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En France, le Haut-Rhône est la section du fleuve comprise entre la frontière Suisse et Lyon. Près de 198 km, caractérisés par une pente assez importante et des paysages de moyenne montagne formant des gorges par endroits. Dès les années 50 cette section fut la proie des aménageurs qui transformèrent le fleuve en une suite de barrages hydroélectriques et de lacs morts, déviant toute son eau dans un canal parallèle rectiligne. On aurait pu croire à la fin de ce fleuve sauvage définitivement asséché et massacré par les verrues EDF/CNR… sans la directive Européenne (DCE) adoptée le 23 Octobre 2000, qui (en gros) obligea tous les pays membres à multiplier par 4 les débits réservés à l’échéance 2014. Sur notre parcours, de longues sections du « Vieux-Rhône » revoient le jour avec des débits importants de l’ordre de 60 à 130 m3s, assez pour rétablir la flore, la faune, les forêts riveraines, et surtout, empêcher définitivement toutes les incursions des véhicules ou des constructions… en bref une « renaturalisation » spectaculaire qui concerne 80 km sur les 198 du parcours, et dans la foulée des protections supplémentaires – réserves naturelles, arrêtés de biotopes, classement des sites – sur 60 km linéaires, véritables coulées vertes de plusieurs centaines de mètres de largeur, voire plusieurs km. La descente du Haut-Rhône en canoë redevient donc une croisière majeure pour les amoureux des rivières et des fleuves. Ce n’est évidemment pas le Canada ! Il reste des villages et quelques petites villes au bord du Haut-Rhône, quelques zones agricoles et des industries : 7 barrages à contourner et même une centrale nucléaire… Vous serez quand même surpris par la qualité et la quantité des sections naturelles, emportés par le courant presque omniprésent, et emballés par quelques seuils et petits rapides…
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Km 13 Gorge du Rhône vers les Tines de Parmand
Le haut Rhône en kayak gonflable
5 jours
192 km
par Alex
5
Bonjour à tous, Voici une petite description de notre voyage à vélo au mois d'Août avec Bérénice ma petite amie, de Toulouse jusqu'à Cinque terre en Italia, à 70km de Pise. Premier "gros" trip à vélo pour nous deux, qui revêt un côté sportif évidemment, mais surtout basé sur la rencontre et l'itinérance (il m'a fallu du temps à l'admettre :p). Sans destination ni parcours précis, nous nous sommes adaptés au gré des rencontres. En fait on a absolument rien organisé; un peu de matos, une appli smartphone, les gambettes, et on y va! L'organisation zéro à vélo, c'est possible, mais c'est mieux quand il fait beau (on a été chanceux sur ce point).  <3 Cinque terre, sur la côte Italienne juste avant la toscane, aura été notre gros coup de coeur et on y a pour cela séjourné 4jours.  On aura finalement effectué aux alentours de 1300km à vélo avec environ 10 000m de dénivelé positif à travers Les alpilles, Le Lubéron, Les gorges du Verdon, les Pré-Alpes puis la côte Italienne escarpée :) 19 nuits au total avec: - 3 couch-surfing - 1 nuit en camping - 1 nuit chez mon ami Charles - 14 nuits de camping plus ou moins sauvage.. dont 5 ou 6 à la belle étoile. Vive le freelance! Côté pratique: On s'est rendu compte qu'au bout d'un moment, les vélos et le matos y'en a assez Il est important de pouvoir lâcher les vélos pour se balader "librement" sans contrainte ni sacoches. - les couch surfing ou warmshowers, chez qui il est possible de laisser le matos. - les campings (il y a normalement un local prévu à cet effet même si vous ne dormez pas sur place) - les commerces -  ou bien cachés dans la nature ( plus risqué) :p Orientation: Nous nous sommes servis de l'application smartphone 'maps.me' que l'on peut utiliser sans internet pour s'orienter: elle nous a permis de trouver plus d'un lieu pour camper dans la pampa.. Budget: de nourriture, logement et autres: environ 250 euros chacun ( 1 restaurant, quelques focaccias et pizzas et le reste à la popotte (sisi on peut vraiment se régaler au réchaud). Blablacar de retour vers Toulouse: environ 90 euros chacun. Transport retour: Le retour s'est fait de Lerici jusqu'à Montpellier et de Montpellier à Toulouse, tout ça en covoiturage, un peu chanceux oui?.. Matos: Vêtements et hygiène, voici ma liste de matériel personnelle : Il est très facile de nettoyer ses habits sur le chemin, ce qui fait qu'on a pas pris grand chose. "Un sac à dos trop lourd est un sac chargé d'angoisse" comme on dit. C'est pareil pour le vélo? Séchage relativement rapide sur la route avec le vent et le soleil (si il y en a). OUTILLAGE / REPARATION CAMPING / CUISINE VETEMENTS Pompe Rustines avec colle Chambre(s) à air Démontes-pneu Rayons de rechange: j'aurais du!!  Câbles de frein Multi-outils Strict minimum! Pneus marathon plus (quasi increvables) Tente, Paréo, 1 serviette micro fibre pour 2 Matelas Sac de couchage - Sac à viande  Cordelette, pinces à linge Réchaud à gaz Lampe de poche ou frontale gobelet Fourchette, cuillère Couteau de poche Ouvre-boîte Briquet Sel, poivre, huile Camelback 2L + 2 gourdes Pastilles de traitement de l’eau (non utilisées) Chaussettes mérinos 3 paires (2 suffisent). 2 caleçons 2 T-shirts coton mérinos  1 pull quechua  1 short léger pour le soir  1 paire d'espadrilles! et oui il faut bien 1 Pantalon convertible 1 Short vélo cuissard 1 Veste imperméable gore tex Bonnet Gants Bandana Chaussures nike de ville HYGIENE / SOINS EQUIPEMENT GENERAL DU VELO DIVERS 1 savon Shampoing Brosse à dents, dentifrice Crème solaire Antimoustique Papier de toilette Lingettes humides Trousse de premiers secours Sacoches arrière étanches Ortleib Sacoche de guidon Petit Sac pour porte-bagages Tendeurs élastiques,  sangles Rétroviseur Eclairage Gourdes Casque Cadenas (avec sa clé!) Lunettes de soleil Appareil de photo (pas pour longtemps) Chargeur externe Cartes mémoire Téléphone Crayon, stylo Bloc-notes (pas utilisé... dommage) Livres 2: 1 sylvain tesson et 1 Jiddu Krishnamurti Adresses de contacts sur place Passeport Argent liquide Carte de crédit Masque et tuba.
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Départ des ptis fayots à Toulouse à 20h00 après les derniers préparatifs! Aziz sponsor officiel de la popotte et de la soupe deshydratée!
Locos de Bicicleta
19 jours
974 km
par jokino
18
Retour d'expérience d'un choix de vie basique et itinérant, sans durée de temps. Il est question de vivre le plus librement possible. Vaste affaire. Plus je cherche à l'être, et plus je me rend compte que je ne le suis pas ! Pourtant, je ne possède plus qu'un vélo, et du matériel de bivouac. Mais, j'ai un compte en banque avec quelques milliers d'euros dedans. En voila une piste : l'argent ! Et si on comprennait vraiment  son réel rapport à l'argent ? Sans se mentir. Nous rend t-il libre, ou bien esclave ? Pourquoi ressentir le besoin d'en gagner tous les mois ? D'ou sort cette boulimie, cette peur ? ... Alternative aux charges mensuelle ? ... Deusieme piste : l'ego. C'est lui qui aime le train-train quotidien. Qui veut être rassurer. Mais à quel prix ? Faut t'il faire péter le compteur de l'âge en vivant une vie asceptisé, sans réellement vivre (au cas ou, on sait jamais... puis t'as vu, le monde il est dangereux...) ou réelement vivre en s'adaptant puis on verra. Qui peut se venter de connaître le futur ? Pourquoi faire des plans précis sur x années ? L'autre partie de l'ego : "la vision que j'ai de moi" et "la vision que je crois que les autres ont de moi" est aussi passionnante. Ce qui nous amène à la... Troisième piste : on entre dans les "pressions sociales". Les croyances, normalité, notion manichéenne, ...humm... là il y a du "lourd" aussi. Ça vient de partout, vraiment partout... Même de nous après coup. On reprend le flambeau sans même y réfléchir... Quatrième et dernière piste pour le moment : l'écoute et la connaissance de soi. Ça commence à mon sens tout bêtement en s'analysant. Pourquoi cette émotion, que veut elle me signaler ? Puis en faisant des expériences hors norme, pour se découvrir. Quand on a plus aucune contrainte de temps, il y a plus que nous avec nous même. A savoir : je me pose, j'avance... Je reste avec ces gens, je vais en rencontrer d'autres.... Plus aucune excuse de temps ou autre. Juste écouter son envie. Et bien pour ma part, c'est pas toujours clair. D'autant plus quand la notion d'ego et de normes / pressions sociales diminuent petit à petit... Bref, il y a de quoi faire... voilà rapido sur quoi je veux /vais échanger avec vous. Ça vous branche ? ---------- Dans les grandes lignes, je suis parti CAP vers l'EST. Sans autre plan pour ne pas m'auto parasiter. (Je me donne quelques années histoire de rassuer mon ego, mais j'en sais rien...). Je suis sans compteur (EXIT le culte de la perf) pour ne pas nourrir mon cher et tendre encore fragile. Avec une auto contrainte financière pour ne pas m'abrutir avec la carte bleue et faire place à l'adaptation, l'alternative (j'avou, accessoirement aussi car je ne suis pas libre du point de vu financier, et oui, j'ai besoin d'en avoir de côté encore à l'heure actuelle). A savoir que l'expérience de l'alternative me met un pied sur le bon chemin je pense. Je suis parti de Bordeaux le 15 octobre 2017 et je suis actuellement en Croatie, à Biograd. Encore pour quelques jours, semaine... enfin, on verra quoi ;-) Au plaisir. (Je compte aussi communiquer via Facebook ici : https://www.facebook.com/apressedman/ mais il y a pas le feu hein... Puis j'apprends le montage vidéo doucement...)
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A pressed man - CAP  vers l'EST - Sans retour prévu
A pressed man - CAP vers l'EST - Sans retour prévu
1001 jours
1708 km
par ima
7
Partir? Pour quel endroit, pour qu’elle raison, dans quel but, quel moyen de locomotion, seul ou pas? Quand partir, pour combien de temps? Toute ces questions et plusieurs autres, je me les pose encore alors que je suis a deux mois du départ. Y répondre me donnera du recul alors que j’ai le trouillomètre a zéro. Trois choses sont sures: j’ai mon billet pour le 3 mars en poche, ce sera direction Agadir et que mon voyage ce passera a vélo. A la retraite, je ne me sens pas vieux mais mon entourage me met en garde. Le plus grand risque que je prendrais en partant seul et a vélo est de ne plus pouvoir  m’en passer! Voici comment parle les magasines spécialisés dans le voyage, de nous les Seniors:   « Partir pour un grand voyage nature en itinérance sans moteur avec bivouac, les seniors ont adopté leur pratique, ils ont abandonné le VTT, l’escalade, … pour des activités plus douces tel que le vélo. Ils recherchent le plaisir avant tout. A 62  ans et une bonne santé, grâce a la retraite, une seconde vie commence ». Je suis d’accord avec cela. Mais faut il donner une raison pour partir? Je  pars pour mon plaisir, pour me retrouver seul après toutes ses années passées à s’occuper des autres. Partir vers les contrées ensoleillées du sud du Maroc est mon projet. Partir au début de ma retraite pour faire une coupure avec les 47 passées à travailler et partir seul. Partir à vélo est un bon moyen de regarder le paysage, de faire des rencontres et enfin de voyager lentement. Le coté sportif ne m’intéresse plus, faire 50 ou 150 km par jour n’est pas la même chose, ce sera la première distance que je choisirais. Le seul défi sera mental, tenir bon contre vents et marées.   Partir 4 mois me parait un bon compromis entre mes moyens financiers et le temps qu’il me faut pour parcourir les 3600 km prévus pour m’adapter à ma nouvelle vie.
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Cap au sud roquespine, Agadir Pau en solo et en vélo de randonnée
Cap au sud roquespine, Agadir Pau en solo et en vélo de randonnée
120 jours
3171 km
12