Magazine Carnets d'Aventures Les derniers articles en ligne https://www.expemag.com/mag/rss.rss Tue, 22 Oct 2024 02:04:18 +0200 https://www.expemag.com/assets/CarnetsdAventures150x60.png Magazine Carnets d'Aventures https://www.expemag.com/mag/rss.rss fr-FR NTT Comme une fougère Livres Manon Nous avions découvert Eve avec le récit de son tour de l’Ubaye à pied dans Carnets d’Aventures 73. Elle nous parlait alors de sa passion pour l’écriture, et vient justement de publier son premier livre. Un roman d’anticipation naturaliste dans lequel les protagonistes vivent dans un monde qui plairait à notre Ours des bois préféré (voir les chroniques de David Manise). Une sorte de « retour » à la nature dans un futur, sinon optimiste, qui fait du bien à lire par ces temps moroses d’urgence climatique. Le roman aborde de nombreux aspects de la vie (l’amitié, l’amour, la famille, le corps, la vie en communauté, l’apprentissage, le voyage…), le tout servi par la plume fraîche et légère de l’autrice. On passe un bon moment en compagnie de ses personnages, et c’est bien ce qui compte. Et vous découvrirez par la même occasion une belle maison d’édition. Le Ver à Soie, c’est une littérature du mouvement et du voyage, cosmopolite, mais aussi une fabrication artisanale, le soin de l’illustration, une diffusion de terrain, du beau papier et pas de pilon ; ici, rien ne se perd et tout se transforme : en livres-objets créés à partir de chutes, en poèmes à planter… Je n’en dis pas plus, mais vous y apprendrez à faire pousser les mots. Tout un programme. Alors, prêts à embarquer dans le voyage ? Comme une fougère Eve S. Philomène Éditions Le Ver à Soie ♦ 244p. ♦ 14x20cm ♦ 18€... https://www.expemag.com/article/livres/comme-une-fougere https://www.expemag.com/mag/view/668804b8e4b0b37186621795 Tue, 17 Sep 2024 00:00:00 +0200 Traverser l'arc alpin à pied, au féminin et en solitaire Récits et entretiens Zoé Lemaitre Femmes au sommet Cent vingt jours de marche pour esquisser une définition de l’aventure, clarifier ses pensées et dresser le portrait de femmes inspirantes, professionnelles de la montagne, à travers la réalisation d’un documentaire. Zoé nous emmène. Traverser l’arc alpin à pied à la rencontre de femmes pionnières de leur profession en montagne (glaciologue, bergère, guide de haute montagne…) et réaliser un documentaire pour leur donner de la visibilité, tel était mon projet. Au cours de ces quatre mois de marche, j’ai aussi mis le doigt sur une évidence : dans l’incertitude réside le sel de l’aventure. Qui aurait parié qu’une éolienne m’aurait été plus utile qu’un panneau solaire ou bien qu’août deviendrait mon mois préféré de l’hiver ? En réalité, l’imprévisibilité des événements dépasse de loin l’anecdote. Elle m’a appris, chemin faisant, à m’abandonner à vivre, tout comme ces femmes dont la route est loin d’être toute tracée. Qui suis-je ? Née de parents baroudeurs et sportifs, j’ai rapidement crapahuté en montagne. Plus tard, au lycée, dans mon cursus Sport-Nature, j’apprends à me débrouiller en escalade, kayak, spéléologie, ski de rando… et fais mes premières randos itinérantes entre amis. En 2020, j’ai 21 ans et traverse les Alpes françaises sur le GR5 avec mon amie Coline. Deux ans plus tard, je réalise mon premier bivouac en solitaire dans les Dolomites suivie d’une traversée de Belledonne. Après des études en administration du spectacle et en philologie italie... https://www.expemag.com/article/recit/traverser-l-arc-alpin-a-pied-au-feminin-et-en-solitaire https://www.expemag.com/mag/view/66e2aa30e4b0c3cede26a59c Thu, 19 Sep 2024 09:14:22 +0200 Traverser les Alpes du Sud à vélo+ski+packraft Récits et entretiens Anthony Advienne que pourra Ne pas savoir dire non est souvent perçu comme un défaut plutôt qu’une qualité. Quand des amis lui proposent deux projets originaux qui rivalisent de fantaisie, Anthony n’a pas su dire non. Un peu à la manière d’un Jim Carrey dans Yes man, il raconte son aller-retour en absurdie. Advienne que pourra ! Photos : Sébastien Langlais, Lou Lamotte, Anthony Dimanche 7 avril. Lou et moi prenons la pose sur une plage niçoise, en témoignent les palmiers qui trônent en arrière-plan. Dans le ciel aussi gris que les galets, un énième avion s’approche de l’aéroport voisin dans un vacarme assourdissant. De l’autre côté, un centre commercial bardé d’enseignes mondialisées attire les foules. Ce paysage rebutant explique-t-il nos sourires un tantinet crispés ? Ou est-ce plutôt la fatigue ? Car nous sommes arrivés ici à pied, en packraft et à ski, depuis les Hautes-Alpes d’où nous sommes partis une semaine plus tôt. Les skis sur le sac, nous quittons les lieux en pressant le pas, sans prêter attention à l’étrange ambiance qui règne ici. Nul besoin de dresser l’oreille pour entendre les chuchotements des passants qui plaisantent en rappelant que la neige n’est pas ici. Mais je commence à m’habituer à ces railleries ! En effet, trois semaines plus tôt, je passais devant les mêmes palmiers pour effectuer le trajet inverse – Nice-Guillestre – cette fois à vélo+ski. Un aller-retour cocasse, improvisé en dernière minute, qui enfonce le clou sur un poncif que je rabâche à chaqu... https://www.expemag.com/article/recit/traverser-les-alpes-du-sud-a-velo-ski-packraft https://www.expemag.com/mag/view/66e43e5be4b0c3cedf7060d0 Thu, 19 Sep 2024 09:15:19 +0200 Randonner en planche à voile Récits et entretiens Quentin Routhiaud Un rêve de longue date enfin réalisé ; Quentin allie sa passion de la voile sportive avec une vie en mer à travers l’itinérance en bivouac ! Sensations garanties. Il nous raconte ses aventures sur les côtes bretonnes et normandes, sa préparation minutieuse, les enjeux de sécurité et ses astuces pour exploiter au mieux son matériel. Je pratique la planche à voile depuis l’âge de 10 ans et me souviens encore de mes débuts sur un étang au sud de Rennes, notamment de la chaleur de la vase sur les pieds en hiver. Naviguer à la voile a toujours été une passion qu’aujourd’hui je partage en tant que moniteur chaque été. Petit à petit est venue l’envie d’explorer une autre façon de pratiquer mon sport, et l’idée d’une randonnée itinérante en planche à voile me trottait dans la tête depuis un moment. Mon projet était de partir en voyage, en opposition totale avec les sessions de navigation classiques où le retour doit toujours être anticipé, sans avoir à gréer et dégréer chaque jour, découvrir la côte avec un moyen de transport léger et décarboné, prouver qu’une façon de voyager engagée et sportive est possible, expérimenter un mode de vie en rupture avec le quotidien, suffisamment longtemps pour mesurer le changement. J’ai d’abord réalisé un tour de Bretagne d’Angers au Mont-Saint-Michel en été 2022 (700 km en 28 jours) qui m’a donné envie de poursuivre l’été suivant en allant le plus au nord-est possible sans limite prédéfinie. Malheureusement, les mauvaises conditions météo ont co... https://www.expemag.com/article/recit/randonner-en-planche-a-voile https://www.expemag.com/mag/view/66e802d3e4b0c3cee22e4ca1 Thu, 19 Sep 2024 09:15:59 +0200 Traverser l'arc alpin en parapente Récits et entretiens Gaël Meunier Envolée alpine Le parapente est un formidable compagnon d’itinérance, à condition d’aimer (aussi) marcher. Grimper, voler, bivouaquer, c’est la règle de trois du vol-bivouac, et à ce petit jeu, Gaël est un as. Il a ainsi survolé l’arc alpin, de la Slovénie au sud de la France. Gaël est un puriste du vol-bivouac : pas de transport, juste son aile et ses muscles. Depuis quelques années, le parapente fait partie de toutes ses aventures. La traversée des Alpes est son premier grand voyage réussi dans ce format. Nous lui avons demandé de nous raconter les coulisses de ce périple, sa façon de voir les choses, ses sensations et impressions. Qui es-tu et comment fais-tu pour partir dans de longues aventures ? J’ai 27 ans et suis un entrepreneur dans l’âme. Depuis mes jeunes années de scoutisme, j’aime la vie au grand air, mais j’ai véritablement mis un pied dans l’aventure nature à ma sortie d’école d’ingénieur. Avec trois amis, nous avons effectué de beaux périples pendant notre année de césure : Lyon-Istanbul à vélo, trois semaines de ski de randonnée nordique au Sarek, et un mois à pied entre Albanie, Macédoine et Grèce. Aujourd’hui, mon activité professionnelle commence à prendre forme et j’aime dire que j’ai trois métiers. Entrepreneur d’un côté, je commence à organiser des événements dans le milieu de l’aventure. En parallèle, je réalise moi-même des expéditions qui donnent lieu à des documentaires et conférences pour parler d’audace, d’optimisme et de résilience. Mon temp... https://www.expemag.com/article/recit/traverser-l-arc-alpin-en-parapente https://www.expemag.com/mag/view/66e42aa8e4b0c3cedf63ba8c Thu, 19 Sep 2024 09:15:31 +0200 Randonner à la voile en Arctique Récits et entretiens Éric André Embarcation trois-en-un originale, Babouch-ty est à la fois catamaran, char à glace et traineau tout terrain conçu pour explorer l’Arctique. Retour sur une singulière expédition à visée scientifique de trois mois sur les eaux et les glaces polaires ! Voici l’histoire d’un gars et d’un bateau pas comme les autres ! Le gars, c’est Sébastien Roubinet, marin et geotrouvetout des mers, explorateur infatigable de l’Arctique, concepteur de voiliers hors normes. Le bateau, c’est Babouch-ty : un mini catamaran de 200 kg à peine pour 7 m de long et 2,5 de large. Il a été conçu pour progresser sur un terrain exigeant : fait de carbone (fibre de basalte et Innegra) et de kevlar, avec deux coques gonflables semi-souples équipées de semelles de skis, des coffres de rangement et une cabine rustique de 2 x 2 m et 70 cm de hauteur. Trois en un ! En effet, se déplacer en voilier sur la banquise arctique ne ressemble pas tout à fait à une croisière en Méditerranée. Le combo catamaran, char à glace et traîneau tout-terrain nous assure une autonomie totale de trois mois pour un équipage de trois hommes. En juin 2022, nous nous sommes élancés dans des contrées quasi inconnues, pour un périple incroyable, plein de surprises inattendues, au-delà des terres, au nord des îles de l’archipel canadien. Babouch-ty a ainsi usé ses spatules de ski sur près de 3000 km, dont environ quatre cinquième de banquise. Robuste, simple et léger, il a fait ses preuves : sur l’eau libre, au milieu de blocs dérivant... https://www.expemag.com/article/recit/randonner-a-la-voile-en-arctique https://www.expemag.com/mag/view/66e85f52e4b0c3cee286b181 Thu, 19 Sep 2024 09:16:42 +0200 Randonner à la voile en famille Récits et entretiens Fanny Foucard En famille sur un mini-voilier Habitués aux itinérances hivernales nordiques et aux trajets en train (railandride.mystrikingly.com), Fanny et Yann retrouvent les ingrédients de l’aventure avec leurs deux jeunes enfants (Titouan - 9 ans, et Paul - 8 ans) grâce à Potifaya, un petit voilier de 5 m. Direction la Suède en été, pour plusieurs semaines de vie au grand air, un peu plus près des étoiles. Une île, déserte, entourée de dizaines de milliers d’autres îles. Un archipel encore préservé qui fait la fierté de ses habitants. Une île où les journées s’étirent, illuminées par les lumières du Nord. Sur cette île, un mini voilier échouable de 5,50 m et une famille jouissant, six semaines durant, de cette vie dehors entre terre et mer. Potifaya en Suède Cette histoire commence en 2020 : des frontières fermées et dans notre jardin, un voilier en acier de 11 m soigneusement rénové pour naviguer en liberté. Dans nos poches, un porte-monnaie de plus en plus léger. L’idée vient alors de devenir moins dépendants, plus mobiles. Le gros voilier est remplacé par Potifaya. Sur remorque, il nous permet de nous rendre directement sur le bassin de navigation souhaité. Problème : nous n’aimons pas la voiture. Encore moins avec deux jeunes enfants ! Solution : nous ne roulerons pas plus que si nous nous rendions en Bretagne ! Une pointe de compas sur Albertville, l’autre sur Brest. On tourne, et nous nous retrouvons à Kiel au nord de l’Allemagne. De là, les ferrys nous embarquent vers la Suè... https://www.expemag.com/article/recit/randonner-a-la-voile-en-famille https://www.expemag.com/mag/view/66e85aa3e4b0c3cee28229ad Thu, 19 Sep 2024 09:16:30 +0200 Randonner à la voile : en mini-catamaran Récits et entretiens Violette Écobichon et Rodolphe Delesalle D'une frontière à l'autre Violette et Rodolphe ont longé les côtes méditerranéennes françaises en mini-catamaran durant 11 jours. Pour le farniente, il faudra repasser. Mais une fois gérés les enjeux de navigation et les moustiques au bivouac, place au plaisir d’une vie simple où il suffit d’un petit rien pour être heureux. Tout commence l’hiver, avec cette sempiternelle question : qu’allons-nous faire cet été ? Bretons passionnés de sports d’eau et d’aventures en général, adeptes de la philosophie minimaliste et du bivouac, c’est sur une itinérance à bord d’un catamaran de sport non habitable que nous jetons notre dévolu. Mais où aller ? À cette question, Rodolphe répond immédiatement avec entrain : « je voudrais suivre une trace qui se voit sur la carte, quelque chose qui parle à tout le monde, et que n’importe qui peut visualiser ». Parfait, alors nous longerons la côte méditerranéenne française de la frontière espagnole à la frontière italienne. Clair, net et précis ! Vous avez dit farniente ? Nous partons début août de Cerbère, premier port français à l’ouest, au pied des Pyrénées, et avons un mois de vacances devant nous. Un congé annuel que j’attends toujours avec impatience pour enfin me reposer et voyager. Et c’est bien dans cet esprit que j’imagine cette croisière avec Rodolphe pour rallier Menton à la voile en toute simplicité et décontraction. Mais dès les premiers milles (1 mille marin = environ 1,8 km), je comprends qu’il s’agira en fait des vacances les pl... https://www.expemag.com/article/recit/randonner-a-la-voile-en-mini-catamaran https://www.expemag.com/mag/view/66e851cde4b0c3cee27cafab Thu, 19 Sep 2024 09:16:14 +0200 Randonner à la voile : kayak-trimaran en Méditerranée Récits et entretiens Violette Viard Un drôle de trimaran C’est l’automne à Sète. Violette se met à l’eau avec Passepartout, son petit kayak à voile et à pédales, pour la grande aventure : trois mois pour explorer la Méditerranée qui la fascine tant. On embarque avec elle dans la douceur de l’été indien, entre cabotage et traversées, brises marines et rencontres en tout genre… Fin septembre 2022, stage validé et master en poche, me voilà libre comme l’air, et portée par un vif désir d’aventure et d’exploration. La Méditerranée me fascine, cette « mer au milieu des terres » (mare mediterraneum), façonnée par des millénaires d’échanges et de brassages culturels, qui partage aujourd’hui ses 42.000 km de rivages avec pas moins de 22 pays. Un terrain d’exploration immense ! C’est avec l’idée d’en faire le tour que je me mets en quête d’un bateau. Passepartout Les souvenirs de ma descente de la Loire en canoë gonflable trois ans plus tôt me poussent à rechercher une embarcation plus performante, et je tombe par hasard sur le Hobie Island Adventure : un kayak à pédales aux allures de trimaran, avec une voile de 5 m2 qui s’enroule sur son mât et deux flotteurs latéraux. Je suis sous le charme, et les premiers essais en mer sont concluants : plus rapide qu’un simple kayak, il reste très maniable et léger, idéal pour mon rêve d’aventure méditerranéenne. En clin d’œil à sa petite taille mais surtout comme le célèbre assistant de Phileas Fogg, je le baptise Passepartout ; fin prêt lui aussi pour un long voyage. Et c’es... https://www.expemag.com/article/recit/randonner-a-la-voile-kayak-trimaran-en-mediterranee https://www.expemag.com/mag/view/66e7f403e4b0c3cee2205337 Thu, 19 Sep 2024 09:15:45 +0200 Traverser l'arc alpin à ski Récits et entretiens Guillaume Maret et Simon Wuilmart Le monde d'en haut L’élégance de la trace et de l’aventure, voilà ce qui a attiré Guillaume et Simon dans la traversée hivernale des Alpes à ski. En trois mois, de Salzbourg à Menton, ils ont vécu toutes les saisons et connu toutes les conditions nivologiques et météorologiques possibles, pour le meilleur et pour le pire… L’élégance de parcourir un terrain vierge au blanc immaculé avec pour seul repère la trace fraîche du chamois qui nous mène au col. La puissance du vent et la dureté du froid de l’hiver. Le sentiment de progresser en exploration dans un environnement où l’homme ne semble pas avoir sa place. Ce n’est pas être fou que de vouloir traverser les Alpes à ski de randonnée, c’est plutôt laisser ses rêves de côté qui serait une folie. Rien ne nous prédestinait, Simon l’architecte originaire du plat pays et moi l’ingénieur né en Provence, à accomplir ce périple si élégant dans les pas de nos illustres prédécesseurs. C’est l’audacieux Léon Zwingelstein qui aurait entrepris le premier cette sérieuse aventure en 1936, un exploit pour l’époque. Il y eut aussi le légendaire alpiniste Walter Bonatti qui skia tout l’arc alpin italien en 1956. Et plus récemment, le guide Jean-René Minelli avec ses clients qui en tira d’ailleurs un magnifique topo (Glénat, 2007) qui nous a servi de référence. Étions-nous vraiment légitimes à nous lancer nous aussi dans ce voyage réservé à une élite montagnarde ? Avions-nous emmagasiné suffisamment d’expérience pour nous jeter, désinvoltes, ... https://www.expemag.com/article/recit/traverser-l-arc-alpin-a-ski https://www.expemag.com/mag/view/66e40e09e4b0c3cedf4183a5 Thu, 19 Sep 2024 09:15:06 +0200 5 ans de voyage des Alpes à l'Afghanistan, en compagnie d'un âne, un mulet et trois chiens Récits et entretiens Morgane Lefèvre Morgane Lefèvre a effectué un voyage de 5 ans, des Alpes à l'Afghanistan, en compagnie d'un âne, un mulet et trois chiens, de 2010 à 2015. À l'occasion de notre dossier Voyager au féminin (dossier en ligne + dossier dans Carnets d'Aventures 54), elle nous livre quelques pensées ! Elle avait alors publié deux livres (textes et photographies) en auto-édition, épuisés, et se lance aujourd'hui dans la réédition d'un beau livre d'art rassemblant l'intégralité de son récit illustré. Voir sa campagne de financement participatif, son site et son compte Instagram pour en savoir plus. Balade au bord des mondes : 5 ans de voyage Je suis partie à l'âge de 24 ans. Avec mon compagnon de l'époque nous avions le projet de rejoindre l'Inde et le Népal à pied pour nous installer dans l'un ou l'autre de ces deux pays. Nous avions fait le choix d'être lents afin de goûter en profondeur chaque terre que nous traverserions. Nous devions donc être accompagnés par notre âne, Rassoudok, notre mulet, Cortex, et nos trois chiens, Pity, Zoukia et Nada. Nous n'avions rien préparé, ne savions pas par où nous passerions, et sommes ainsi partis libres de tout surplus matériel (entre autres car nous avions donné toutes nos affaires !) le 1er septembre 2010, à la recherche d'autres propositions de vie. Notre départ se voulait définitif, sans retour. Nous n'avions donc aucune contrainte de temps. Ce nouveau mode de vie, cette balade « au bord des mondes » a duré 5 années, depuis les Alpes jusqu'à la Chine... https://www.expemag.com/article/recit/5-ans-de-voyage-des-alpes-a-l-afghanistan-en-compagnie-d-un-ane-un-mulet-et-trois-chiens https://www.expemag.com/mag/view/5c125153e4b0e1d045bfb238 Fri, 30 Nov 2018 00:00:00 +0100 https://www.expemag.com/article/recit/5-ans-de-voyage-des-alpes-a-l-afghanistan-en-compagnie-d-un-ane-un-mulet-et-trois-chiens#msg5c1b8fbfe4b000be534a8f6d Huit questions/réponses indispensables Vie sauvage - Survie David Manise Dans cette chronique, j’ai eu envie de voir quelles questions pragmatiques revenaient le plus souvent, auprès des lecteurs de Carnets d’Aventures et du grand public intéressé par la vie en pleine nature, le déplacement « by fair means », et plus généralement pour les amoureux de la Pachamama. Après consultation, nous avons relevé ces quelques principales questions auxquelles je vais répondre brièvement et de manière ultra pragmatique et condensée, dans un esprit efficace : « si j’avais 5 minutes pour vous dire les trucs les plus indispensables pour vous sauver la vie, je dirais ceci ». Ready ? Go ! Comment trouver de l'eau potable dans la nature ? L’eau qu’on trouve dans la nature, par définition, ne peut jamais être – a priori – considérée comme potable. Il faut donc la rendre potable avec un filtre 0,2 microns ou mieux (certains, comme le MSR Guardian, sont maintenant assez fins pour filtrer efficacement les virus !), plus un étage de charbon actif (qui fixera la majorité des polluants chimiques). Faute de mieux, on la rendra traitable (claire et limpide) à l’aide d’un filtre improvisé, puis on la traitera chimiquement avec du DCCNa (dichloroisocyanurate de sodium, utilisé comme désinfectant, biocide antibactérien, anti-algue et désodorisant industriel, que l'on trouve entre autres dans le Micropur) qui peut gérer les protozoaires, même enkystés, en plus des bactéries et des virus. Pour trouver de l’eau, à part en lisant bien sa carte et en prenant les infos (attention c... https://www.expemag.com/article/vie-sauvage-survie/huit-questions-reponses-indispensables https://www.expemag.com/mag/view/66e93e88e4b0c3cee311bf4a Tue, 17 Sep 2024 10:55:15 +0200 Intégrale des chroniques de l'Ours des bois : 4 hors-série PDF Actualités Johanna Chroniques de DAVID MANISE : L'intégrale de l'OURS DES BOIS 4 hors-séries PDF : plus de 300 pages ! Un concentré de conseils sages et utiles, en attendant la mise en pratique dans la nature dès que le printemps se montrera pour de bon !  Voilà plus de 15 ans que nous donnons la parole à David Manise. D'un numéro de Carnets d'Aventures à l'autre, il partage ses compétences, son expérience et son état esprit dans son style unique, à la fois scientifique et détendu, instructif et sincère, sérieux sans se prendre au sérieux.  On lit David comme on lit un roman ; c’est fluide, c’est drôle et on apprend plein de choses ! Rdv ici pour en savoir plus et : --> commander toute la collection ---> ou commander un hors-série. ----> Lire en ligne... https://www.expemag.com/article/actualite/compil-des-chroniques-de-l-ours-des-bois-4-hors-serie-pdf https://www.expemag.com/mag/view/6071c64be4b08412c53b19c2 Sat, 10 Apr 2021 17:37:47 +0200 Un peu lassé Courriers des Lecteurs Manon Bonjour l’équipe Carnets d’Aventures, je suis un fidèle lecteur depuis le premier numéro de Carnets d’Expé, j’ai l’ensemble des magazines. Pour la première fois, je m’interroge sur le renouvellement de mon abonnement ! En effet, le magazine me fait moins rêver, je ne m’évade plus comme avant à la lecture des articles. D’ailleurs je ne ratais aucune phrase (même les pubs), et depuis quelques numéros je ne lis plus certains passages. Je trouve le magazine un peu trop centré sur l’équipe (même si je vous aime bien et que vous avez toujours été présents) et j’ai l’impression de tourner en boucle, un goût de déjà-vu. Je pense avoir besoin d’articles un peu plus « fun » de temps en temps (pourtant j’ai 50 ans). Je ne sais pas si c’est moi qui me lasse ou le magazine qui peine à se régénérer ? Mon meilleur ami, avec qui nous avons voyagé à vélo, partage mon sentiment. Je voulais juste vous faire part de mon hésitation, après tant d’années à vous côtoyer, je vais réfléchir… Très belle journée. Michaël   Bonjour Michaël, Tout d’abord, merci pour ton message, ta fidélité et ta sincérité. Ça nous touche d’avoir des lecteurs qui se sentent concernés et qui prennent la peine de nous écrire comme tu le fais. Éviter une possible monotonie et chercher à nous renouveler est régulièrement au cœur de nos échanges au sein de la rédaction. D’autant plus après 20 ans ! D’ailleurs, voici ci-dessous ce que nous écrivions dans les petits messages de la rédaction de CA76. N’hésite donc pas à répon... https://www.expemag.com/article/courriers-des-lecteurs/un-peu-lasse https://www.expemag.com/mag/view/66e93b2ce4b0c3cee30ded61 Tue, 17 Sep 2024 10:29:03 +0200 Le bivouac, cette idylle ? Courriers des Lecteurs Manon Je me dois de vous écrire cette bafouille, car à chaque lecture de votre super magazine, j’ai cette petite corde sensible qui vibre. Tout d’abord bravo pour les 20 ans et le spécial bivouac que j’ai bien envie de « démonter » (avec bienveillance et humour bien sûr). Le bivouac, cet instant où le monde cesse de s’agiter, en pleine nature, sous un ciel étoilé, avec une bonne popote et un apéro entre copains pour admirer un superbe coucher de soleil, est un pur bonheur ! Oui mais NON ! Il y a tellement de paramètres qui peuvent modifier ce moment magique : le facteur temps où la bonne heure décidera du bon lieu au bon endroit au bon moment, quand on n’a pas déjà passé deux heures laborieuses à le rechercher ! Le repas frugal : qui dit charge minimale dit pas de superflu, soit des pâtes à l’eau, semoule nature, pas de dessert, le chocolat fondu au fond du sac, il reste une mini chips pour l’apéro, mais rien à boire ! Raté pour le coucher de soleil caché derrière une énorme couche laiteuse ! Quant au ciel étoilé, il y a belle lurette que le froid ? les insectes ? la fatigue ? nous ont envoyé ronfler dans notre duvet ! Alors oui, le bonheur du bivouac existe, je l’ai rencontré… une fois… si peu… mais je continue à y croire… sans pour autant le chercher vraiment. Et j’en viens à ma corde sensible. La légitimité de lire Carnets d’Aventures et, pire, d’y être abonné(e) : malgré nos escapades à vélo et à pied en itinérance depuis peu, notre amour de la nature depuis toujours et nos ges... https://www.expemag.com/article/courriers-des-lecteurs/le-bivouac-cette-idylle https://www.expemag.com/mag/view/66e939f9e4b0c3cee30d4186 Tue, 17 Sep 2024 10:17:32 +0200