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CUBA: Plongée, Tourisme et vélo.

(réalisé)
Playa Giron est sur la mer des caraïbes, sur les rives de la baie des cochons, site d'exception pour la pratique de plongée sous-marine, belle entrée en matière pour découvrir Cuba. Mais pour nous, le voyage  à vélo reste une passion. Nous ne pouvons résister à l'envie de pénétrer au cœur de ce pays authentique et séduisant. 
vélo de randonnée / plongée
Quand : 01/12/15
Durée : 7 jours
Distance globale : 287km
Dénivelées : +885m / -1031m
Alti min/max : 0m/173m
Carnet publié par jclarasso le 25 janv. 2016
modifié le 26 janv. 2016
2090 lecteur(s) -
Vue d'ensemble

Le topo : Section 3 (mise à jour : 25 janv. 2016)

Distance section : 45.4km
Dénivelées section : +94m / -78m
Section Alti min/max : 10m/51m

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Le compte-rendu : Section 3 (mise à jour : 25 janv. 2016)

Mardi 1er Decembre
 Santa Lucia - Guacima  50 km
 Au premier carrefour nous demandons notre route au chauffeur d'une belle américaine, ici pas de panneaux indicateurs. Nous faisons route vers l'ouest, sur une large voie goudronnée qui très rapidement se dégrade. Les nids de poule sont profonds et fréquents, ils nous obligent à rouler sur le bas-côté, sur la piste des calèches. À une dizaine de kilomètres de Santa Lucia, une route s'oriente vers le nord en direction de la mer, nous l'empruntons. Au bout c’est Rio del médio, une bourgade de quelques dizaine de maison au bord de l'eau et quelques bateaux de pêcheur amarrés à de pieux.
Un petit 'snack' propose des boissons et du tabac. En tête des ventes, le rhum qui occupe une place sur l'étalage. En arrière-plan, quelques bouteilles de vino tinto 'SOROA’. Le patron nous propose une bonite de 2kg pour 5 CUC, il la fait griller sur le charbon de bois. Un pur régal que nous accompagnons d'un SOROA. Nous achetons également 3 paquets de cigarettes pour 1 CUC  et 2litres et demi de guyabita (jus de goyave et rhum) pour 1 CUC de plus. L'océan nous tend les bras, nous ne pouvons résister à son appel d'autant que l'eau est proche des 30 degrés. Le fond est vaseux et recouvert de prairie marine épaisse. Il faut s'éloigner de 50 mètres pour pouvoir s'allonger sans toucher les algues. Une énorme étoile de mer à cinq branches d'un orangé lumineux est posée sur le fond dans cinquante centimètres d'eau. Plus de 30 cm d'envergure, nous n'avons jamais vu un si beau spécimen.
Nous reprenons la route en direction de Muanta, la température est montée de 2 ou 3 degrés, il est environ 14h30.
Nous ne voyons sur la longue ligne droite d'une vingtaine de kilomètres qui se dirige vers Mantua aucune voiture, aucun bus, seuls 2 ou 3 camions croisent notre route. Les principaux utilisateurs sont des cavaliers ou des calèches que nous saluons courtoisement d'un geste de la main.
Comme chaque soir, il nous faut trouver un hébergement avant la tombée de la nuit. Mantua est à plus de 40 km et trop loin pour y arriver avant la nuit. Nous recherchons donc une ferme ou une casita pouvant nous accueillir. Notre première tentative auprès de 2 fermiers conditionnant du riz dans des sacs de polyéthylène est un échec, visiblement l'idée de nous héberger ne réjouit pas le plus jeune. Nous n'insistons pas.
Deux kilomètres plus loin, 2 petites maisons de bois et un grenier à riz construit  sous un « jigüe » de haute taille nous paraissent accueillante d'autant que la propriétaire sortant de la douche nous saluent de la main, nous quittons le goudron pour s'orienter vers la terrasse.
Après les salutations habituelles nous demandons s'il est possible de dormir dans le grenier sur les sacs de riz. Notre question étonne Mercédès, la propriétaire, elle nous propose la chambre de sa fille. Nous insistons pour loger dans le grenier.
Les chiens ont mangé notre ration de poisson. Mercédès nous propose une soupe de pommes de terre et du riz blanc. Son mari arrive des champs vers 7h30, la nuit est déjà noire.
Nous profitons de la fraicheur de la soirée sur les fauteuils à bascule, nous discutons tant bien que mal avec les quelques mots que nous connaissons, de temps en temps une charrette passe dans le noir, c'est le retour des champs. Le mari de Mercédès insiste pour que nous dormions dans la casita. Nous sommes presque obligés d'obéir, pourtant une nuit dans le grenier nous aurait plu.
La soirée se termine devant un mauvais film espagnole tourné au Mexique, où coups de fusil sont plus fréquents que les dialogues.
 
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