs demandé des jumelles pour mon anniversaire. J’aimerai beaucoup renouveler une aventure similaire car c’est toujours très enrichissant.
Elise : Partants avec des experts de la nature, l’itinéraire était tout tracé et nous partions les yeux fermés tout en confiance sur le tracé et le déroulement du séjour. La nature revêt ses plus belles couleurs, nous avons tous les dégradés de vert, bleu, blanc, gris.
Les lieux de bivouac ont toujours été choisis avec soin et nous étions toujours dans des supers spots pour dormir paisiblement et bénéficier au maximum des derniers et premiers rayons du soleil.
Ce fut une expérience ressourçante !
Jany : Quel bonheur d’être dans la nature sac à dos et de partager une aventure avec une belle équipe intergénérationnelle !
Pour moi la vie nomade est indispensable pour se recharger chaque année nous partons soit en voyage vélo ou en voyage kayak de mer. Cette année nous choisissons les montagnes proches de la maison et le sac à dos.
Une étape clé : la préparation des sacs : se délester, ne prendre que le nécessaire.
Revenir à l’essentiel se déplacer au rythme de nos pas, contempler les paysages, préparer les repas, chercher de l’eau, monter le camp, rire, jouer, observer, transmettre, respirer à plein poumon, partager la joie d’être juste là… vivant !
J’ai tenu à bivouaquer sans tente pour pouvoir admirer les ciels étoilés et les levers du jour. J’en ai pris plein les yeux.
Merci à tous pour cette expérience !
Hannah : C’était trop bien de partir avec des amis. Quand on a plus de force on discute encore ! Les paysages étaient magnifiques et on avait de la chance de partir avec des personnes qui connaissent bien la nature. J’ai appris plein de choses et j’ai adoré.
Titouan : J’ai aimé pêcher avec Paul et Naël dans les lacs, même si nous n’avons rien attrapé. Certains soirs, à la belle étoile, les moustiques m’ont empêché de m’endormir.
3/ Jeux des enfants :
- écriture sur des pierres avec d’autres pierres
- lire sur la liseuse
- construire un cadran solaire
- petits jeux de société emportés
- faire flotter son bateau en bois
- pêcher
- se baigner dans un lac
- se raconter des histoires
- broyer du gypse pour faire de la poudre blanche
- jouer à deviner le nom d’un oiseau rien qu’avec sa description
- dessiner
4/ Récit de l’aventure :
Rémi : Une envie d’itinérance…des randos en montagne…partager cela en famille avec des amis…les ingrédients sont là, il ne reste plus qu’à trouver la recette ! Je cherche donc un itinéraire avec un profil topographique pas trop raide pour les enfants, dans un site suffisamment sauvage pour une itinérance sur une semaine sans croiser de routes ou de villages et avec un joli sommet à la clef. C’est dans la haute vallée de la Clarée que les ingrédients seront le plus harmonieusement mélangés !
Les participants font connaissance et le groupe s’organise. Une présentation au reste de la troupe permet à chacun de se projeter dans cette aventure. Il faut lister le matériel à emporter (et à ne pas emporter… !).
5/ Déroulement :
Elise :
- Le dénivelé de nos journées n’est pas très élevé mais le sac est bien lourd car nous partons en autonomie avec des enfants qui portent beaucoup moins.
- Le temps est parfait, un très gros orage est passé la veille et la météo est maintenant clémente pour notre périple. Arrivés à Névache, il nous faut prendre les bus qui font la navette en deux étapes pour arriver au clos Laval et pour commencer à marcher !
6/ Anecdotes :
Elise :
- Aie, Hannah a oublié son chapeau dans la navette, dur dur de marcher 5 jours sans se protéger du soleil. On essaie de trouver des solutions en marchant et quelques virages plus loin, un chapeau est posé sur un poteau oublié par un randonneur, quelle chance pour nous !
- Quand il n’y a plus d’eau, la vaisselle se fait dans le petit névé de neige qui est à côté de notre campement.
Ninon : On a fait plein de photos tout en haut du Mont Thabor où j’ai adoré faire des postures de yoga tous ensembles.
Naël :Une fois mon bateau est parti à la dérive poussé par le vent jusqu’au milieu du lac.
Les glissades sur les névés dans la neige c’est amusant.
Je n’ai pas réussi à voir les étoiles filantes car je m’endormais avant qu’il fasse nuit !
7/ Nourriture :
Elise :
- Les premiers repas sont copieux, équilibrés, ça déleste les porteurs ! Plus les jours passent, plus nous mangeons ce que nous avons dans le sac et parfois l’estomac des jeunes a faim ! On arrive toujours à rassasier tout le monde.
- Grâce au filtre de Rémi, nous arrivons à trouver de l’eau de source sans utiliser de micropur ou autre pour la purifier. Aller chercher de l’eau, c’est une de nos premières missions après avoir monté le camp, le temps de remplir toutes les gourdes pour boire et pour les repas.
- Débutants dans l’usage des lyophilisés, nous arrivons petit à petit à trouver le bon dosage d’eau pour que notre repas soit bon !
Hannah : La nourriture était moins bonne qu’à la maison, au début nous avons eu du mal à faire correctement les repas mais nous avons progressés.
Naël :Le lyophilisé préféré de Nael est le "chili con carne" avec les haricots piquants.
Titouan : La soupe au potimarron était bonne.