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De la Kungsleden en Laponie suèdoise aux îles Lofoten

(réalisé)
ETE 2015, Découverte sur une petite semaine en autonomie d'une partie de la Kungsleden, suivie de la traversée nord/sud des îles Lofoten sur une dizaine de jours.
Des paysages de cartes postales où tout est toujours joli et un cadre sauvage, loin de la canicule française...
randonnée/trek
Quand : 22/06/15
Durée : 20 jours
Distance globale : 99.2km
Dénivelées : +866m / -959m
Alti min/max : 471m/1116m
Carnet publié par LucFlo le 25 nov. 2018
modifié le 24 déc. 2018
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Vue d'ensemble

Le topo : La Kungsleden entre Nikkaluokta et Abisko (mise à jour : 23 déc. 2018)

Description :

Arrivée sur le tarmac de l'aéroport de Kiruna (Suède), liaison en car jusqu'à Nikoluakta. 

Départ sac à dos en autonomie sur La kungsleden jusqu'à  Abisko. 

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Le compte-rendu : La Kungsleden entre Nikkaluokta et Abisko (mise à jour : 23 déc. 2018)

ETE 2015

Lundi 22 juin 
Cette année, nous prenons nos vacances d’été en amoureux, au moins la première moitié, car la seconde, nous devons retrouver Eliott qui se joindra à nous. C’est sac au dos, chaussures de marche aux pieds et avec dix jours d’autonomie en vivres lyophilisés que nous prenons la direction de Kiruna, en Laponie suédoise, à environ 200 km au nord du cercle polaire arctique. 
Nous nous rendons en train jusqu'à St Louis, puis nous prenons la navette qui nous conduit à l’aéroport de Bâle ; sauf que j’ai mal lu le récapitulatif du billet d’avion, rédigé en anglais, qui précise que le trajet Bâle>>> Zurich se fera en train et non en avion. Nous reprenons donc le bus, puis le train à Bâle, en direction Zurich. Il y a une escale à Stockholm et nous arrivons comme prévu à Kiruna à 22:40. La piste d’atterrissage doit être courte et j’imagine le pilote entrain de freiner avec les deux pieds sur la pédale… 
A notre descente sur le tarmac, il y a un mélange de soleil, de courtes averses, un arc en ciel… et il fait 15C°. L’aéroport est minuscule. Nous tentons de nous y installer pour dormir, mais ce n’est pas possible, le terminal ferme la nuit. Nous complétons nos sacs à dos avec le contenu de nos bagages à main et marchons un petit moment le long de la route qui relie l’aéroport à Kiruna, avant de nous en écarter pour poser la tente dans un sous-bois moussu. Un peu de pluie se met à tomber au moment de monter notre demeure. Il est minuit passé et entre les nuages, le soleil éclaire la tente à travers les arbres, les moustiques arrivent. (ils ne dorment donc pas?)

Mardi 23 juin
Il ne fait pas froid, mais nous avons été arrosés par la pluie une bonne partie de la nuit – si l’on peut dire – . Nous profitons d’une accalmie pour petit-déjeuner avec quatre biscuits et nous reprenons la direction de Kiruna par le bord de route pendant une heure. Nous tentons ensuite l’auto-stop car la station de bus de Kiruna est encore loin. La troisième voiture qui passe est la bonne : une charmante suédoise prénommée Emma nous emmène dans son break (Volvo évidemment) et nous dépose à la gare routière. Elle est étonnée que nous partions en montagne, alors qu’il y a moins de trois semaines que les feuilles commencent à pousser sur les arbres. Nous prenons un car en compagnie de randonneurs qui nous conduit à NIKKALUOKTA à une heure de route. Les montagnes environnantes sont encore bien enneigées.
Nous parvenons au départ de notre premier trek à NIKKALUOKTA en début d’après-midi. Nous achetons du gaz à la boutique du refuge et utilisons une petite cuisine du refuge pour manger tranquillement un plat lyophilisé avant de commencer notre randonnée le ventre plein. 

Nous marchons en direction de la Fjallstation du Kebnekaise, le long d’une vallée entourée de montagnes, au bord d’un lac. La végétation se limite à des bouleaux pas bien hauts. Côté météo, les averses alternent avec de courts moments ensoleillés. 
La Kungsleden entre Nikkaluokta et Abisko
Le sentier est régulièrement équipé de kilomètres de chemins de planches (destinés normalement à marcher les pieds au sec !!!) au dessous desquels courent les lemmings affolés.
lemming
lemming
spongieux le sol...
spongieux le sol...
nos chaussures vont être mouillées...
nos chaussures vont être mouillées...
 Au fil des heures, la pluie tombe plus fort et en permanence. Après une petite quinzaine de kilomètres, nous décidons de nous arrêter pour la nuit sur le bord du sentier. Il se met à tomber des cordes et nous avons le plaisir de monter la Big Agnes sous l’eau. La tente est rincée avant son montage complet, mais nous nous organisons : épongeage improvisé au gant de toilette, et tarp fabriqué avec un poncho pour limiter les entrées d’eau devant l’abside… c’est sport !

Ce soir, nous mangeons à l’intérieur. J’enfile mon cache-yeux sur mon visage, et m’endors assez vite, tandis que Florence débute l’un des trois livres qu’elle a emporté avec elle dans l’espoir de les abandonner en route une fois lus ! Il pleut toute la nuit.

La Kungsleden entre Nikkaluokta et Abisko
Mercredi 24 juin 
Il a donc plu toute la nuit sans discontinuer, à part pendant cinq minutes, où cela nous a même réveillés. Ce matin, il pleuvine encore un peu ; lorsque nous levons le camp à midi, c’est terminé, le temps s’éclaircit doucement. Les ruisseaux d’hier ont bien gonflé ; nous aurons les chaussures mouillées aujourd’hui. Nous marchons pendant deux heures, traversant petits et moyens torrents sans cesse. Le sentier est un peu plus vallonné qu’hier, il y a plus de rochers aussi le long du chemin. Nous croisons ou dépassons régulièrement des randonneurs. Nous prenons le temps, au moment d'une éclaircie, de nous arrêter pour faire sécher nos affaires mouillées et nous doucher à l’eau chaude. Nous mangeons un plat de lentilles avant de repartir. Nous continuons jusqu’au croisement qui mène au lac de Tarfala ; Florence propose d’y monter, Lola nous ayant signalé ce site comme étant splendide. Nous crapahutons pendant presque une heure, trouvant de la neige au sol assez rapidement, avant d’être contraints à faire demi-tour à cause d’une neige trop profonde et d’une passerelle cassée. Les randonneurs que nous croisons sont équipés de raquettes…

premières neiges... accès au lac de Tarfala
premières neiges... accès au lac de Tarfala
Jeudi 25 juin
Petite pluie ce matin. La météo annonce encore du temps couvert pour demain, puis à peu près du beau temps pour les quatre jours suivants. Nous quittons ce joli endroit en fin de matinée sous une pluie légère. Le sol est liquide, partout. 

La Kungsleden entre Nikkaluokta et Abisko
Nous croisons un troupeau de cinq rennes qui trottent vers nous pendant un moment. C’est l’attaque d’un oiseau à coup de bec qui les fait fuir. Le parcours est un faux plat montant durant plusieurs kilomètres. Aux passages de petits torrents de montagne succèdent des névés de plus en plus fréquents. Nous déjeunons à l’abri d’un rocher. La température fraîchit. 
rennes
rennes
Nous passons à hauteur d’une avalanche qui a dû se produire il y a plusieurs semaines, qui est partie du glacier surplombant la vallée, sur le versant opposé et dont la coulée est remontée sur près de trois cents mètres, jusqu’à hauteur du sentier d’été sur lequel nous marchons… 
avalanche de l'hiver.
avalanche de l'hiver.
iceberg ?
iceberg ?
Nous poursuivons, atteignant la vallée où passe la Kungsleden. Nous passons à hauteur du refuge de Singistugomal, où le gérant nous indique qu’il y a encore beaucoup de neige pour traverser sans raquettes.
refuge de Singistugomal
refuge de Singistugomal
Nous continuons quand même, en nous posant tout de même quelques questions. Après une vingtaine de kilomètres et cinq heures de marche, nous sommes à 800m d’altitude et nous nous installons sur l’herbe entre deux belles bosses enneigées, plus ou moins à l’abri du vent. La température descend et nous allumons un feu avec les brindilles ramassées pour faire sécher chaussures et chaussettes. La pluie est de retour une partie de la soirée.
Vendredi 26 juin
Florence se caille toute la nuit malgré sa triple épaisseur de vêtements thermiques et son duvet « chaud » jusqu’à 6:45, très exactement, heure à laquelle elle me réveille me demandant d’ouvrir d’urgence la porte, car elle étouffe de chaud : le courant d’air froid continu de la nuit a laissé place à la chaleur du soleil qui irradie à travers la toile. Nous prenons notre petit déjeuner : céréales et capuccino. 
Ambiance un peu morose ce matin malgré la présence du soleil, car nous ne sommes pas sûrs de ne pas être contraints de faire demi-tour un peu plus loin, en raison de l'épaisseur de neige. 
Le paysage a changé, c’est plus enneigé, la vallée devant nous s’étend sur des dizaines de kilomètres, de terrain vierge. 

Peu après notre départ, nous croisons un groupe en provenance d’Abisko, notre destination, conduit par une guide qui nous informe en anglais qu’il y a effectivement beaucoup de neige sur «forteen kilometers» et que sans raquettes, ça passe mais que c’est vraiment difficile. Ce n’est pas rassurant, d’autant que j’ai compris «forty» mais nous continuons. Nous croisons un peu plus loin un autre groupe composé de huit personnes, sans raquettes ni bâtons, qui viennent aussi d’Abisko. Ils nous disent avoir mis neuf heures pour traverser, avec de la neige molle jusqu’aux genoux et parfois jusqu’aux cuisses. Ils précisent que les dernières chutes de neige datent d'il y a trois jours. 
Nous poursuivons. Nous nous faisons harceler par le même type d’oiseau que celui qui s’attaquait aux rennes ; taille d’une pie, avec une double queue pointue. En fait, il protège son poussin qui se dandine au sol un peu plus loin. Quant à nous, on se protège en faisant des tourniquets au dessus de nos têtes avec nos bâtons. 
La Kungsleden entre Nikkaluokta et Abisko
Nous slalomons maintenant entre plaques de neige de plus en plus fréquentes et longues, torrents de montagne, genre torrents alpins ; pourtant nous somme encore à moins de 1000m d’altitude. Pour parcourir un kilomètre, on en fait presque deux ! 
Nous croisons à nouveau trois randonneurs cette fois ; deux sont équipés de raquettes, le troisième n’en est pas équipé, mais il est suisse et parle français. Ils nous proposent d’acheter leurs équipements pour 20 euros la paire. 2kg de moins dans leurs sacs, 2 de plus dans les nôtres, mais cela va grandement faciliter la journée de demain ! A ce prix, pas d’hésitation. Du coup, la motivation revient. Après quatre heures de marche les pieds dans l’eau, il faut dire que cela dégouline de tous les côtés, nous faisons une pause repas. (purée de pois cassés, thon suédois (toujours de l’an passé) et soupe. 

Nous passons au refuge de SALKA, où il y a une boutique pour se ravitailler au besoin. Nous alourdissons encore un peu nos sacs avec une boîte de bière, du chocolat, des Wasa et du saucisson histoire d’agrémenter les apéritifs. Au cours de l’après-midi , la neige est de plus en plus présente, nous marchons dans l’eau en permanence, contents d’avoir des chaussettes étanches qui limitent la circulation d’eau dans les chaussures. Nous décidons de bivouaquer dans le secteur car nous pénétrons progressivement dans une zone totalement enneigée et ce sera difficile de planter la tente ailleurs que dans la neige plus loin. Nous remontons le flanc de la montagne et nous nous installons sur un ilôt d’herbe au milieu de la neige. C’est plat, nous devrions être bien. Pour aujourd’hui, 15 kilomètres suffiront vu les conditions. Nous prenons le temps de faire un peu de toilette et de boire notre bière au soleil. Nous passons la soirée à l’intérieur de la tente, car le vent du nord est bien froid. Le thermomètre est proche de zéro et le ressenti, je n’ose pas en parler. Repas du soir, soupe à la tomate et nouilles chinoises. Altitude 900m !

Salka
Salka
Dernier carré d'herbe avant une quinzaine de kilomètres
Dernier carré d'herbe avant une quinzaine de kilomètres
balisage d'hiver
balisage d'hiver
Samedi 27 juin

Le soleil commence à chauffer vers 8:30, le vent du nord est encore bien froid. Une heure après, nous sommes harnachés, équipés de nos bonnets et gants, comme en février dans le Haut-Doubs. Raquettes aux pieds, nous poursuivons en direction du col à 1150m. Quelques touffes d’herbes persistent encore ça et là. Nous croisons ensuite plusieurs lits de torrents pas toujours évidents à contourner ou enjamber par-dessus les ponts de neige. 
La Kungsleden entre Nikkaluokta et Abisko
Plus loin, ce sont les blocs de neige d’une récente coulée que nous traversons : une avalanche est passée par notre route il y a quelques jours, malgré le peu de pente de la montagne. Nous avons les conditions que nous rencontrons d’ordinaire dans le Alpes à 2500m d’altitude à la fin du printemps. 
en chemin vers le col
en chemin vers le col
Progressivement la pente se raidit, la température de nos corps monte aussi, le poids des sacs à dos se fait sentir tout à coup !
Nous nous rapprochons maintenant du col de Tjaktajapasset à 1150m, point culminant du trek.
Nous nous rapprochons maintenant du col de Tjaktajapasset à 1150m, point culminant du trek.
Nous faisons une petite pause aux deux tiers de la montée pour prendre quelques calories avec le chocolat acheté la veille et éviter l’hypoglycémie. Le paysage qui est derrière nous est si joli, que je ne peux m’empêcher de regarder en arrière. Nous arrivons au col trempés de chaud. Pourtant, dès que l’on s’arrête, le vent est glacé ! Nous mangeons devant la hutte au col, au soleil. Tout autour le paysage est splendide et personne en vue à l’horizon ! Du côté nord, où nous nous dirigeons, tout est blanc dans la vallée, et bleu glacier pour ce qui est liquide, ou en passe de le devenir.
La Kungsleden entre Nikkaluokta et Abisko
Un petit peu de pommade NOK anti-frottement sur nos pieds avant de repartir et nous descendons dans la vallée suivante, raquettes aux pieds, en tee-shirt. Nous suivons la piste d’hiver, marquée par des croix rouges. Nous redescendons progressivement vers 800m, altitude à laquelle la terre refait surface par moment et retirons définitivement nos raquettes. Nous croisons plein de lemmings aujourd’hui. Nos pieds sont bien glacés à force de marcher dans la neige fondante.
l'hiver le paysage est le même... sans le soleil
l'hiver le paysage est le même... sans le soleil
Nous avons atteint la vallée suivante, parsemée de blocs de pierre à perte de vue, déposés au hasard par des glaciers. Les passages entre les cours d’eau sont difficiles à passer, l’épaisseur de neige n’aidant pas. Les chemins de planches, parfois inondés, apparaissent et disparaissent entre les épaisses plaques de neige. Nous slalomons encore beaucoup ici. Après 19 kilomètres et cinq bonnes heures de déplacement, nous installons le bivouac à l’abri d’un gros rocher. Ce soir, c’est thé, apéritif, saucisson, Wasa et Bolino pour nous réchauffer et dodo ! Il est 22h30 et le soleil éclaire encore largement la montagne en face. c'est l'été"!
La Kungsleden entre Nikkaluokta et Abisko
Dimanche 28 juin
La nuit est glaciale ! Le vent passe au travers de la tente sans ralentir… nous comprenons pourquoi nous aurions dû investir dans une tente 4 saisons, plutôt qu’une 3 saisons. Nous remballons vers 10:30 et nous marchons pendant deux bonnes heures avant de faire une pause avec feu de camp pour profiter d’un peu de chaleur. Nous commençons à croiser à nouveau quelques couples de randonneurs.

 Deux rennes se sauvent à notre vue, peu de temps avant que nous atteignions le lac d’Alesjaure, aux trois quarts gelés. A l’extrémité de ce lac se trouve le refuge du même nom. Nous allons y acheter du gaz à la boutique et renseignons la gardienne qui nous demande le niveau d’ enneigement que nous avons rencontré précedemment. Elle nous offre une tisane maison.
refuge d'Alesjaure
refuge d'Alesjaure
 Nous suivons le lac sur une quinzaine de kilomètres difficiles ; c’est de pire en pire, la neige est fondante, profonde, les zones de neige alternant avec des sections de chemins de planches inondés ne nous permettent pas d’utiliser les raquettes. Heureusement, le paysage est toujours si sauvage. Nous cherchons un endroit plat et à l’abri pour s’arrêter pour la nuit, après 27 kilomètres nous en avons assez. Nous nous installons sur le sommet d’une colline au dessus du lac d’Abisko dont on voit l’extrémité. Vu la température proche des cinq degrés, nous dînons sous la tente, alors que quelque gouttes se mettent à tomber. Vers une ou deux heures, du matin, je sors de la tente pour un besoin nocturne : il tombe quelques flocon et le lac d’Abisko, orienté nord/sud est éclairé par un soleil rasant rouge
Lac d'Abisko au loin en fond de vallée
Lac d'Abisko au loin en fond de vallée
Lundi 29 juin
Au petit matin, la température ne s’est pas arrangée malgré la présence du soleil ; le vent du nord nous oblige à nous habiller comme en hiver. Nous entamons la descente sur le parc national d’Abisko. La végétation change au fur et à mesure de la descente, nous arrivons au printemps ! Les bouleaux sont tous feuillus. Il nous reste environ 17 kilomètres à effectuer. La vallée est belle, bien qu’un peu monotone. A midi, nous avons enlevé toutes les couches de vêtements enfilés au départ. Nous mangeons sur les marches d’un chalet inoccupé, avant de poursuivre. Le chemin s’élargit progressivement. Nous passons à proximité d’un canyon dans lequel un volume d’eau impressionnant coule, du gros débit !

départ OFFICIEL de la Kungsleden
départ OFFICIEL de la Kungsleden
Nous atteignons la touristation d’Abisko dans l’après-midi ; nous mesurons les poids de nos sacs, le peson indique un sac à 20kg, celui de Florence à 18… nous déposons les affaires au camping. Nous allons nous ravitailler en vivres au village, déposer les raquettes à neige à la poste pour les expédier à la maison et aller manger un hamburger au fast-food local. Au retour au camping, nous profitons d’une douche chaude et de la cuisine de l’auberge de jeunesse contigüe. Nous passons un petit coup de téléphone à Lola et une tentative en ce qui concerne Anouk qui a 19 ans aujourd’hui. Il fait 6C° ce soir.
Mardi 30 juin
Ce matin, nous nous réveillons avec le réveil, parce que nous prenons la direction des îles Lofoten en Norvège. Le voyage se fera en car et prendra une bonne partie de la journée. Un premier trajet jusqu’à NARVIK, changement de gare routière, puis attente de quelques heures devant un centre commercial et changement de ligne d’autocar. La chauffeuse accepte de nous déposer entre deux arrêts répertoriés, sur la route E10, à la sortie de Vestpollen à l’intersection de route F888 qui mène au camping de Sandletta, où nous avons rendez-vous avec Eliott dans deux jours. 4 à 5 heures de route qui tourne avec des paysages de carte postale ensoleillés. 
Florence qui a abusé des huiles essentielles sur ses pieds fait une réaction : ses pieds sont gonflés demandent à sortir des chaussures… remède : les corticoïdes emportés dans la pharmacie améliorent assez rapidement la situation. Le car nous dépose et il nous reste une dizaine de kilomètres pour atteindre le camping. Nous nous y rendons en autostop, à l’aide d’un finnois, toujours en Volvo ...


SUITE aux Lofoten, section suivante:)

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