3 invités en ligne
Accueil des forums
Destinations

Tour du Lubéron à vélo

pathros - 27 sept. 2014
21 messages
Bonjour à tous,
Continuant sur ma lancé de vouloir faire profiter de mes expériences passées qui le souhaiterait pour envisager une destination de randonnée, voici une présentation succincte du tour du massif du Lubéron en vélo de route.

C'est une destination facilement accessible. D'abord, en terme de transport en commun. Le train arrive à Avignon, ensuite les bus qui, à condition qu'il y ai de la place, acceptent généralement de prendre des vélos. Pour notre part nous avions chargé un tandem et les cinq sacoches! En terme d'expérience de la randonnée cycliste, c'est une destination tout à fait intéressante pour débuter dans des conditions contrôlées sans toutefois être une promenade de "pépère".

Le seul bémol, c'est que ce n'est pas une destination bivouac facile : parc naturel oblige. Les hébergements, gîtes d'étapes, chazmbres d’hôtes, hôtels, campings sont tous répertoriés dans le guide, et le choix sera à la fois affaire de budget et de longueur d'étape. Par contre on peut facilement alterner ou mixer les disciplines : vélo route, VTT et marche. Mais n'ayant parcouru le massif qu'en vélo et par la route, je ne m'engage pas pour le reste.

Selon le niveau et le temps disponible il y a possibilité de faire une boucle de 220 à 450 km. La boucle "standard" de 240 km, se fait sans difficultés excessives en une grosse semaine, et rien n'oblique de suivre à la lettre le balisage... Sinon, tout est documenté et balisé : un guide est édité par Chamina et la carte IGN au 60 000 du parc régional le complète bien.

Les secteurs de fond de vallée sont plutôt roulants, et si les dénivelés prédominent nettement tout au long des différents parcours, avec régulièrement des "casses pattes" plutôt méchants, ça ne monte jamais suffisamment longtemps pour décourager même le cycliste le plus néophyte. Et comme les itinéraires s'éloignent le plus souvent possible du flot de la circulation, et qu'il y a des pistes cyclables dans les secteurs plus urbains, la sécurité est assuré avec des enfants.

Paradoxalement, alors même que je craignais la surpopulation touristique, en plein mois d’août, nous étions les seuls randonneurs à vélo ! Les VTTistes étaient finalement plus nombreux, mais nous ne les croisions qu’à l’étape, le soir. Ainsi, en téléphonant du soir pour le lendemain nous n’avons jamais eu affaire à un gîte d’étape déjà trop plein pour ne pas pouvoir accueillir deux personnes de plus. Très souvent, à notre arrivé, nous constations qu'il leur en restait encore. Voilà qui permet d’envisager l’étape du lendemain en fonction du moral et de la fatigue de chacun. Alors que les quelques km de trop de l’étape suivante, juste parce qu’il faut arriver coûte que coûte au point de chute déjà réservé de longue date, est ce qui est le plus démotivant pour qui n’a pas encore suffisamment d’expérience pour faire face sereinement à sa propre lassitude.

Enfin, le climat de la région est particulièrement propice. Risque météo faible, même si parfois des orages peuvent surprendre par leurs violences soudaines, il reste rare en été d’être surpris par la pluie. A l’inverse, si il fait chaud ce n’est jamais la fournaise, et comme les secteurs boisés dominent largement, il suffit de s’organiser pour ne pas avoir à souffrir du soleil de la mi journée

Le seul vrai ennemie c’est le vent. En cas de mistral, on peut se retrouver à avoir à souffrir dans ces jambes, surtout que le mistral souffle sans faiblir plusieurs jours de suite. Mais là encore, il suffit de raccourcir les étapes pour rendre la chose plus supportable.

En conclusion, et pour une petite famille qui chercherait à s’initier "grandeur nature", sans pour autant vouloir se frotter à trop difficile pour une première fois, le Luberon me semble particulièrement bien indiqué. Néanmoins, les cyclo-randonneurs les plus aguerris y trouveront, eux aussi, une destination fort agréable.

Remonter