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Vélo et escalade en Sardaigne

par Johanna dans Récits et entretiens 02 oct. 2007 mis à jour 30 oct. 2012 42002 lecteurs 2 commentaires
Lecture 10 min.

Velo en Sardaigne

Parcourir la Sardaigne à vélo à la découverte de divers sites d'escalade, voilà le petit voyage sympathique qu'Olivier, Jean (55 ans) et Johanna (de la rédaction de Carnets d'Aventures), Stéphane et Kévin (12 ans) ont effectué en avril 2005. Un peu de matériel d'escalade dans les sacoches, et les voilà partis, tantôt pédalant, grimpant ou bivouaquant au pied des falaises ou dans les prés, souvent en compagnie de nombreuses vaches, brebis et aussi cochons élevés sur l'île.
Les joies du vélo sur des petites routes pittoresques et peu fréquentées, celles de l'escalade sur des falaises majeures, le tout dans le joli cadre naturel d'une île située pas loin de chez nous…

 

Texte : Johanna Nobili
Photos : Carnets d'Aventures et Stéphane Egly

Les joies du vélo sur des petites routes pittoresques et peu fréquentées, celles de l'escalade sur des falaises majeures, le tout dans le joli cadre naturel d'une île située pas loin de chez nous…

Texte : Johanna Nobili
Photos : Carnets d'Aventures et Stéphane Egly

 

Table des matières
Vélo et grimpe en Sardaigne : récit d'un voyage sympathique
Voyager avec un enfant
Sardaigne pratique
Matériel vélo

Vélo et grimpe en Sardaigne : récit d'un voyage sympathique

« La bicyclette est le véritable vaisseau terrestre […] du cyclovoyageur. […] Elle élève l'homme et l'allège. La vélocipédie procède d'une triple réconciliation : celle de l'homme avec la machine, celle de l'homme avec la nature, celle de l'homme avec sa propre nature ! » écrit Claude Marthaler (Dans la roue du monde, Glénat 2004).
Sur nos vaisseaux terrestres, nous longeons la mer. Mon esprit flâne. L'air est limpide, le vent me caresse. Comme la vie est belle à vélo !

Velo en Sardaigne
La joie d'être à vélo sur les paisibles routes du centre de la Sardaigne, dans le calme du soir

Velo en Sardaigne
Chemin vers Cala Goloritzè

Nous sommes arrivés ce matin très tôt à Porto Torres, au nord-est de la Sardaigne. Le ferry a ouvert sa grande bouche pour nous laisser débarquer dans un fatras de véhicules et de gaz d'échappements nauséabonds que nous avons vite fuis. Très rapidement sortis de la petite ville portuaire, nous roulons plein ouest profitant, avant de nous enfoncer dans les terres, de la vue dégagée sur la mer et les montagnes corses qui arborent fièrement, en ce début avril, leurs cimes enneigées. Après les pluies de la nuit, le temps s'est mis au beau ; l'atmosphère est claire et lumineuse, une belle journée printanière. Nous bifurquons au sud et découvrons peu à peu la Sardaigne profonde, celle des champs verts et vallonnés aux arrondis rassurants, celle des gras pâturages et des animaux qui y paissent, celle des Sardes souriants et hospitaliers, celle des petits villages où il fait bon vivre, paisiblement.

Paysage Sardaigne Paysage Sardaigne

« La vita è bella ! » s'écrie Jean, alors que nous filons le long de champs cultivés où des paysans nous font des signes amicaux de la main. Nous entamons une longue montée qui traverse un petit village bordé de belles falaises faites de sable aggloméré dans lesquelles des grottes se dessinent, et qui nous mène ensuite sur un agréable plateau offrant une vue dégagée. Au loin, sur une butte, trône le village d'Osillo vers lequel nous nous dirigeons. La température est idéale pour pédaler sans étouffer, et pour jouir comme des lézards de la caresse du soleil lors de la pause pique-nique. C'est après quelques tours et détours sur des pistes de terres, franchissements de murets de pierre et portages que nous parvenons au pied d'une falaise offrant un magnifique calcaire sculpté dans lequel de nombreuses voies sont équipées : nous sortons chaussons et baudriers ! Nous y passons aussi toute la journée du lendemain sous un ciel assez menaçant, mais qui, heureusement, se gardera de nous arroser.

Escalade Sardaigne
Lumière du soir à Osillo (Secteur Muraglia, Regali antichi)

Velo Sardaigne

Nous poursuivons notre agréable périple sur les petites routes secondaires. À Ardara où nous arrivons après la fermeture des magasins, une villageoise nous donne de la nourriture. À Mores, l'épicière chez qui nous venons de nous réapprovisionner se précipite chez elle pour en ressortir les bras chargés de biscuits maison qu'elle nous offre. Le vélo a cet avantage de vous attirer la sympathie des gens, admiratifs de votre effort, touchés de l'intérêt que vous portez à leur contrée, et peut-être aussi envieux de votre liberté ! Car le vélo rend libre. Libre d'arpenter le monde en prenant le temps de l'observer et de l'apprécier. Libre de songer aux nouveaux horizons qui se déroulent sous ses roues. Libre de jouir de la sensation de son corps produisant l'énergie qui permet d'avancer. « Son exercice [celui de la bicyclette] est un antidote naturel contre la tristesse », écrit Claude Marthaler.

Velo Sardaigne Velo Sardaigne

Après Bono, nous serpentons sur de petites routes de montagne vides de monde… mais pas de bétail. Nous fuyons la grande ville de Nuoro pour retrouver les montagnes dans l'imposant massif calcaire du Supramonte d'Oliena. La pluie, jusqu'à maintenant uniquement nocturne, devient aussi diurne et nous coince au bivouac une journée durant ; bivouac que nous avons établi dans un champ d'oliviers bordé de falaises, dont nous n'apprécierons toute la beauté qu'au retour du soleil. Lorsque celui-ci revient, des mares d'eau claire nous permettent de faire une toilette et une lessive fort appréciées. Nous entamons alors une exploration récursive des pistes de la vallée de la Lanaitto, ayant pour but le franchissement d'une chaîne de montagnes par un chemin que nous avons repéré sur le topo d'escalade. Ce raccourci rusé ne se révélant pas praticable avec des vélos chargés (« bruta a bicicletta » nous avait pourtant prévenu un local), nous effectuons en fin d'après-midi le long détour que nous cherchions à éviter, franchissons la ville de Dorgali, et dénichons à la tombée de la nuit un bivouac pentu et arboré – vive les hamacs – en contrebas de la route. Quelques grosses ordures jonchent le sol et Jean s'exclame « on va se recevoir un frigo sur la tête pendant la nuit ! », ce à quoi nous répondons qu'il exagère toujours. Au matin, à la lumière du jour, nous verrons en effet un frigo… mais il logeait ici depuis fort longtemps déjà !

Escalade Sardaigne Escalade Sardaigne
Lors d'une journée pluvieuse, on ne pouvait grimper que dans les dévers à belles colonnettes. (Secteur Su Gurruthone, à Lanaitto, La voglia è tanta)

Escalade Sardaigne
Après une longue étape aux paysages variés – au cours de laquelle nous croisons les Bicycool (pour mémoire, Priscille et Christophe Durville, les Bicycool, ont réalisé le tour de la Méditerranée à vélo, périple que nous avons suivi dans Carnets d'Expé puis Carnets d'Aventures. La Sardaigne et la Corse constituaient les dernières étapes de leur voyage) –, nous passons à Baunei puis basculons vers la mer dont l'accès est gardé, sur plusieurs dizaines de kilomètres, par une bande de hautes falaises. Encore un chouette bivouac dans les oliviers, et une journée consacrée à la descente à pied à la Cala Goloritze où trône un obélisque haut de 135 m (équipé de voies d'escalade) sur lequel grimpent certains d'entre nous. Olivier, Stéphane et moi avions longé toute cette côte en kayak en 2003 (expé Cap sur l'Afrique, voir Carnets d'Expé n°1) et nous nous étions promis d'y revenir pour un voyage escalade…

Escalade Sardaigne
Escalade Sardaigne
Ci-dessus et plus haut : Cala Goloritzè – Aguglia, un "menhir" de 135m de haut. Voie Sole Incantatore, 6 longueurs, bien équipée). Notez les petits points au sommet et, juste à côté, la photo que les petits points ont faite d'eux-mêmes.

Bivouac Sardaigne Nous achevons notre périple sarde par le plus beau bivouac du séjour : une plateforme vue mer, ensoleillée et arborée, située au bout d'une petite piste et tout près de deux sites d'escalade. Nous grimpons, méditons devant la grande bleue, sourions à la vue des petites îles situées devant Arbatax où nous avions partagé un bivouac avec les mouettes il y a 2 ans. Le temps s'est mis au beau fixe, la température est plus douce, quel dommage qu'il faille déjà rentrer !

Escalade Sardaigne
Escalade Sardaigne
Rocher derrière le port d'Arbatax (Voie "équipée" en haut d'un vieux spit) ; un peu de granit sur cette île calcaire.

Voyager avec un enfant

Bivouac Sardaigne

Pourquoi ?
« Lâcher sa console et sa téloche lui fera le plus grand bien ! » explique Olivier à sa mère, au sujet de son petit frère de 12 ans.
12 ans et déjà à l'aube de l'adolescence… c'est qu'elle arrive tôt de nos jours cette période difficile et ingrate, où tout semble opposer enfants et parents. Les uns, rebelles, s'émancipent, tandis que les autres, désemparés, se questionnent : « qu'avons-nous raté ? ». La communication entre les deux « camps » n'étant, de surcroît, pas facilitée à cause de l'omniprésence du matraquage abrutissant (débilisant ?) déversé par la télé, qui s'insinue dans toutes les pièces de nombreux foyers, dans tous les instants de la vie, du réveil au coucher en passant par les repas.
Ainsi donc nous nous sommes dit qu'emmener Kévin, au début de cette période charnière et délicate de sa croissance, sur un voyage sportif avec bivouac lui serait profitable. Pas trop long – 2 semaines – pour lui donner de l'aventure le goût mais pas le dégoût ! L'effort quotidien, sain pour son développement physique comme mental, ainsi que la simplicité de la vie spartiate au contact de la nature ne pourraient que lui rappeler, à lui comme à nous, les valeurs fondamentales de l'être humain. « Se nourrir, s'abreuver, s'orienter, se garder du chaud, se garder du froid, trouver un gîte, se prémunir des fauves sont des occupations oubliées par les foules civilisées […] », écrit Sylvain Tesson dans son « Petit traité sur l'immensité du monde » (voir le Coin des Bouquins de ce numéro). Une sorte de retour à l'essentiel qui, même si les fauves ne seraient pas notre souci principal en Sardaigne, montrerait à Kévin autre chose que sa console et sa télé et le sortirait de son contexte habituel. Nous voilà donc tous décidés, lui et nous ; non sans quelque appréhension, de notre côté comme du sien…

Velo Sardaigne

C'est possible !
Eh bien, voyager à vélo avec un enfant de 12 ans pas particulièrement sportif, c'est possible !
Des petites sacoches avec quelques affaires personnelles légères, des plus grosses pour nous, et hop ! 54 km le premier jour, et le soir, pour Kévin, c'est la découverte de l'aventure et la satisfaction du dépassement de soi et de l'effort fourni qui l'emportent sur le mal aux fesses et le souvenir de la longue et pénible côte. Tenant tout de même compte de son âge et de sa forme, nous avons ménagé des repos ; par exemple, la deuxième journée entièrement consacrée pour nous à l'escalade lui a permis de récupérer, avant d'enchaîner plusieurs étapes journalières d'une cinquantaine de kilomètres chacune (et environ 800 à 1000 m de dénivelé positif). Au moins, le soir, il mange ce qu'il y a et en bonne quantité – ce que sa mère ne parvient jamais à obtenir – et il dort comme un loir, même pas réveillé par la pluie et le vent que nous avons souvent subis la nuit.
Nous avons par ailleurs pris le parti de le valoriser sans l'assister : l'encourager quand il roule bien comme quand il peine, le faire participer aux décisions et aux tâches collectives (choix du bivouac, de l'itinéraire, confection des repas…), le laisser galérer un peu : trouver lui-même la solution à un problème est plus formateur et satisfaisant que si, répondant promptement à ses demandes d'aide, nous lui mâchions tout le travail.
Il semble que cette vie au grand air, parfois rude mais riche et aventureuse, lui ait plu : Kévin a beaucoup ri, a fait preuve de patience, a pris les choses avec philosophie (pas marrant lorsqu'on doit installer en express son hamac et sa bâche quand l'orage menace) et a fait de nombreux efforts (pas uniquement physiques !). Une expérience nouvelle ouvre l'esprit : nouvel environnement humain, nouveau pays, nouveaux paysages, nouveau mode de vie… Kévin a découvert la vie nomade, le bivouac (en hamac, sous la pluie, sous les étoiles, sur la moquette du ferry), la toilette dans une marre ou une fontaine frisquette (avec assez peu de plaisir en ce qui concerne ce point précis…), le vélo longue durée, l'escalade, les verts pâturages du centre de la Sardaigne, l'hospitalité de ses habitants qui, à plusieurs reprises, nous ont offert de la nourriture ; il s'est amusé avec veaux, vaches et cochons errants (pas une blague !), a baragouiné quelques mots d'italien (et d'anglais : ses devoirs de vacances scolaires !), a goûté à l'aventure et à la liberté. Nous espérons qu'il en redemandera ! Il nous a déjà dit vouloir faire un voyage en kayak…

Bivouac Sardaigne Velo Sardaigne
Les enfants ne sont pas forcément ceux qu'on aurait imaginés

Extraits de conversation
À Gênes, à l'embarquement :
- Kévin : Y'a la télé dans la cabine du ferry ?
- Johanna : quelle cabine ? On dort par terre dans le couloir !

Affamés lors du pique-nique – tardif : 16h – de la mi-journée :
- Olivier : bon j'ai compté, ça fait 2 sardines et 2 maquereaux chacun.
- Kévin : moi, j'aime pas les sardines, j'en veux pas.
- Tous : t'auras pas deux fois plus de maquereaux !
- Kévin (tendant son pain vers la boîte de sardines) : Euh… je veux bien les sardines !!

Alors que Kévin passe à côté d'une fontaine, l'air absent, nous profitons de son manque d'attention pour le saisir fermement et lui laver la tête avec vigueur (cela fait des jours qu'il refuse de se laver dans les divers points d'eau froide que nous avons croisons):
Kévin : AAAAIIIIAAA FRRROOOIIIDDEE AAHHHHHHHHH ! NOOOONNN !
Stéphane : Mais non elle est pas froide !
Kévin : AAAIIIIAAAAIIIAAAAAA SSSIII AAAAAAAIIIAAAAHHHHHH !!!!!!!
Stéphane : Tu vas comprendre oui ! 6°C c'est pas froid on te dit !!!

Sardaigne pratique

Aller en Sardaigne

En ferry depuis diverses villes côtières d'Italie (Gênes, Livourne, Naples…) toute l'année, du sud de la Corse (depuis un port de France, aller d'abord en Corse) ou encore de Marseille. Compagnies : Tirrenia Navigazione, Corsica-Sardinia Ferries, SNCM et d'autres. Le transport des vélos est aisé en ferry (petit supplément). En avion : vers Cagliari (au sud de l'île) avec Alitalia (ou EasyJet depuis l’Angleterre en été).

Velo Sardaigne

Sports en Sardaigne

- Vélo : beaucoup de sympathiques petites routes secondaires assez peu fréquentées.
- Escalade : destination escalade connue des grimpeurs, l'île regorge de superbes falaises très variées avec des voies équipées dans tous les niveaux. Le topo assez complet de l'île, "Pietra di Luna" de Maurizio Oviglia aux éditions Fabula, existe en français et se trouve en France en librairie ou magasin spécialisé.
- Trek : la Sardaigne offre un cadre naturel propice aux randonnées, avec de nombreux monts et collines (point culminant à un peu plus de 1800m).
- Activités nautiques : beaucoup de possibilités puisque c'est une île ! Les côtes sont belles et assez peu "bétonnées" ; le tourisme de saison reste raisonnable (en comparaison avec la Côte d'Azur) et concentré.
- Les Sardes sont, pour ce que nous en avons vu (lors de ce périple, mais également lors d'un voyage kayak), très gentils et accueillants.

Bivouac en Sardaigne

Nous n'avons pas eu de problème pour trouver des endroits pour bivouaquer, nous avons dormi en hamac + bâche (pluie) toutes les nuits. De nombreux champs et parcelles de collines sont clôturés, la plupart du temps pour le bétail : penser donc à bien refermer les clôtures après les avoir franchies.

Bivouac Sardaigne
Bivouac Sardaigne

Trajet effectué
De Porto Torres (nord-ouest) à Arbatax (côte est) en passant notamment par Osillo (escalade), Ardara, Mores, Bono, Nuoro, Oliena, vallée de la Lanaitto (pistes, escalade), Dorgali, Baunei (escalade à Villagio Gallico et Campo dei Miracoli), Cala Goloritze  (escalade).
Environ 350 km en 12 jours : 7 de vélo (+ grimpe en fin de journée certains soirs), 3 d'escalade uniquement, et 1 de repos forcé sous la bâche pour cause de pluie non-stop.

Matériel de vélo

VTT (petites routes et quelques pistes pour l'accès aux sites d'escalade notamment).
Sacoches arrières de 70 litres pour 3 d'entre nous, de 30 litres pour Kévin, petites sacoches d'appoint de guidon, cadre ou selle pour tout le monde.
Remorque Bob trailer pour Olivier : remorque à une roue, fixée sur l'axe de la roue arrière du vélo ; elle est fournie avec un grand sac étanche que l'on place sur sa structure métallique ; la remorque complète pèse environ 7 kg. Elle permet de se charger plus qu'avec des sacoches tout en gardant un bon rendement général ; elle est utilisable sur les chemins (elle est lourde mais robuste), même si la stabilité du vélo s'en trouve un peu réduite (il en est de même avec des sacoches chargées). Olivier transportait 2 petites sacoches souples posées sur le grand sac de la remorque, et fixées au moyen d'un tendeur. En outre, il avait monté son porte-bagages, qu'il utilisait en appoint pour mettre quelques bricoles faciles d'accès.

Velo Sardaigne

Commentaires
01 déc. 2014
Invité (utilisateur non inscrit)
Bonjour,
Super article qui nous donne envie de tenter l' aventure nous aussi
Nous aimerions (un couple avec une enfant qui aura 7 ans en aout) grimper et bivouaquer en Sardaigne à vélo au mois d aout (15 à 21 jours). Les vélos; un VTC, un VTT, une troisième roue pour notre fille
Nous aimerions que le trajet à vélo soit accessible aux débutants que nous sommes ( du style -des chemins tranquilles et pas trop de dénivelé...). Nous grimpons dans le 6b 7a max. Pouvez vous nous conseillé un ou des site(s) d'escalade?
Merci

01 déc. 2014
Invité (utilisateur non inscrit)
Merci Johanna de ta réponse . J 'étudie ça de plus près et commande le topo au père noël.
Bon trip a vous aussi