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Un récit écrit et photographique d’une aventure en mobilité douce pour découvrir le parc national des Cinque terre en Italie. Cette aventure a été partagée avec mon compagnon, Raphaël.  Nous sommes adeptes des micro-aventures, le temps d’un week end, 2 jours ou une journée, nous arpentons les sentiers de randonnée de notre belle région Rhône-Alpes et ses alentours en quête de l’instant idéal. Une occasion de prendre son temps, observer, contempler et vibrer avec la nature. Pour aller plus loin dans notre approche de l’aventure nomade, nous voyageons en transport en commun. L’utilisation de la mobilité douce a de nombreux apports bénéfiques ; moins de pollution, on prend du temps pour se reposer, cartographier nos itinéraires, finaliser nos micro-aventures. On lâche prise en se laissant transporter et on s’abandonne au vertige de la contemplation des paysages défilant à travers la fenêtre.  Pour ce voyage, nous décidons de passer la frontière française et explorer un site classé au patrimoine de l’Unesco en Italie, les Cinque Terre. En pleins mois d’août certes, mais éviter la vague de touristes est simple. Il suffit de se lever tôt le matin pour explorer les villes et prendre de la hauteur via des sentiers pittoresques. ça tombe bien c’est dans nos habitudes. Donc, chaque matin, de très bonne heure, nous avions rendez-vous avec le soleil, comme un rituel. Nous descendions les ruelles de Riomaggiore encore dans la pénombre. Arrivés à la plage de galets, nous commençons par un moment de méditation, du yoga pour préparer le corps à effort. Dès que le soleil pointait son nez à l’horizon, c'était le moment de se jeter à l’eau. Puis en sortant, un café à l’italienne, du thé et des petits gâteaux nous attendaient.  Après cela, nous allions chaque jour à la découverte de cette « côte des merveilles », Monterosso, Vernazza, Corniglia, Manarola et Riomaggiore, reliés entre eux par des sentiers enchanteurs.
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Escapade dans le parc national des Cinque Terre
Escapade dans le parc national des Cinque Terre
8 jours
par ceiluna
En France, le Haut-Rhône est la section du fleuve comprise entre la frontière Suisse et Lyon. Près de 198 km, caractérisés par une pente assez importante et des paysages de moyenne montagne formant des gorges par endroits. Dès les années 50 cette section fut la proie des aménageurs qui transformèrent le fleuve en une suite de barrages hydroélectriques et de lacs morts, déviant toute son eau dans un canal parallèle rectiligne. On aurait pu croire à la fin de ce fleuve sauvage définitivement asséché et massacré par les verrues EDF/CNR… sans la directive Européenne (DCE) adoptée le 23 Octobre 2000, qui (en gros) obligea tous les pays membres à multiplier par 4 les débits réservés à l’échéance 2014. Sur notre parcours, de longues sections du « Vieux-Rhône » revoient le jour avec des débits importants de l’ordre de 60 à 130 m3s, assez pour rétablir la flore, la faune, les forêts riveraines, et surtout, empêcher définitivement toutes les incursions des véhicules ou des constructions… en bref une « renaturalisation » spectaculaire qui concerne 80 km sur les 198 du parcours, et dans la foulée des protections supplémentaires – réserves naturelles, arrêtés de biotopes, classement des sites – sur 60 km linéaires, véritables coulées vertes de plusieurs centaines de mètres de largeur, voire plusieurs km. La descente du Haut-Rhône en canoë redevient donc une croisière majeure pour les amoureux des rivières et des fleuves. Ce n’est évidemment pas le Canada ! Il reste des villages et quelques petites villes au bord du Haut-Rhône, quelques zones agricoles et des industries : 7 barrages à contourner et même une centrale nucléaire… Vous serez quand même surpris par la qualité et la quantité des sections naturelles, emportés par le courant presque omniprésent, et emballés par quelques seuils et petits rapides…
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Km 13 Gorge du Rhône vers les Tines de Parmand
Le haut Rhône en kayak gonflable
5 jours
192 km
par Alex
5
Je voulais revoir cette région de la France où enfant, j’ai passé quelques vacances d’été dans la maison de campagne de mes grands-parents, et où je n’étais plus retournée depuis. Le vélo est devenu pour moi le mode naturel  et évident de voyage ; la carte sous les yeux, je suis irrémédiablement attirée par les routes les plus petites et les plus sinueuses, qui doivent garder leur charme secret, à l’abri des circuits touristiques. Je voudrais les visiter toutes. Mais la réalité revient vers moi me dire qu’il va falloir faire un choix. Seule certitude, je partirai d’Aurillac au sud et arriverai à Clermont-Ferrand. Sept jours pour rejoindre ces deux villes étant plus que suffisant, j’ai le temps d’improviser et de m’écarter des itinéraires logiques. Le parcours s’est de fait, dessiné au fur et à mesure de ma remontée vers Clermont, selon la carte ou les paysages qui s’offraient à moi. J’ai découvert un Massif Central d’un vert profond et apaisant en cette saison, aux larges horizons sur les plateaux, habités par des villages de pierre oubliés de nos mémoires et pourtant  encore bien vivants, même si, des volets fermés ici et là, témoignent d’un exode rural qui rongera plus tard la vitalité de ces grands espaces. Le choix des petites routes blanches sur la carte, me réjouit et me fait croire à l’aventure. Tellement désertées, que j’ai dû attendre un jour que deux oies prenant le soleil au milieu du macadam, et défendant âprement leur territoire, me laissent enfin la voie libre. Les gens sont parfois étonnés de me voir passer chargée, et j’ai reçu beaucoup d’encouragements spontanés. Ici, il y a très peu de « vélos sacoches » (je n’en ai croisé qu’un en sept jours), et je pense peut-être naïvement, que les habitants ressentent un plaisir ou une reconnaissance de savoir que leur terroir « mérite » un intérêt ? Je ne peux m’empêcher de penser également, que l’isolement de ces plateaux et montagnes, un luxe de paix en cette saison, doit rudoyer ses habitants ou la faune l’hiver, qu’il doit falloir se forger un caractère résistant dont la vie, sans doute trop confortable de beaucoup d’entre nous, a lentement assoupi. Seul regret de ce voyage, je n’ai pas réussi à aller bivouaquer au sommet d’un volcan, pari que je m’étais fixé. Les volcans accessibles, en dehors du Puy de Dôme sur-fréquenté, ne le sont que par des sentes discrètes, impossibles à parcourir avec un vélo, même à la main.
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Vue depuis le Puy Mary
Massif Central en vélo par les plus petites routes possibles
7 jours
306 km
par Stine
9
PYRÉNÉES - LA GRANDE TRAVERSÉE ☛ Le cadre :  Les Pyrénées s'étirent sur environ 420 km de longueur à vol d'oiseau, soit une centaine de plus que les Alpes françaises. Il existe différents itinéraires qui parcourent le massif dans sa longueur. Les GR 10 et 11, balisés, traversent les Pyrénées, respectivement françaises et espagnoles, par la moyenne montagne. La Haute Route Pyrénéenne (HRP) est un itinéraire non balisé qui passe par les parties les plus hautes de la chaîne. L’itinéraire que nous avons suivi s’inspire de la Haute Route, sans toutefois s’y conformer vraiment. ☛ La naissance du projet :  Au départ, cette traversée était le vœu de Sylvie. En 2015, elle avait fait une tentative de traversée solo par la HRP, malheureusement avortée après une dizaine de jours en raison d’une aponévrosite (tendinite du pied) handicapante. Depuis, elle espérait une nouvelle occasion d'essayer à nouveau, tout en se questionnant sur le moyen de ne pas refaire à l'identique les 10 jours qu'elle avait déjà parcourus. De mon côté, les circonstances faisaient que je pouvais, une fois n'est pas coutume, être disponible durant les deux mois d'été. De plus, l’idée d'une traversée mixte, à la fois en VTT et à pied, qui donnait un caractère singulier à ce projet, et l'opportunité d'une itinérance un peu "longue" finissaient de me convaincre de son intérêt. ☛ Le « cahier des charges » de cette Grande Traversée des Pyrénées était le suivant : - Découvrir les secteurs les plus montagneux et les plus emblématiques de la chaîne pyrénéenne selon un parcours d’altitude aussi sauvage que possible.  - Couper les routes et les lieux de civilisation le moins souvent possible. ☛ La traversée a été découpée en différents tronçons, en partie du fait des moyens de progression différents utilisés, en partie pour des raisons logistiques . Le découpage proposé dans ce CR (6 sections) s'appuie principalement sur les entités géographiques traversées. - Les sections 1 & 6 ont été consacrées à la traversée des Pyrénées Orientales et du Pays Basque en VTT. - Les tronçons 2 à 5 concernent la traversée à pied des parties les plus hautes de la chaîne : les Pyrénées ariégeoises, catalanes, aragonaises, luchonnaises, navarraises, bigourdanes et béarnaises.  ☛ Une immersion prolongée en altitude et une grande itinérance réalisée « en semi-autonomie » : nous avons bivouaqué la très grande majorité du temps, mais également utilisé quelques cabanes et fait des passages réguliers par des infrastructures "en dur" (8 au total) pour récupérer nos ravitaillements. ☛  Sens de la traversée : Les difficultés de l'itinéraire programmé se concentraient a priori davantage sur la partie orientale de la chaîne et il me semblait plus judicieux, pour des raisons de gestion de l'effort global, de commencer par le plus dur. Il me semblait également plus logique de progresser soleil dans le dos au moment de la journée où il y a le plus de chance que celui-ci soit présent (le matin). ☛  D'autres infos complémentaires en fin de carnet...
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Photo : Sylvie.
PYRÉNÉES - LA GRANDE TRAVERSÉE
49 jours
868 km
par Mika05
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