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Tour de France et de ses pays frontaliers

(réalisé)
Une envie de liberté nous pousse à lâcher boulots et appartement afin de nous munir de nos vélos et de sillonner les routes de France et de ses pays voisins. Une chose est certaine, il n'est pas toujours utile d'aller chercher l'extraordinaire au bout du monde. On oubli d'aller visiter notre propre pays qui offre un dépaysement certain ! Il n'empêche nous passerons tout de même les frontières de la Belgique, du Pays-Bas, de l'Allemagne, du Luxembourg et de la Suisse. Résultat 4 mois de vélo, 4 mois de pur bonheur, de liberté totale et 6700 km au compteur ! Nous n'attendons plus qu'une chose pouvoir repartir ! 
vélo de randonnée
Quand : 10/05/17
Durée : 124 jours
Distance globale : 7776km
Dénivelées : +51830m / -51835m
Alti min/max : 0m/1565m
Carnet publié par clem et thib le 27 janv. 2018
modifié le 14 avr. 2018
Mobilité douce
Précisions : Nous sommes partis de chez nous et sommes revenus à notre point de départ (ou presque) à la fin !
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Vue d'ensemble

Le topo : Du Canal du Midi aux Pyrénées (mise à jour : 12 févr. 2018)

Distance section : 357km
Dénivelées section : +3938m / -3371m
Section Alti min/max : 43m/1346m

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Le compte-rendu : Du Canal du Midi aux Pyrénées (mise à jour : 12 févr. 2018)

Deux jours sur le canal du midi nous font regretter le dénivelé des Cévennes. Nous sommes légèrement déçue par cette partie dont on nous avait vanté la beauté. C'est donc avec du baume au cœur que nous quittons l'ennui du canal pour cavaler dans l'Aude et l'Ariège au milieu des belles campagnes vallonnées. Puis nous attaquons les Pyrénées, ces montagnes tant redoutées. 
Le canal du midi
Le canal du midi
Ici, l’environnement du canal est plus appréciable, le cadre est moins bruyant, les villages sont tranquilles et les platanes qui bordent les rives sont au sommet de leur beauté et de leur verdure. Leurs longs branchages forment une grande arche au-dessus de l’eau et nous protège d’un cocon vert vif. Les petites écluses arborant le style toulousain apportent aussi un certain cachet. Nous quittons le canal au niveau de Montferrand, alors qu’il commence seulement à nous sembler intéressant. 
L'Ariège
L'Ariège
La campagne tantôt de l’Ariège, tantôt de l’Aude dans laquelle nous nous aventurons, nous ravie. Le paysage se transforme totalement. Nous quittons l’aménagement lisse et monotone du canal pour trouver une belle campagne, riche de couleur. Des infinis de verts et des jaunes peignent de beaux tableaux ruraux où la vie y semble agréable. Le relief est vallonné, il accentue l’effet des couleurs et met en évidence des petits villages de caractère. Nous voici à nouveau dans l’environnement qui nous plaît tant. Ces lieux où nous nous sentons un peu chez nous, et où finalement la position géographique importe peu. Tout est calme, les voitures sont rares, les rencontres heureuses et c’est le cœur léger que nous poursuivons notre route. 
Mazères
Mazères
Nous installons le campement dans la petite ville de Mazères, ville portant encore fièrement les couleurs rouges de la région de Toulouse. 
Réserve ornithologique de Mazères. Les oies et leurs petits.
Réserve ornithologique de Mazères. Les oies et leurs petits.

À peine installés, nous repartons sur nos vélos découvrir ce qu’ils nomment «le domaine des oiseaux». C’est un endroit riche de nombreux étangs qui accueillent une grande diversité d’oiseaux, en particulier à la saison des amours. Nous passons d’observatoire en observatoire afin de voir de plus ou moins près des hérons cendrés, des échasses, des cigognes, des oies, des gravelots, etc. Nous observons aussi un ragondin et nous sauvons la vie d’un lézard poursuivit d’un imposant serpent. C’est vraiment génial de pouvoir observer si facilement autant d’espèces dans leur milieu naturel. Nous faisons même 10 km supplémentaires sans même nous en rendre compte.

Les cigognes et leurs petits à Mazères.
Les cigognes et leurs petits à Mazères.
Grimpette pour atteindre le Portet d'Aspet.
Grimpette pour atteindre le Portet d'Aspet.
Nous passons à Saint-Girons pour faire quelques courses, ce n’est pas au Portet d’Aspet que nous allons trouver une supérette ! Puis, nous commençons à monter. Les trente premiers kilomètres sont tranquilles, c’est plus du faux-plat montant. Ce sont les 6 derniers kilomètres qui ont été plus difficiles et en particulier les 3 derniers. Les fortes chaleurs ne m’ont pas aidé. Au village du Portet d’Aspet, nous nous arrêtons à une fontaine, je n’ai qu’une idée en tête m’y plonger toute entière ! Malgré tout, nous continuons, il ne reste que 2 ou 3 kilomètres tout au plus. Mais la chaleur me cloue sur ma place et je ne dose pas encore très bien les efforts à fournir, je m’arrête donc une nouvelle fois pour boire un coup puis repart. Arrivés en haut, nous buvons et buvons encore. Les 1000 mètres de dénivelé que nous avons grimpé nous on assoiffé. L’eau coule à flot d’une petite fontaine. Finalement, j’ai réussi ! Je suis en haut du Portet d’Aspet plus motivée que jamais ! L’effort fourni est à la hauteur du paysage magnifique qui s’ouvre à nous.  Un enchaînement de montagnes se répète à l’horizon. Les paysages de montagne c’est toujours la même émotion, peut-être justement parce que que nous atteignons les hauteurs à la sueur de notre front. Si nous étions arrivés en voiture aurions-nous trouvé les lieux aussi beaux ? Je n’en suis pas certaine. Effort et lenteur rendent le splendide à chaque chose. 
Le portet d'Aspet. 1er col des Pyrénées, on est fier !
Le portet d'Aspet. 1er col des Pyrénées, on est fier !
Campement en haut du Portet d'Aspet. Un gros orage nous attend pour la nuit !
Campement en haut du Portet d'Aspet. Un gros orage nous attend pour la nuit !
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