Pulka en bois
mis à jour le 20 avr. 2018
Inscription : 01/06/2006
Inscription : 13/12/2006
Lieu : Bagnères de Bigorre
Cette pulka est superbe. Par contre on ne voit pas ton système de fixation du brancard ? Comment comptes tu faire ? et le brancard de la corde ou du rigide ?
Bon voyage !
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Inscription : 17/12/2006
Lieu : Sud du Loir et Cher
Bravo pour la conception et la réalisation de la Pulka en bois : le choix est judicieux pour la réalisation d'un exemplaire que sera facile à modifier ou réparer si besoin. Une précision , l'Araldite est une marque de résine époxy.
Pour une version en fibre , la réalisation d'un seul exemplaire ne me parait pas un bon choix: la réalisation du moule est bien plus difficile et long que la réalisation d'un objet unique. La solidité et la légèreté supérieure à une bonne construction bois ne s'obtiens q'avec une bonne pratique de ces matériaux. Avec la construction du moule et l'utilisation de résines et fibres performantes , le prix est prohibitif pour un exemplaire. Le gros avantage est la liberté de forme , il faut bien réfléchir dès la conception à l'emplacement des attaches et accessoires à fixer pour renforcer seulement là ou c'est nécessaire. Dans l'industrie , il existe des résines polyester plutôt cassantes et d'autres plutôt souples , les résines époxy sont beaucoup moins cassantes , plus stables dans le temps mais plus chères et difficiles à travailler. Pour la stratification , il serait bien de débuter avec quelqu'un d'expérimenté , il est possible de se fabriquer un rouleau débulleur avec des rondelles éventail.
Sinon , bien que très odorante , la résine polyester n'est pas nocive (c'est du styrène) un local ventilé est cependant nécessaire. La résine époxy (pratiquement inodore) est NOCIVE : non seulement il faut une ventilation par le bas , mais il est vivement conseillé de porter un masque avec cartouche adaptée au produit. Le cirage du moule poli jusqu'à la brillance s'effectue en 3 à 4 couches de cire : il est important de laisser bien sécher la cire et la lustrer avec un chiffon entre les couches. Pour éviter un polissage du moule (fastidieux pour un tirage) , il est possible de pulvériser de l'alcool polyvinylique qui formera un film de protection et de démoulage avant le gelcoat.
Le gel-coat polyester peut se passer au pistolet à faible pression (dilution à l'acétone qui s'évapore avant d'atteindre le moule : Bien nettoyer immédiatement le pistolet à l'acétone. Ces matériaux se travaillent à une température minimun de 20-22 degrés avec une hygrométrie faible. Il n'y a pas de séchage : c'est la catalyse qui permet à la résine liquide ou pâteuse de se solidifier : d'ailleurs le polyester en contact avec l'air reste collant un bon moment en cas d'air trop humide (il est possible d'éviter le contact de l'air en fin de stratification en pulvérisant une solution parafinée). Bien respecter les doses de catalyseurs en polyester et les proportions pour l'epoxy.
J'ai posté ces quelques recommandations , car je lis souvent des conseils et des expériences de débutant en stratifié .
Claude
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mis à jour le 20 avr. 2018
Inscription : 01/06/2006
Tout c’est fort bien passé et la pulka a parfaitement répondu à nos attentes.
Chapelle St Simon
Pour répondre à Wildtrekker, j’ai choisi, dans un premier temps, de tracter avec des cordelettes.
C’est plus simple à réaliser, et me semble t-il, plus simple à utiliser avec mon chien qui tantôt tracte avec moi, tantôt tracte seul (je le retiens alors avec les cordelettes depuis l’arrière de la pulka). Il n’est cependant pas exclu que je bricole un brancard d’ici quelques temps. Je suis preneur de tous conseils (longueur, matériaux, …).
Mon système d’attache rudimentaire permet les cordelettes, mais aussi le passage d’un tube pouvant servir au brancard rigide.
Concernant le choix du bois plutôt que du plastique, Claude a parfaitement répondu.
A propos, Claude, effectivement, l’Araldite est une colle epoxy, mais il me semble qu’une résine serait sensée être plus liquide et donc mieux pénétrer dans les entailles.
Il ne faut pas utiliser une résine polyester, car sans tissus, elle est cassante et de plus adhère mal au bois.
Avant de passer au compte rendu du périple, je voudrais faire une remarque qui va sans dire, mais qui peut-être va encore mieux en le disant : L’engin est une réalisation amateur destinée à découvrir l’activité dans des conditions non extrêmes. Ce n’est pas un modèle d’une grande marque norvégienne testée lors de nombreuses expés et destinée à cet usage.
Je reviens plus tard ou demain pour la suite
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Ma seule réserve est l'apparent sous-dimensionnement des anneaux de traction : j'aurais peur qu'ils se tordent, ou pire, qu'ils s'arrachent. En plus, ils sont positionnés avec un angle important par rapport au bois. J'aurais pensé à des languettes inox boulonnées sur le bois, et percées au bout d'un trou pour le mousqueton. Mais je me trompe peut-être ...
wildtrekker :
Du bon travail... Bravo! Si ton vernis s'écaille, Tu peux passer un peu de graisse sur le bois ou de cette huile (dont je ne me souviens plus du nom) qui sert à traiter les ponts des bateaux.
Je pense que wildtrekker veux parler de l'huile de teck. Mais, AMHA, de l'huile de lin passée à chaud serait beaucoup plus économique et aussi efficace...
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Inscription : 13/12/2006
Lieu : Bagnères de Bigorre
Par contre tu peux mettre combien de kg dans cette pulka? c'est bien que tu précise "pour des conditions Non Extrêmes".
Sur les photos on peut voir tes attaches mais comment les as tu fixées à l'intérieur? ont elles une retenues? elles me paraissent un peu fragiles?
Pour la distance du brancard tu peux compter environs 2 métres. J'ai rencontré un gars lors de mon séjours en Laponie qui avait le même systéme de traction que toi. Il avait simplement placé deux tubes en plastique autours des cordes qui rendaient le procédé ridgide. Pas bête et efficace!
Bonne rando.
Chris.
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mis à jour le 20 avr. 2018
Inscription : 01/06/2006
Comme je découvre l’activité, il m’est impossible de comparer le comportement avec d’autres modèles. (Peut-être plus tard lors de sorties entre adeptes de pulka et de bivouac hivernal ? ….)
Pour les dimensions :
La largeur choisie est bonne, c’est un max pour passer dans des traces déjà faites.
Ici une trace de chenillette
Par contre, une hauteur un peu supérieure de qq cm serait bien venue. Sans nuire au poids, ceci permettrait une meilleure tenue du chargement, d’autant plus que notre système de maintien de la charge avec 3 points c’est révélé insuffisant
Pour la solidité :
Aucun problème sur les 3 jours, pas de signe de faiblesse, y compris dans le système des points d’attache de la traction. C’est peut-être un point faible, l’avenir le dira. (C’est vissé dans la pièce avant de l’étape5)
Il valait mieux que ça tienne !
Les protections plastiques ajoutées ont parfaitement rempli leur rôle, le vernis est pratiquement intact.
Ha si j’oubliais, un scratche de décollé sur la bâche, je vais essayer autre chose que la néoprene
Pour le comportement :
En monté et en descente, pas de problème. Dans les dévers, si la neige est légère, elle vient se caler sur le flanc et fait sa propre trace.
Pour peu que l’on ait chargé le plus lourd au fond et que rien ne bouge au dessus, il lui faut beaucoup de pente pour qu’elle se retourne. Si la neige est dure, il n’y a pas de miracle, elle décroche et se met à 90°. Dans son élan, elle se retourne une fois sur deux si j’arrête la traction trop tard.
Voici quelques photos pour illustrer les plaisirs :
Le plaisir de l’effort dans les montés.
Encore le plaisir de l’effort partagé avec son chien.
Une pause s’il te plait, je me refroidis le museau.
Et on repart.
Le plaisir de faire la trace.
Le plaisir de courir après la pulka en descente.
Enfin le plaisir de la pause thé au soleil.
Et bien d’autres encore, puisque ce petit périple (3 jours 2 nuits en autonomie) avait également pour objectif le bivouac hivernal.
Camper dans la neige était une première pour Sylvie et "une seconde" pour moi.
Nous emportions donc pas mal de matériel : Au départ de la rando, la pulka et son contenu pesaient une trentaine de kilos, par précaution, j’avais emporté un sac à dos assez gros (pesant 15kg), Sylvie avait un sac de 8kg. (dont 7 litres d’eau pour éviter de faire fondre de la neige dès le départ)….
Mais j’y pense, le récit serait peut-être mieux dans la rubrique récits de voyages.
ici
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mis à jour le 20 avr. 2018
Inscription : 03/02/2008
Lieu : Bassin Parisien
[...] Ma seule réserve est l'apparent sous-dimensionnement des anneaux de traction : j'aurais peur qu'ils se tordent, ou pire, qu'ils s'arrachent. [...]
Je vais peut-être enfin me sentir utile ici ! ... Nous, les marins dans les magasins d'accastillage, on a ça :
C'est de l'inox et c'est costaud ... comme un marin (un vrai !)
Par contre, à l'angle où il y a une trace plus foncée d'humidité, après un bon séchage, je lui ferai boire du "Rustol" avant de re-vernir. Et pendant que ça sèche, j'essaie pour moi un whiskey ! (Et j'ai dit "skey" pas "sky" !)
Edit pour un oubli : Superbe la réalisation, les photos, mais alors le chien ! Une Beauté ! J'adore ces copains si fidèles ! Gratouilles-le derrière les oreilles de ma part ! (si je peux me permettre !)
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mis à jour le 20 avr. 2018
Inscription : 08/11/2006
Lieu : Grenoble
C'est le traineau de GrandSteak qui test son système pour tracter. Il fait un essais sur 4 jours dans le massif du Vercors.
Le post : http://www.skirandonnenordique.com/modules/newbb/viewtopic.php?viewmode=thread&topic_id=98&forum=7&post_id=457
D'"expérience", je préfère les brancards rigides....mais c'est vrai que sur le terrain de Pat, le flexible était préférable.
Concernant les patins sous la pulka. Surélève t'il le traineau ? On dirait sur la photo qu'il ne sont pas très épais. Du coup tout la surface du traineau frotte contre la neige ? (c'est peut etre la photo qui gène ma vision).
A plus
Régis
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La tache sombre fait effectivement penser à de l'humidité, mais en fait comme j'ai ponsé l'angle pour l'arrondir, c'est le second pli (qui est sombre) du contreplaqué qui apparait, c'est certain.
Pour la pièce en inox, je suis preneur si tu m'en trouves une (plutôt 2) dont la rondelle d'appui est soudée avec le bon angle.
Si mon système ne tiens pas, je m'inspirerai de ceci pour en réaliser une en acier car je suppose que l'inox ne se soude pas à l'arc ?
Ilou te remercie pour les gratouilles derrière les oreilles.... bien qu'il préfère encore à l'intérieur :mdr:
Régis, concernant les patins sous la pulka ils ne sont effectivement pas épais (goulotte électrique en plastique: 1mm), (le rail alu fait 1cm d'épais). Le fond frotte contre la neige, mais sans problème. Seuls les angles s'usaient (une arrête même arrondie souffre plus qu'une surface plane).
A plus, il faut que je reprenne le boulot :snif:
Qui a dit travailler moins, gagner moins et vivre mieux ? pas sarco je crois :hs:
Par contre Souchon a dit: On nous fait croire que le bonheur c'est d'avoir, ... que des choses dérisoires plein nos armoires ....
Patrick
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mis à jour le 20 avr. 2018
Inscription : 03/02/2008
Lieu : Bassin Parisien
Je pense pas que l'angle de la rondelle soit un problème. Il suffit que le perçage de part en part soit renforcé avec une contre-plaque intérieure et étanché avec une colle silicone. Même si l'œil est orienté vers le bas, puisqu'il est rond, le tirage se fera quand même dans de pas trop mauvaises conditions. Pour tordre une tige de 6mm en inox faut quand même le vouloir ! Il en existe d'ailleurs de diamètres plus gros 8 ou 10 ! Mais faut chercher chez Big Ship
Edité pour oubli : Si, l'inox se soude à l'arc mais avec des baguettes spéciales et chères, et tu perds un peu de la qualité de ton inox qui noirci.
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mis à jour le 20 avr. 2018
Inscription : 22/02/2008
Lieu : Herblay 95
Cependant un détail me gêne : Le contreplaqué de 5 mm (qualité "Marine" je suppose) n'est toutefois pas d'une immense robustesse. J'aurais placé à l'intérieur, de l'avant à l'arrière sur la ligne médiane, un raidisseur en bois de section 15 x 30 par exemple afin que si tu te plantes sur un cailloux ou un morceau de glace, tu n'éclates pas le dessous.
Par ailleurs, j'ai pu constater que cette forme de pulka (qui se rapproche beaucoup des modèles "fjellpulken" par exemple) entraîne une force de frottement non négligeable dans de la neige épaisse ou lourde.
Il y a quelques années, j'avais construit un modèle de forme classique se rapprochant d'une plateforme sur des skis. Et bien, à charge égale, elle était beaucoup plus facile à tirer. L'inconvénient étant que comme elle est plus haute, elle est moins stable en dévers.
Je cherche un compromis alliant stabilité, robustesse, légèreté et frottement minimum ...
Cordialement.
Pierre
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mis à jour le 20 avr. 2018
Inscription : 01/06/2006
J'ai vu sur ton site que côté bricolage, tu n'étais pas en reste, loin s'en faut.
Pour l'épaisseur du CP (qualité extérieure) j'avais hésité entre 3, ou 5, ou 8.
J'ai abandonné le 8 nécessitant des rainures (diminuant sa résistance mécanique) pour le cintrer.
J'ai eu peur d'utiliser du 3.
C'est quelque chose comme ça les morceaux de glace auxquels tu fais allusion?
Je peux me tromper, mais il me semble que le renfort que tu proposes apporterait peu à la solidité dans le cas que tu évoques :
Sur un choc, le bois peut effectivement éclater en suivant ses nervures.
Je n'apprends rien à personne, le contreplaqué est fait de plusieurs couches croisées ce qui diminue ce risque.
A mon avis, ce n'est pas le panneau qui risque de lâcher mais plutôt la structure, les assemblages.
C'est pour cela qu'une pulka plastique est certainement plus solide.
Pour compenser, il suffit peut-être d'être plus soigneux et plus vigilant...
Maintenant, ma pulka n'a servit que 7 jours et c'est trop peu pour en tirer des conclusions. D'autant plus que je n'ai jamais utilisé (ni vu en vrai) d'autre pulka.
Pour ta seconde remarque, la encore, mon expérience est très limitée.
A priori, j'aurais dit qu'avec des patins, l'enfoncement serait plus important et qu'au bout du compte la résistance à l'avancement serait équivalente.
Mais à y réfléchir, c'est plus compliqué : plus ça s'enfonce, moins ça s'enfonce puisque la neige se compacte. De plus la forme qui fend la neige est différente…
Le mieux serait de faire des essais et des mesures avec un dynamomètre…
La question que tu poses revient peut-être à savoir s'il vaut mieux une pulka ou un traîneau ?
Quand à l'hybride entre les deux, la difficulté est de récolter les avantages de chacun sans les inconvénients n'est-ce pas ? J'suis pas sur que ce soit possible.
Bien que l'inverse le soit peut-être… (C'est presque de la philo non ?).
Sérieusement, dans le Queyras, nous avons rencontré de la neige épaisse mais pas lourde, c'est évident que la résistance à l'avancement est plus importante, mais ce n'est pas rédhibitoire.
La pulka faisait "seulement" une trentaine de kg. (rien à voir avec les 85kg que tu avais au Spitzberg).
Ces jours derniers, dans le Champsaur, j'ai rencontré de la neige humide et lourde (un peu gelée en surface le matin).
Il m'a semblé qu'il fallait un effort plus important pour la faire démarrer (comme s'il y avait un effet ventouse),
ainsi que pour la faire tourner (la maniabilité doit être encore pire avec des patins ?),
mais une fois lancée, en ligne droite, je n'ai pas senti de différence.
Par contre au niveau abrasion, la différence de qualité de neige a une forte influence, il n'y a pas photo. Enfin si, justement…
Vous pouvez juger des dégâts, alors que le vernis n'avait pas bougé dans le Queyras. :snif:
Il va falloir trouver une solution. J'ai noté le rustol, l'huile de teck ou de lin pour la protection du bois contre la pourriture,
mais je ne pense pas que cela diminue l'abrasion (je n'ai que 5mm d'épais !).
Un vitrificateur, serait peut-être préférable à un vernis.
Voir une couche de résine epoxy. Ou un enduit spécifique à trouver.
Avant d'appliquer et de tester ces différents produits, il faut que je sache s'ils sont compatibles entre eux.
Quelqu'un sait-il comment était géré le problème d'abrasion sur les ski en bois ?
Pat
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mais pour l'abrasion, chez les marins, on connait ! Quand tu tires ton annexe sur le sable et la caillasse, ça morfle aussi !
La résine époxy se raye moins que du vernis et peut-être encore moins si elle est associée à 2-3 couches de tissu de verre (en plus ça la renforce parce que la résine seule est cassante).
Pour la compatibilité des produits, je pense pas que ça le fasse ! C'est comme en peinture, il y a une règle technique qui dit "toujours gras sur maigre !" Le rustol et les huiles en sous-couche sont gras, la résine "sèche" puisque synthétique va être par dessus, le contraire de ce qu'il faut et l'accrochage se fera pas ! Ou alors il se fera en apparence, dans un premier temps, jusqu'au moment où ça s'épluchera comme un lézard ! ...
Moi, (mais c'est que moi !) je dégraisserai à l'acétone, sans trop noyer pour pas délaminer le CP, puis une fois sec je nourrirrai bien le bois avec de la résine avant de lui appliquer de la toile de fibre de verre en quelques couches, puis pour finir un enduit "gelcoat" pour une glisse super :canon:
P.S.: Pour le rustol, tu peux le mettre plus tard par l'intérieur, il pénètrera jusqu'à ce qu'il soit stoppé par les fibres durcies à la résine !
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Impressionnante ta première photo, on croirait "les dents de la glace" Brrrr !
Le renfort que je propose est basé sur le principe du nervurage : diminuer les surfaces faibles et augmenter la raideur globale.
Quand je parle de se planter sur cailloux, il m'est arrivé, autant au Spitzberg que dans le Vercors, d'avoir à traverser une zone de caillasses où à un moment, à coup sûr ta pulka va se trouver en équilibre sur un gros caillou plus ou moins pointu. Si de plus, tu arrives avec une vitesse non nulle (un devers qui a emporté ta pulka par exemple) sur ce type d'obstacle, le choc risque d'être violent.
Le problème de l'éclatement du bois n'est pas un drame en soi pour autant que la structure ne soit pas trop déformée, mais ta pulka va embarquer de la neige via la fracture. Il faut alors penser à pouvoir colmater cette ouverture, soit de l'intérieur, soit de l'extérieur.
Pour l'histoire des patins, tu as trouvé la raison : tout le poids va se retrouver sur une neige plus durcie par l'écrasement et sur une surface plus petite --> moins de frottement.
NOTA : mes patins ont une semelle en Téflon (on en trouve chez Weber Métaux); matière qui présente un coeff de frottement minimum. (J'ai par ailleurs une pulka FjellPulken, elle dispose aussi de patins en Téflon).
C'est vrai, la "maniabilité" est réduite avec de long patin, mais dans l'ensemble, on tracte plus qu'on ne fait des manœuvres.
D'où la recherche de compromis .... :/
Cordialement.
Pierre
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Inscription : 15/05/2007
Lieu : Bourgogne, hips !
JiPé :
...... je dégraisserai à l'acétone, sans trop noyer pour pas délaminer le CP, puis une fois sec je nourrirrai bien le bois avec de la résine avant de lui appliquer de la toile de fibre de verre en quelques couches, puis pour finir un enduit "gelcoat" pour une glisse super :canon:
Euh, c'est pas le principe de construction d'une pulka en fibre genre Fjellpulken ?
Ensuite on enlève le moule en bois et on part avec la pulka en fibre !
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mis à jour le 20 avr. 2018
Inscription : 01/06/2006
L'objectif étant de pallier à un manque de neige comme pour la traversé d'un village ou un bout de chemin trop exposé au sud !!!
Il n'y a pas de vissage, le système se positionne sur les rails alu.
Pour une courte distance sur un chemin non cahotique cela suffit.
La tendance à reculer est très faible car dès qu'il se met un peu de travers, il s'auto-bloque.
Pour en faire plus, une sangle passant par chaque moyeu et le dessus de la pulka fait l'affaire
On peut passer la sangle sur la partie la plus fine du moyeu dont la forme est prévue à cet effet.
Les roues ont été récupérées sur un kart d'enfant,
les moyeux taillés à la râpe et à la scie dans des chevrons,
l'axe est un tube de cuivre qui trainait dans mon garage.
On peut positionner l'essieux où on le souhaite pour gérer l'équilibre.
Des goupilles maintiennent les roues sur l'axe.
Je n'en ai pas eu l'utilité dans le Queyras, par contre, je l'ai utilisé un peu dans le Champsaur sur un chemin où il y avait alternance d'absence et de présence de neige.
Cela marche bien.
Comme cela était fastidieux de retirer le chariot à chaque plaque de neige, je suis passé sur la neige avec les roues.
Cela occasionne un freinage supplémentaire, mais tolérable sur de courtes distances.
Dans ce cas il faut cependant sangler l'essieu.
Pour info, chaque roue pèse 550g ce qui donne un ensemble (avec l'axe, les pièces en bois et les goupilles) à 1,5kg
Pat
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Cordialement.
Pierre
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Par contre au niveau abrasion, la différence de qualité de neige a une forte influence, il n'y a pas photo. Enfin si, justement…
Vous pouvez juger des dégâts, alors que le vernis n'avait pas bougé dans le Queyras. :snif:
Quelqu'un sait-il comment était géré le problème d'abrasion sur les ski en bois ?
Pat
une plaque de polyéthylene de 3 ou 4mm d'épaisseur serait probablement une bonne solution , ce matériaux est tres résistant a l'abrasion et a une qualité de glisse excellente . ce matériaux est équivalent aux semelles de skis ...il peut se percer visser se souder et se ployer a chaud pour les épaisseurs plus fortes . etc ... mais pas se coller . se trouve en plaque jusqu'a deux metres chez les spécialistes en matériaux industriels , toles alu acier etc ...
ets Maurin a cagnes sur mer .. pour les sudistes .
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Quelqu'un sait-il comment était géré le problème d'abrasion sur les ski en bois ?
Pat
Sur les skis en bois, on mettait à chaud de la poix (Matière résineuse gluante et noire qui s’obtient par la distillation des bois résineux de pins ou de sapins), utilisée aussi pour polir les miroirs de télescope. Une fois la poix durcie, on fartait à chaud.
La poix (si tu en trouves) est peut-être une très bonne solution pour le dessous d'une pulka en bois
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... Sur les skis en bois, on mettait à chaud de la poix (Matière résineuse gluante et noire qui s’obtient par la distillation des bois résineux de pins ou de sapins), utilisée aussi pour polir les miroirs de télescope. Une fois la poix durcie, on fartait à chaud.
La poix (si tu en trouves) est peut-être une très bonne solution pour le dessous d'une pulka en bois
AMHA, la poix en elle même a un mauvais coefficient de frottement, voir là. C'est pour cela qu'on l'utilise pour polir les miroir, car elle retient les grains de la pâte à roder. De ce fait elle retiendra bien le fartage.
Donc :
- la poix seule : Non,
- la poix ferrugineuse ... euh non, la poix et le fartage ... Oui !
Cordialement.
Pirre
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Un tuyau en rab : si on ne veux pas se prendre la tête avec des fartages multicouches de ouf (j'ai déjà bien donné jadis, merci ), une bonne couche de stéarine (cire à bougie) ou de paraffine par dessus la poix, et ça glissera bien assez pour une pulka
EDIT : "poix ferrigineuse" : on voit que Monsieur est connaisseur : on utilisait jadis du "rouge", à savoir un oxyde de fer en imprégnation de la poix pour le polissage des miroirs de télescope. Maintenant, c'est plutôt des oxydes d'aluminium, mais il y a encore des partisans du rouge. A-priori, leurs nanas aiment moins, car ça tache (NON, je n'ai pas parlé du gros rouge qui tache, mais de techniques fines d'optique astronomique )
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mad :
[b] ...EDIT : "poix ferrigineuse" : on voit que Monsieur est connaisseur ...
Je vais te décevoir Mad, je connaissais la poix pour avoir réalisé de petits miroirs, mais je ne savais pas qu'elle pouvait-être ferrugineuse. J'avais simplement essayé de faire un rapprochement entre ma réponse de type "Non ... Oui ..." et l'histoire de Bourvil : "l'alcool : Non ; l'eau ferrugineuse : Oui !" ... voilà, voilà
[/HORS SUJET]
Pierre
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Bien que tu puisses faire un équilibrage statique de ta pulka, si tu ne la tractes pas avec un brancard, mais avec des cordes d'après ce que j'ai vu depuis le début, je ne vois pas comment elle peut ne pas basculer ou en avant ou en arrière et venir ainsi frotter sur l'une des deux extrémités en permanence
J'ai remplacé la dernière photo pour illustrer et j'ai noté le poids (1.5kg)
Il est vrai que je ne tracte plus de façon conventionnelle, mais avec les cordelettes raccourcies. L'art de l'équilibrage permet de ne pas avoir beaucoup de poids à supporter avec la cordelette. Il est vrai que si tu mets les roues trop en avant, l'arrière peut frotter.
Plus tu les recules, moins l'arrière risque de toucher, mais plus tu dois supporter de poids avec la cordelette.
Je n'ai pas encore choisi comment j'allais lutter contre l'abrasion. La poix est séduisante. En tous cas, merci pour vos conseils. J'ai appris plein de choses.
Pour l'instant, vu les conditions météo, je vais peut-être étudier un système avec des flotteurs !!!! :huh::snif:
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pat :
... Pour l'instant, vu les conditions météo, je vais peut-être étudier un système avec des flotteurs !!!! :huh::snif:
Dans ces conditions météo, j'étudie la conversion raquettes <--> palmes et bâton <--> tuba
Cordialement.
Pierre
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je découvre comment tu as fabriqué ta pulka. Je dis bravo.
je vais en faire une.Peux-tu me dire si tu as apporté des modifications importante à la tienne,
Ayant découvert les"vestiges" d'une luge quatre places,dans un grenier de ma nouvelle maison, j'envisage de récupérer les fers des patins et de les mettre à la place des rails allu
Que penses-tu de cette solution?,
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mis à jour le 20 avr. 2018
Inscription : 01/06/2006
Lors d’une récente visite au parc du chien nordique, j'ai vu une ancienne pulka finlandaise en bois avec 3 rails comme tu le suggère.
Pour compléter ce dossier, je vous dresse un petit bilan après 2 saisons d’utilisation.
Ma pulka totalise 300 km et elle a parfaitement rempli sa fonction.
Du point de vue des dimensions : c’est très satisfaisant. Il ne faut pas envisager plus large puisqu’elle correspond à peu près à la largeur de la trace laissée par les raquettes.
Du point de vue de la robustesse, c’est également très satisfaisant à part les deux problèmes suivants :
- Le premier que j’avais déjà signalé est apparu après la première sortie en neige transformée. Il s’agit de l’abrasion du fond de la pulka.
Entre les 2 hivers, j'ai remis un peu de pâte à bois et une couche de vernis. Ça a bien tenu dans la neige douce de début de saison, mais n’a de nouveau pas résisté dans la transformée de mars. Je pense passer une couche de résine epoxy ou fixer une fine plaque de polyéthylène.
- Le second constaté au retour de mon dernier périple de la saison (Margeride) est un peu plus grave puisqu’il concerne la solidité de la structure. En contrepartie, il est assez facile à résoudre. Il s’est créé une fissure au niveau de la jonction entre la pièce avant et les côtés. Il faut donc renforcer la partie avant des côtés avec une pièce en bois d’au moins 8mm d’épais et de 10 cm de long collée et vissée sur le CP de 5.
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J'ai essayé de coller du P.V.C sur du C.P à la néoprène. Le résultat n'est pas satisfaisant.J'ai également tenter le collage d'aluminium de 2 mm.
A ma grande surprise des lames de bois sont venues avec l'alu lorsque j'ai arrachcé l'assemblage.Compte tenu de la force que j'ai utilisée, je suis persuadé que l'on doit pouvoir résoudre le pb de l'érosion en collant de l'aluminiun à la néoprène sur le fond.
Pour être certain du résultat, il est possible d'ajouter des rivets pop ou des écrous et boulons .Dans ce cas un chanfrein dans l'alu est nécessaire.
A l'intérieur , sur la largeur de la pulka,tu disposes trois morceaux de bois de 10mm d'épaisseur et de 20 de largeur.
Pour la cassure sur la pulka, pourquoi ne pas mettre un renfort d'alu?
Je vais tenter de fabriquer une pulka selon ta méthode en ajoutant une plaque d'aluminium sur le fond et sur les côtés
Résultat aux premières neiges!
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mis à jour le 11 mai 2009
Inscription : 29/08/2006
Entre les 2 hivers, j'ai remis un peu de pâte à bois et une couche de vernis. Ça a bien tenu dans la neige douce de début de saison, mais n’a de nouveau pas résisté dans la transformée de mars. Je pense passer une couche de résine epoxy ou fixer une fine plaque de polyéthylène.
Si tu veux renforcer le fond de ta pulka sans l'alourdir de trop, stratifies la, tissu de verre sergé (100g/m2) + époxy, il faut d'aprés moi 1 couche sur le bois + tissu + 5 couches avec ça tu n'auras qu'à recharger l'hiver suivant
Ca va durcir le bois et moyenant un bon travail à la ponceuse dans le sens de la glisse, à mon avis il a moyen d'avoir un bon état de surface.
pat :
- Le second constaté au retour de mon dernier périple de la saison (Margeride) est un peu plus grave puisqu’il concerne la solidité de la structure. En contrepartie, il est assez facile à résoudre. Il s’est créé une fissure au niveau de la jonction entre la pièce avant et les côtés. Il faut donc renforcer la partie avant des côtés avec une pièce en bois d’au moins 8mm d’épais et de 10 cm de long collée et vissée sur le CP de 5.
Sinon pour ne pas prendre de poids, dans le même esprit, mets du tissus de verre sur les zones à renforcées, 2 ou 3 couches.
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Depuis le début de l'été, j'envisage de faire la traversée du Vercors par les hauts plateaux en hiver. Seulement voilà, il me faut une pulka. Je sais que la location est possible. Une contrainte pour ma part, c'est que j'ai fait beaucoup de ski de randonnée, mais jamais de traversée et encore moins avec une pulka. Donc,je souhaitais faire quelques "essais" avant la grande aventure et je ne voulais pas avoir la contrainte d'aller louer une pulka (pour le côté organisation). Donc, j'ai regardé le site de carnet d'aventure, et Pat m'a donné l'idée de fabriquer ma pulka. Elle est actuellement sur le point d'être terminée. Je mettrais quelques photos et quelques explications très bientôt. Je peux déjà vous dire, que je me suis grandement inspiré des plans de "Pat" et que j'ai tenu compte des divers remarques pour essayer de l'améliorer. J'ai aussi utilisé du contreplaqué de 5mm mais comme "moule perdu", puisque j'ai recouvert le tout de toil de fibres de verre (pour le côté solide et étanche).
PS : quelqu'un peut-il me dire comment insérer des photo dans le forum?
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mis à jour le 20 avr. 2018
Inscription : 08/11/2006
Lieu : Grenoble
Tout d'abord bravo pour ton double projet de traversée le Vercors et de le faire en ski-pulka.
Je ne sais pas avec quel moyen tu veux faire cette traversée ?
Avec de skis de randonnées nordiques je suppose ? Des raquettes, des skis de rando alpin ?
Évidement, la première solution est la plus efficace, légère et rapide....
Au plaisir de voir ce que tu a construit.
Régis
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Merci pour les infos concernant la mise en ligne des photos je vais me creuser la tête pour trouver la solution de les mettre sur un site (ça a l'air plus simple de fabriquer une pulka!!).
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(ça a l'air plus simple de fabriquer une pulka!!).
Mais non regarde !
On attend tes photos.
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mis à jour le 20 avr. 2018
Inscription : 11/09/2009
je poste une photo pour "avancement" de la fabrication de ma pulka. il reste encore quelques détails à terner (pose de l'élastique de fermeture, trouver des patins en téflons, plastique... et mettre en place le système d'amortisseur dans le brancard puis fabriquer le harnais...) ensuite, il faudra attendre la neige pour fire les essais.
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http://www.skirandonnenordique.com/modules/newbb/viewtopic.php?start=30&topic_id=672&viewmode=flat&order=ASC
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Je viens de mettre à jour mon site perso où je décris la construction de ma pulka en bois.
Vous y retrouverez des informations présentes dans ce poste, mais aussi les dernières évolutions : stratification pour résoudre les problèmes d'abrasion.
Pat
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Moi aussi, ça fait un moment que l'idée d'utiliser une pulka me trotte dans la tête, d'autant plus que je suis l'heureux maître d'un Malamute qui pourrait m'aider à la traction. Ilouliak
Pour débuter, je ne souhaite pas investir dans du neuf et le marché de l'occasion est très réduit.
Aussi, après un bon moment de réflexion, je me décide pour la construction.
Voici donc, pour ceux que cela peut intéresser, un compte-rendu de la réalisation.
Le choix des dimensions :
Largeur : suffisante pour avoir une certaine stabilité (éviter les retournements), pas trop pour passer dans les traces laissées par des skis ou des raquettes : 43 cm hors tout, 38 à la base.
Longueur : suffisante pour la capacité de chargement et pour avoir une certaine directivité sur le terrain, pas trop pour pouvoir la mettre dans la voiture (elle tient sur la banquette arrière de ma voiture) : 142cm
Le choix de la forme :
Spatulée et rétrécie à l’avant pour pénétrer plus facilement dans la neige profonde
Légèrement plus haute devant pour éviter d’embarquer trop de neige en profonde.
Obtenir esthétiquement quelque chose qui ressemble plus à une vraie pulka qu’à une caisse.
Le choix des matériaux :
Le choix du bois c’est imposé car sa mise en œuvre est assez simple et on peut assez facilement le travailler avec des outils de base.
Pour une question de légèreté et de malléabilité, j’ai opté pour du contre-plaqué extérieur de 5 mm. et du ¼ de rond 17x17 en sapin pour l’assemblage (colle à bois et vis 3x15 à tête fraisée).
Utilisation de profils alu pour les rails servant à la protection et à la directivité de la pulka.
Suite à un premier essai, adjonction de profils plastique aux zones d’usures.
Profils plastiques pour la fixation de la bâche de protection bon marché 150g/m².
Etape 1 : préparation des ¼ de rond
a) pour l’assemblage : le fond et les côtés n’étant pas perpendiculaires, il faut pratiquer à une coupe à l’aide d’une scie circulaire. Garder une partie non rectifiée pour l’assemblage des côtés et de l’arrière qui forment un assemblage à 90°
b) pour la courbure : pratiquer des entailles à la scie à main afin de faciliter la courbure du ¼ de rond. L’espacement et la profondeur des entailles dépendent du bois dont vous disposez. Préservez des zones sans entailles afin de pouvoir utiliser des vis.
Etape 2 : découpes du contre-plaqué
Les coupes rectilignes ont été réalisées à l’aide de la scie circulaire et les courbes à l’aide d’une scie sauteuse (dentition fine pour obtenir une coupe propre).
Au niveau des courbes de l'avant, j'ai coupé un peu plus large et j'ai ajusté à l'assemblage.
Etape 3 : mise en place des ¼ de rond sur les côtés
La partie délicate concerne la courbure où il faut procéder avec délicatesse et progressivement (de l’arrière vers l’avant, ne pas chercher à obtenir tout de suite la courbure complète, mais au fur et a mesure de la mise en place des vis). Ajuster éventuellement la profondeur des entailles, implanter les vis au milieu des zones sans entailles.
Pas de problème, ni d’entailles pour la légère courbure de l’arrière.
Etape 4 : assemblage de l’arrière, du fond et des côtés
Là aussi, procéder délicatement et progressivement. C’est un peu plus facile en mouillant le contre-plaqué à l’aide d’une éponge.
Laisser sécher.
Etape 5 : confection de la pièce avant
A l’aide d’une râpe, de papier de verre et d’huile de coude, tailler dans un chevron une pièce qui s’ajuste du mieux possible à la forme de l’avant. Elle a pour but de consolider l’avant qui est le plus susceptible de subir des chocs et qui devra accueillir la fixation du système de traction.
Etape 6 : collage
Jusqu’à présent, les assemblages ont été uniquement vissés pour permettre les ajustements. Il faut maintenant procéder à l’assemblage définitif à l’aide de colle à bois.
Il convient également de boucher les entailles réalisées dans les ¼ de rond afin de les consolider. J’ai utilisé de l’Araldite (de la résine époxy aurait encore mieux convenu).
Etape 7 : vernissage
Après ponçage, passage de 3 couches d’un vernis extérieur (pour chalet bois). Je ne l’ai pas fait, mais il aurait peut-être été souhaitable de commencer par une lasure pour protéger le bois en profondeur.
Etape 8 : pose des rails alu, des points d’attache et ajout de protections plastiques
Les rails alu doivent protéger le fond, mais surtout apporter de la directivité et de la tenue dans les dévers.
Une journée d’utilisation a montré qu’il était nécessaire de renforcer les bords d’attaques avant et le talonnage arrière. Chose faite avec des chutes de goulottes électriques.
Etape 9 : pose de la bâche et de son système de fermeture
Utilisation d’un profilé plastique assez coûteux mais assez pratique pour fixer la bâche à la pulka.
Le principe est de constituer une cheminée avec 2 rectangles de bâche se superposant à l'avant et à l'arrière.
Les superpositions sont collées sur une hauteur d'environ 50cm.
Des scratches sont collés en haut pour faciliter la fermeture qui se fait par rabat (un peu comme un sac étanche).
La bâche et les scratches sont collés à la néoprène après un déglaçage au papier de verre.
Un système de cordelette assure le maintient de la bâche et le contenu de la pulka.
Etape 10 : Réaliser le bilan
Dans notre société où tout doit être rentable, bilan sous-entend souvent finances, rendement.
Voici donc à titre indicatif, les dépenses effectuées :
prix/unité quantité montant
Bois contre-plaqué de 5mm 18,25 1,12 20,45
Baguettes 1/4 de rond 17mm 2m40 3,47 2 6,94
Vis 2,00 2 4,00
Vernis 20,40 0,5 10,20
Champ plastique serre feuillet 2,89 4 11,56
Bâche 3,50 1 3,50
Rail alu 10x13x10 2m 9,35 1 9,35
66,00
Je n'ai pas comptabilisé le nombre d'heures passées à la réflexion et à la réalisation, l'achat d'une pulka du commerce aurait peut-être été plus rentable !!! Mais je serais passé à côté du plaisir intellectuel et manuel que cette réalisation m'a procurée. Et cela n'a pas de prix…
Poids : sans la bâche : 3k270, avec : 4k100
Etape 11 : Réaliser quelques photos et un compte rendu pour le forum de CA
Ca c'est pour le plaisir de partager
Etape 12 : Partir dans la nature et en profiter…..
Le départ pour un circuit de 3 jours en autonomie dans le Queyras est imminent.
Le compte rendu d’utilisation viendra donc bientôt…. Attendez peut-être avant de vous lancer sur vos outils !!!!!
Patrick
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