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Au Portugal, à grands coups de pédales...

(réalisé)
10 jours de vacances, une grosse envie de dépaysement, des vélos qui sortent d'hibernation, pleins idées en vrac...

C'est finalement au Portugal que nous sommes allés faire notre trace.

Avec une arrivée en avion à Lisbonne et un retour de Faro, l'objectif est de rallier les deux aéroports dans le temps imparti !
vélo de randonnée
Quand : 14/04/19
Durée : 10 jours
Carnet publié par Mag le 24 juin 2019
modifié le 02 mai 2020
835 lecteur(s) -
Vue d'ensemble

Le compte-rendu : Section 10 (mise à jour : 24 juin 2019)

22 avril 2019
Lagos - Armacao de Pera
63 km - 680 m D+

La vue au réveil est superbe. Juste une grande étendue de sable qui nous sépare de la mer. 
Nous replions et repartons par un petit sentier au milieu des marais. Très petit sentier. Il nous faudra même emprunter le pont de la voie de chemin de fer pour traverser le cours d'eau. On ne traînera pas. Juste une photo. En se disant qu il ne doit pas y avoir de trains si souvent. Le temps de redescendre et de faire quelques mètres, un train passe justement... ouf !

Nous roulons jusqu'à Alvor. Des jolies passerelles sont installées pour circuler sur le haut des falaises. Avec en bas toujours ces jolies plages dorées parsemées de rochers de géants.

Praia da Rocha. Déjeuner dans une conserverie trouvée sur le net. Encore une jolie découverte.

En route pour Praia de Benagil avec l'idée de pouvoir aller visiter les grottes que l'on voit sur toutes les cartes postales de l'Algarve. C'est en paddle munis de pagaies de kayak que nous partons à l'assaut du vent et de la houle. Heureusement qu'il n'y a pas long. L'entrée dans la grotte est un peu technique pour ne pas se faire emmener contre les rochers. Mais ça y est on y est. Le lieu est bluffant. Une cavité énorme. Trouée en son plafond et ses côtés,laissant éclater la lumière du soleil sur ses parois dorées.

Il est temps de continuer. Encore quelques dizaines de mètres de montées pour arriver à Alporchinhos. Il n'y a rien à y faire ni rien à y voir. Uniquement un labyrinthe d'hôtels et de résidences de vacances flambants neufs duquel nous auront même du mal à ressortir. Tous les accès littoraux sont bouchés. Il commence à être tard. Il nous faut pousser plus loin pour trouver un coin à bivouac. Dans les zones urbanisées, la tâche est beaucoup moins aisée. Nous traversons Armacao de Pera et allons au bout des chemins qu'il soit possible. A nouveau des marais. Les contourner serait trop long et la nuit tombe. Alors on tente de couper par la plage en poussant les vélos dans le sable. Dernier effort de la journée. Mais pas des moindres car le sentier est loin et les vélos chargés s'enfoncent et sont très durs à manier. Nous trouvons finalement une petite aire dégagée au milieu des bosquets. Ouf. Pour la première fois depuis le début je suis vraiment éreintée !
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