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Le voyage nature écoresponsable 24

Ca fait froid dans le dos !!!

Alex - 11 mai 2012
195 messages
A plus de 2000 miles du continent le plus proche ...
Vidéo effacée

kanaky - 11 mai 2012
173 messages
brrr et grrr

Bixente - 11 mai 2012
660 messages
Alex :
A plus de 2000 miles du continent le plus proche ...

Merci pour cette vidéo Alex.

Sur la côte atlantique (plus spécifiquement en pays basque) outre les plastiques habituels, nous avons une émergence des médias filtrant (cf photo).
Ce sont en fait des supports pour des micro-organismes introduits dans certaines stations d’épuration municipales ou industrielles.
Malheureusement, certains bassins contenant les médias débordent et les supports plastique se retrouvent dans les cours d’eau, puis dans les mers et océans. Et ce sont à chaque fois des centaines de milliers voire des millions de médias filtrants qui viennent polluer le milieu naturel.

Macareux - 11 mai 2012
107 messages
Terrifiant! Merci pour le lien.

Guillaume.

Clad14 - 11 mai 2012
40 messages

H3 - 14 mai 2012
150 messages
Des images d'une infinie tristesse qui contribuent à montrer l'envers du décor dès lors que le respect du vivant n'est pas ou n'est plus une valeur de référence fondamentale
Agir, chacun à son échelle, est-il devenu absolument incontournable pour qui a pris conscience de l'impérieuse nécessité d'arrêter le saccage ?
Sans chercher à convaincre mais en témoignant simplement de ses convictions (et de leurs fondements) et des processus mis en oeuvre pour aller chaque jour un peu plus vers davantage de cohérence ?

ptero75 - 14 mai 2012
50 messages
Oui, au-dela d'une responsabilité collective certaine...il est un concept = le collectif est la somme de nous tous !...et c'est bien au total "la masse" qui fera prendre en compte à la structure collective ses devoirs....il faut juste le temps que la somme des individualité soit >= au poids "politique" que s'est donné la strucure collective.

H3, j'adore les vosges alsaciennes....lac Noir....ses randos hivernales....:)

Olivier - 14 mai 2012
2251 messages
Ce film me laisse un peu perplexe, on voit des cadavres de poussins avec des tas de morceaux de plastique parfois très gros dans le ventre (on se demande même comment ça peut passer le bec), or ce sont les parents qui régurgitent cette nourriture, et ça me parait étonnant qu'un adulte aille avaler un briquet pour le régurgiter à sa progéniture.
D'autre part, un seul de ces morceaux de plastique est suffisant à tuer un poussin puisque trop gros, il ira se bloquer dans l'intestin. Or sur les images on en voit des dizaines dans chaque cadavre, ce qui veut dire, si on fait un peu de statistiques et qu'on applique une gaussienne standard, que tous les poussins ont au moins un de ces morceaux tueurs dans le bide, donc toute la colonie devrait être anéantie. Bref, je trouve ça un peu bizarre, s'il s'agit d'un montage, je trouve que ça se rapproche de n'importe quelle propagande et c'est tout aussi puant même si en l’occurrence le film encourage pour une prise de conscience écologique et a priori défend la bonne cause, mais si c'est une bonne cause, il n'y a pas besoin de faire des montages pour la défendre... Dans tous les cas oui, ça montre que notre pollution est présente dans les zones les plus sauvages de la planète et ça devrait faire réfléchir.

Y a t il des biologistes dans l'assemblée qui peuvent confirmer que ce genre de choses est possible ?

oli_v_ier - 17 mai 2012
30 messages
J'ai eu le même sentiment que toi Olivier. Après le visionnage, j'ai failli poster : "Combien il a ajouté de morceaux de plastique pour faire ses photos ?" :/ .

yo0 - 17 mai 2012
88 messages
bonjour,
Je suis prof agrégé de SVT (attention pas biologiste spécialiste des oiseux marins), mais ça me parait tout à fait plausible.
les oiseaux ont un jabot qui est très extensible et qui a pour fonction de stocker la nourriture avant de la faire passer dans l'estomac d'où une accumulation impressionnante d'objets ne passant pas dans l'estomac.
Voila mon idée.
je pense malheureusement que la réalité fait bien froid dans le dos

yoann

oli_v_ier - 20 mai 2012
30 messages
Selon Chris Jordan:

"To document this phenomenon as faithfully as possible, not a single piece of plastic in any of these photographs was moved, placed, manipulated, arranged, or altered in any way. These images depict the actual stomach contents of baby birds in one of the world's most remote marine sanctuaries, more than 2000 miles from the nearest continent.

October 2009"
https://www.youtube.com/watch?v=gbqJ6FLfaJc
https://www.flickr.com/photos/midwayjourney/3963288374/in/photostream/
:/

spirou74 - 20 mai 2012
13 messages
Courage les p'tits gars, c'est bientôt fini ! Plus de pétrole, plus de plastoc, plus de marées noires ... dans 10, 15, 25 ans ?

khutzeymateen - 20 mai 2012
796 messages
bonjour à tous,
le problème des "gyres" ou "continents de plastique" malheureusement et c'est pas pour me vanter je l'ai mentionné...dans un fil de discussion très houleux :D sur ce forum en décembre 2008

/voyage/viewtopic.php?id=2223&p=2

https://en.wikipedia.org/wiki/Great_Pacific_Garbage_Patch
https://en.wikipedia.org/wiki/Marine_litter

( en anglais c'est mieux )

il faut savoir que basiquement et si on ne le sait pas, les matières plastiques sont très,très lentes à être décomposées ;une bouteille d'eau plastique ça met plusieurs décennies avant d'être dégradée par l'environnement...
un sac plastique un peu moins.

Contrairement aux matières organiques "simples" qui sont vite décomposées par les bactéries, les micro-organismes sur terre.

Pour comprendre essayer de trouver des documents simples sur la chimie du carbone,les polymères sans pour cela devenir ingénieur chimiste

khutzeymateen - 20 mai 2012
796 messages
Olivier :
Ce film me laisse un peu perplexe, on voit des cadavres de poussins avec des tas de morceaux de plastique parfois très gros dans le ventre (on se demande même comment ça peut passer le bec), or ce sont les parents qui régurgitent cette nourriture, et ça me parait étonnant qu'un adulte aille avaler un briquet pour le régurgiter à sa progéniture.
D'autre part, un seul de ces morceaux de plastique est suffisant à tuer un poussin puisque trop gros, il ira se bloquer dans l'intestin. Or sur les images on en voit des dizaines dans chaque cadavre, ce qui veut dire, si on fait un peu de statistiques et qu'on applique une gaussienne standard, que tous les poussins ont au moins un de ces morceaux tueurs dans le bide, donc toute la colonie devrait être anéantie.?


salut Olivier je vais visionner la vidéo tu as très certainement raison.
Le problème des déchêts plastiques c'est que c'est évidemment pas naturel comme les matières organiques que sont les végétaux...
une algue marine qui meurt elle est rapidement décomposée par les micro-organismes marins.
Un morceau de plastique lui il va mettre des années à être décomposé et dégradé par l'écosystème marin.
Si ce morceau est petit il peut être assimilé par des organismes de taille plus ou moins grande, les poissons ou les oiseaux de mer.
Le risque c'est une atrophie de l'écosystème dans lequel on trouve des déchets plastiques issus de la chimie du carbone.

Un écosystème c'est un ensemble d'organismes et d'êtres vivants qui assurent une chaine/cycle organique.
C.a.d. que ces êtres vivants lorsqu'ils meurent sont décomposés en matière plus petite qui elle même est assimilée par des micro-organismes eux-mêmes assimilés par des êtres plus gros etc...comme les insectes puis les oiseaux etc...

Pour peu que des matières transformées viennent se placer dans ce cycle ,on obtient des dégâts écologiques..

Et puis on ne parle pas aussi des récipients de liquides qui peuvent contenir des substances chimiques dangereuses.
En d'autres termes une bouteille plastique qui est jettée à la mer peut très bien contenir un acide ou bien de l'ammoniaque ou biende la peinture...
ça multiplié par un certain nombre ça fait des dégâts..

Recently however, with the increasing use of plastic, human influence has become an issue as many types of plastics do not biodegrade. Waterborne plastic poses a serious threat to fish, seabirds, marine reptiles, and marine mammals, as well as to boats and coastal habitations.[2] Ocean dumping, accidental container spillages, litter washed into storm drains, and wind-blown landfill waste are all contributing to this problem.


khutzeymateen - 20 mai 2012
796 messages
H3 :

Agir, chacun à son échelle, est-il devenu absolument incontournable pour qui a pris conscience de l'impérieuse nécessité d'arrêter le saccage ?
Sans chercher à convaincre mais en témoignant simplement de ses convictions (et de leurs fondements) et des processus mis en oeuvre pour aller chaque jour un peu plus vers davantage de cohérence ?


agir à son échelle ok ; mais à quoi cela peut-il bien servir que je trie mes déchets chaque jour si d'un autre côté des individus prennent la mer ( ou la terre ) pour une poubelle..?
La faute , quelque part, en revient aux industriels qui devraient tout tenter pour faire des contenants véritablement biodégradables.
On est dans une société,une économie où il faut produire plus et encore plus , que les rayons de supermarché soient remplis plein à craquer.
Mais pour produire encore plus il faut alimenter tout un flux en amont d'apport de matières premières ,d'énergie bref d'augmenter le productivisme parce que ça fait plus gagner de l'argent...

Parce que faire prendre conscience à chacun des risques écologiques c'est très ardu comme tâche.
Ceci dit il y a tout de même des progrès en Europe mais qu'en est-il des pays émergents et autres ?

Désolé si dévie du sujet mais un exemple ? Sur 100% de la nourriture/produits alimentaires qui est produite et qui se retrouve en supermarché...un bon tiers par à la poubelle.
Or pour produire cette nourriture , il faut en amont toute une distribution d'eau,puiser dans les réserves en eau ,raser des zones naturelles pour développer et l'accroître l'agriculture etc...

Si tu achètes 100kg de patates annuellement mais que tu en jettes 30 tu auras également contribué à faire consommer un certain volume d'eau et d'énergie à l'agriculteur qui va faire pousser ces patates

En d'autres termes ce que je veux démontrer par là , c'est qu'on est dans un système monstrueux qui non content de dégrader et d'exploiter au maximum les richesses de la terre engendre de la pollution comme l'exemple de ce fil de discussion , pour la bonne santé de l'économie,le bon plaisir des industriels et des politiques

Mais ceci ce sont des autres débats ;)

H3 - 21 mai 2012
150 messages
Agir chacun à son échelle : depuis la discussion avec son plus proche voisin jusqu'à l'opération de communication à très forte audience (selon les possibilités et les finances dont on dispose).

Sans chercher à convaincre : pas de prosélytisme actif qui pourrait bien s'avérer inadapté voire contre-productif !

En témoignant de ses convictions (et de leurs fondements) : exposer ce que l'on FAIT et pourquoi on le FAIT.

L'idée qui fonde une telle démarche : attendre que les industriels et les politiques (ou la nature) prennent des mesures prendra (c'est ma conviction) trop de temps pour éviter de passer par la case "grande souffrance" et probablement celle "grande violence".
Le changement de cap viendra de la masse ou ne viendra pas.

D'où la question posée dans mon précédent post : les individus actuellement conscients des enjeux doivent-ils se mobiliser pour témoigner de ce qu'ils FONT, en espérant que leurs témoignages feront tache d'huile et motiveront à terme le nombre de personnes requis avant que puisse s'inverser la tendance ?

Stepeurabord - 21 mai 2012
39 messages
Etre conscient des enjeux est primordial avant toute action choisie pour de ne pas subir justement les cases "grande souffrance" et "grande violence" si bien nommées par H3 et que l'on pourrait foulées si nous nous ne prenons pas garde.
Pour acquérir cette conscience, de mon point de vue, il suffit de se tourner le plus possible vers la simplicité ( pas la facilité ) , s'intéresser à tous les humains, respecter et apprendre la nature.
A partir de là tout est possible.
C'est tout cela et ce n'est que cela l' éco-responsabilité, c'est énorme et c'est beau !!!
Le voyage style "carnets d' aventure" y contribue et je m'en imprègne.
Merci

khutzeymateen - 22 mai 2012
796 messages
bonsoir,

H3 :

L'idée qui fonde une telle démarche : attendre que les industriels et les politiques (ou la nature) prennent des mesures prendra (c'est ma conviction) trop de temps pour éviter de passer par la case "grande souffrance" et probablement celle "grande violence".
Le changement de cap viendra de la masse ou ne viendra pas.


mais non ,bien que respectant ton point de vue je crois que c'est une erreur de penser cela...
le changement ne viendra jamais de la masse.
La "masse" dont tu parles elle est trop conditionnée pour agir ;si on suit ton raisonnement c'est comme si on se mettait devant un Carrefour ou une FNAC et qu'on disait aux gens "arrêtez de consommez ça pollue la planête.Arrêtez d'acheter des téléviseurs, arrêtez de prendre l'avion"
Or on fait partie d'un système social qui nous empêche d'agir ainsi parce qu'il nous donne des stéréotypes.

Et puis c''est comme pour la délinquance ou la criminalité : on ne peut pas mettre un policier derrière chaque individu , de même que tu ne peux pas te mettre derrière chaque individu pour lui imposer des gestes ou des méthodes ou des attitudes écologiquement responsables;
comme je l'ai écris précédemment il faut faire pression en amont..

En d'autres termes si on ne consomme pas eh bien on passe pour ringard.
Et qu'on ne me dise pas qu'on ne veuille pas faire partie de la société de consommation : on est bien content d'acheter des tentes North Face , des sacs de couchages machin chose , des kayaks gonflables chez Decathlon ou autres..

donc

Stepeurabord - 22 mai 2012
39 messages
khutzeymateen, es-tu si certain que tout ce que l'on peut entreprendre pour changer de cap, est vain ?
Si c'est le cas, à quoi servent les images telles celles de Chris Jordan ? Seulement à dire que ça fait froid dans le dos et puis c'est tout ?
Amicalement

H3 - 22 mai 2012
150 messages
khutzeymateen :
En d'autres termes si on ne consomme pas eh bien on passe pour ringard.

Tu le penses vraiment ?



khutzeymateen :
Et qu'on ne me dise pas qu'on ne veuille pas faire partie de la société de consommation : on est bien content d'acheter des tentes North Face , des sacs de couchages machin chose , des kayaks gonflables chez...

Quelle est ta définition de la société de consommation ?



@khutzeymateen : Dire à d’autres ‘Arrêtez de faire ceci ou cela’ c’est ce que j’appelle faire du prosélytisme. J’ai dit dans mon précédent post ce que j’en pense ainsi que ma très nette préférence pour le témoignage de ce que l’on FAIT.

Khutzeymateen pense que le changement ne peut venir de la masse.
Je pense que le changement ne peut venir des politiques, financiers, industriels.
Si nous avons raison l’un et l’autre où est la solution (la question est posée à tous les membres du forum) ?

foudetrek - 22 mai 2012
59 messages
Bonjour,

J'ai appris, avec près de vingt d'ans d'engagement au sein d'ONG environnementalistes, qu' il est important de ne pas opposer les formes d'actions. A son échelle à soi tout d'abord, s'interroger sur ses contradictions - qui n'en a pas ?! -, ce que l'on peut modifier dans son rapport à notre société de consommation, aux autres. En tirer des éléments d'exemplarité mais aussi toute l'humilité qu'il convient.
Sensibiliser les autres, autour de soi mais aussi en rejoignant les associations qui agissent, au quotidien tant dans un travail de fourmi que dans des coups d'éclats, les deux se nourrissent l'un l'autre...
S'investir en tant que citoyen, par son bulletin de vote, son acte d'achat ou de boycott ...

Ce film ne montre que la face visible de l'iceberg. Le plastique est partout: pas une plage au Spitzberg où je ne l'ai vu, pas une oasis au Sahara qui en soit vierge, pas un camps de base himalayen qui n'en regorge ... sans parler de la soupe de plastique microscopique qui compose, aujourd'hui, une bonne part du plancton océanique et qui stocke des polluants’ (PCB, DDT, métaux lourds) qui finissent dans nos assiettes ...

Aucune chance aujourd'hui d'éliminer ce plastique là mais dans chacun de nos choix, en évitant les produits jetables, en privilégiant les produits ne contenant pas de produits dérivés pétrolier et en s'assurant du recyclage de ceux qu'on ne peut éviter ... en interpellant industriels et décideurs on évite d'en rajouter encore.

cordialement

H3 - 22 mai 2012
150 messages
foudetrek :
J'ai appris, avec près de vingt d'ans d'engagement au sein d'ONG environnementalistes, qu' il est important de ne pas opposer les formes d'actions.

"Tu as bien appris pélerin" (intéressante réplique du film ‘Jeremiah Johnson’ et citée de mémoire)
Mais en quoi ta remarque est-elle pertinente ici ?


Je cherche à rejoindre un mouvement dont le respect du vivant est la référence absolue.
Peux-tu me donner ZE adresse ?


...en interpellant industriels et décideurs...

Comment procèdes-tu et quels sont les résultats ?

MCollo - 23 mai 2012
46 messages
khutzeymateen :
Et qu'on ne me dise pas qu'on ne veuille pas faire partie de la société de consommation : on est bien content d'acheter des tentes North Face , des sacs de couchages machin chose , des kayaks gonflables chez...

Si il n'y avait que ça, on trouverai toujours le moyen de les recycler, ce ne sont pas des articles "jetables" du sur-emballage etc...

H3 :
Khutzeymateen pense que le changement ne peut venir de la masse.
Je pense que le changement ne peut venir des politiques, financiers, industriels.
Si nous avons raison l’un et l’autre où est la solution (la question est posée à tous les membres du forum) ?

Il n'y a peu être pas (plus) de solution .... too late. Si on avait pris le virage il y a 40 ans, lors du 1er rapport du "club de Rome, peût-être..
La solution devrait (aurait du) venir des politiques... sensé représenter "la masse" face au "puissants" : industriels, financiers et mafias de tout poil. Mais visiblement la "masse" ne "sait" pas les choisir (voir résultats électoraux récents ;) ) étant prise entre son déni de la réalité et le matraquage psychologique, philosophique etc (de la publicité au contrôle direct et indirect des médias) opéré par les financiers et les industriels.
A mon sens la plus grossière erreur est de penser qu'"on" est "libre" de penser ;).
On peut aussi relire avec intérêt "le Prince" de Machiavel, en remplaçant "le prince" par "le quidam moyen", soit même etc..

Les constantes de temps qui rentrent en jeu sont telles que beaucoup de choses sont déjà pliées (voir le nouveau rapport du MIT/club de Rome : http://www.automatesintelligents.com/edito/2012/avr/rapport_meadows.html
La seule question qui vaille peut être maintenant, c'est comment limiter la casse et sauver dans notre civilisation ce qui vaut le coup d'être sauvé, si il y a quelque chose à sauver. (Sûrement! (je positive cool : http://www.objecteursdecroissance.be/spip.php?article171 )

Stepeurabord - 23 mai 2012
39 messages
Nous avons chacun de nous à faire, à notre niveau, un parcours pour une transition douce et cohérente afin de rétablir un univers économico-écologique tenable.
Le respect du vivant nous devons l'avoir en nous, il prend naissance par notre éducation, nos expériences, nos rencontres.
Le respect du vivant il faut le cultiver et le propager si possible avec nos moyens. C'est pour moi une condition sine qua non pour bien cheminer. L' homme doit se sentir libre pour agir ou pas, au nom du respect du vivant, mais c'est je pense sur cette valeur que l' on définit un être humain ( riche ou pauvre ) d'éco-responsable.
Je n'oublie pas que nous devons ramer contre le courant que représentent la publicité prépondérante et des médias pratiquement tous dans les mains des banques-assurances, industries pétrochimiques du monde entier qui pèsent énormément et n' ont cure du respect du vivant, bien au contraire. ( D'ailleurs ils ne savent que s'entretuer )
Alors raison de plus pour persister ? ...
ps: que les pessimistes ne me répondent pas...

ptero75 - 23 mai 2012
50 messages
Bonjour a tous et toutes, Je reviens ce jour des cotes d'Egypte du coté de Safaga....le plastique est omniprésent (comme partout diront certains) mais ici tout le monde jette à la mer, sur les plages... et de fait il n'y a pas ici d'autre eau à consommer que celle en bouteille ! (l'eau "courante" vient du Nil via des conduites) il n'est pas de réponse ni idéale ni commune à notre vaste monde si différent.
Notre XXIeme siécle n'a pas été capable de permettre a la population terrienne d'à minima pouvoir manger et disposer de l'eau si nécessaire.
L'humanité n'a comme seul choix que d'aller de l'avant et de croire en sa capacité (somme des individualités) à amender l'état actuel catastrophique de notre monde.
Chacun à sa manière, fonction de son investissement...nous sommes tous différents mais tous (du moins ici) avec la même sensibilité face à ces catastrophes.

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